Située dans le désert de Mojave, en Californie USA, Calico est une petite ville fantôme, très touristique, qui témoigne d’une forte activité minière dans la région, à la fin du 19ème siècle. Restaurée, elle est devenue un petit parc d’attraction avec ses boutiques et ses animations.
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Calico, la ville fantôme…
Mais ce n’est pas le Calico qui nous intéresse ici…
Le 18 septembre 2013 est annoncé le Projet Calico. Créée par Google, cette entreprise se donne pour objectif de vaincre certaines maladies comme le Cancer mais surtout combattre le vieillissement. Au lancement de Calico, l’objectif était explicite : comprendre la biologie autour du vieillissement et développer des thérapies pour permettre aux gens de vivre plus longtemps. Pour cela, l’entreprise va, en collaboration avec AbbVie, investir 1,5 milliards de dollars dans ce projet.
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Google Health, l’ancêtre de Calico
Mais ce n’est toujours pas le Calico qui nous intéresse …
Quelques rares films des studios Disney ne disposent d’aucun méchant comme Les Aventures de Winnie l’Ourson. Sorti en 2008, Volt, Star Malgré Lui aurait pu faire partie de ceux-là s’il n’y avait pas une histoire dans l’histoire. Car si, dans la vraie vie, le personnage principal évolue dans un environnement perçu comme hostile mais sans aucun ennemi véritable à signaler, il est également le héros de sa propre série télévisée qui comporte, elle, un antagoniste : l’infâme Docteur Calico.
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Le Dr Calico et un indice…
Mais encore une fois ce n’est pas le Calico qui nous intéresse …
Mais on s’en approche.
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Un chat calico est un chat domestique dont le pelage est généralement de 25% à 75% blanc avec de grandes taches orange et noires (parfois crème et grises). Ce sont les chats de l’État du Maryland. Ce sont exclusivement des femelles sauf dans des conditions génétiques rares. Un calico ne doit pas être confondu avec une écaille de tortue, qui a une couche principalement tachetée de noir/ orange ou de gris/ crème avec relativement peu ou pas de marques blanches.
Voilà, on y est ! Le Calico est un chat, et en y regardant de plus près, c’était facile car il y en a un bon gros sur la boite de jeu éponyme !
Calico est donc un jeu de société dont la thématique est nos adorables animaux (maléfiques) de compagnie (solitaires), j’ai nommé : les chats.
Calico est donc un jeu de Kevin Russ, illustré par Beth Sobel proposé en financement participatif, via la plateforme Kickstarter, le 8 Octobre 2019 par Flatout Games (Cascadia) et Alderac Entertainement Groupe -AEG- (Istanbul, Love Letter, Salade 2 Points, Mariposas…)
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La présentation du jeu pendant la campagne KS
Kickstarter est une entreprise américaine de financement participatif. Créée en 2009 et précurseur dans le domaine, Kickstarter donne la possibilité aux internautes de financer des projets encore au stade d’idée, en réduisant les lourdeurs associées aux modes traditionnels d’investissement. Pour les investisseurs il ne s’agit pas d’un investissement au sens propre mais d’un « soutien », en échange duquel ils reçoivent des récompenses tangibles de la part de l’équipe (ou de la personne) chargée du projet, appelées « Stretch Goals », il s’agit la plupart du temps de goodies ou bien de contenu additionnel au jeu.
Le jeu a été financé à hauteur de 202 280 $ par 6 724 contributeurs pour une livraison en Novembre 2020, et grâce à l’éditeur Lucky Duck Games, une version francophone du jeu a vu le jour.
Calico est un jeu de placement de tuiles avec objectifs pour 1 à 4 joueurs, qui leur propose de construire une couette géante en l’agrémentant de jolis boutons grâce à la couleur des tissus et en espérant attirer des chats à l’aide des motifs utilisés.
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Un matériel haut en couleur et de très bonne facture
Au-delà de ce thème un petit peu « vieillot » se cache un jeu intelligent, rapide (- d’une heure de jeu en moyenne), et qui va confronter les joueurs à des choix forts et souvent punitifs en fin de partie au moment du comptage de points.
Comme Patchwork, de Uwe Rosenberg, ici la thématique doit être acceptée pour pouvoir profiter du jeu dans toute sa profondeur.
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Dans Patchwork, on joue aussi avec du tissu et des boutons
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Avant de vous donner mon avis détaillé, je vous propose de rencontrer Vincent Vergonjeanne de Lucky Duck Games afin de pouvoir aborder avec lui les spécificités de Kickstarter et de localisation des jeux.
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- Bonjour Vincent, pouvez-vous vous présenter et présenter également Lucky Duck Games, votre société d’édition ?
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Bonjour, je suis Vincent Vergonjeanne, PDG et fondateur de Lucky Duck Games. Forts de 27 collaborateurs à plein temps, nous sommes à la fois un studio créatif, un éditeur et un distributeur.
Notre studio créatif se compose d’une quinzaine de personnes à plein temps qui s’occupent du développement de jeux internes tels que Destinies, Chronicles of Crime Millenium, et bien d’autres jeux narratifs et hybrides que nous annoncerons l’année prochaine.
Nous sommes donc aussi éditeur, et travaillons avec des auteurs sur un format plus classique comme par exemple sur Kingdom Rush.
Et finalement nous sommes aussi distributeur avec un focus sur les pays anglophones (Etats Unis, Canada, UK, Australie, etc), francophones (France, Belgique, Québec, Suisse), et plus récemment la Pologne.
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- LDG est arrivé sur le marché avec le financement participatif via Kickstarter, pouvez-vous nous parler de ce choix lié à l’édition et la distribution ?
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Pour faire simple, LDG ne serait pas là si Kickstarter et la communauté qui nous y soutient n’avait pas été là.
J’ai monté la société sur mes fonds propres en 2016, et c’est grâce à un premier Kickstarter, celui de Vikings Gone Wild, que la société a pu réellement démarrer.
Sur les 2 premières années, KS était 95% de notre source de revenus. Mais avec un gros travail éditorial et commercial, KS ne représente plus que 50% de nos revenus en 2019 et 35% en 2020. En effet, nous n’utilisons la plateforme que sur des projets réellement ambitieux et qui nécessitent un effort important de R&D. Tout le reste sort en boutique directement.
Du coup en 2020, ce n’est qu’une seule campagne qui a été lancée, celle de Chronicles of Crime Millenium.
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La campagne de CoC Millenium
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- « Calico » est un jeu édité par AEG et Flatout Games, vous avez décidé de faire une localisation du jeu, quel est le principe général d’une localisation ?
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Une localisation c’est typiquement un accord entre 2 éditeurs pour traduire et distribuer un jeu dans un pays ou l’éditeur original n’a pas les ressources marketing, financières ou culturelles pour y réussir.
Calico est le 3ème jeu que nous éditons venant de chez nos amis d’AEG. Nous sommes tombés amoureux du jeu à Essen 2019, et un accord a été trouvé en tout début d’année 2020.
Ces localisations sont sur des cycles assez longs. Entre la signature, la traduction, la fabrication, le transport depuis la Chine et l’arrivée en magasin, c’est souvent presque 8 à 12 mois qui se sont écoulés.
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- De plus « Calico » est un jeu qui vient également de Kickstarter, pourquoi ce jeu, et plus globalement quels sont vos critères pour choisir un jeu à localiser via KS ?
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Nos critères sont « simples » 🙂
Lucky Duck Games s’est axé sur des jeux « familiaux + ». Des jeux faciles d’accès, mais avec suffisamment de profondeur pour que les joueurs plus expérimentés s’y retrouvent.
Les Petites Bourgades, L’île des Chats, Calico, tous ces titres ont ces critères en commun, en plus d’être évidemment d’excellents jeux.
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L’île des chats
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- Comment se passent les contacts et les rapports avec le ou les éditeurs, avez-vous déjà essuyé des refus et quelles en ont été les raisons ?
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Nous sommes de nombreux éditeurs/distributeurs à chercher le saint graal ludique, et donc il n’est pas dit que même si nous aimons un jeu, nous soyons celui qui l’édite en France.
Il y a un marché de la licence de jeux internationaux. Lucky Duck Games est assez bien placé sur ce marché grâce à nos propres titres comme Chronicles of Crime qui est maintenant dans plus de 20 langues différentes. Mais admettons que nous trouvions un bon jeu, que nous soyons l’heureux choisi, il y a également un dernier aspect financier important qui joue dans la balance.
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- Avez-vous des contraintes particulières à respecter dans le cadre des localisations, comme un prix de boite, le fait de ne pas toucher graphiquement au jeu etc… ?
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Les contraintes les plus classiques sont le respect de la présence du logo de l’éditeur original ainsi que du contenu du jeu en général.
Concernant le prix, nous avons la souplesse de nous adapter en fonction des marges de chaque jeu.
De manière générale, nous essayons de choisir des titres qui n’ont besoin d’aucun travail éditorial, et qu’une simple traduction soit la seule chose nécessaire à son édition.
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- Certains viennent à penser que la localisation d’un jeu, et encore plus d’un jeu financé, est « assez facile », qu’il n’y a aucun risque d’édition, qu’en pensez-vous ?
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Eh bien non. C’est tout le contraire !
Et la raison est simple. Lorsque vous cueillez le travail de quelqu’un d’autre pour l’importer, il y a plus de bouches à nourrir.
En gros, les marges nettes pour un éditeur, sur un jeu importé, sont rarement plus élevées que 5 à 8% du prix de vente public.
Et si vous avez le malheur d’avoir eu le nez creux sur un jeu, ou que celui-ci a un mauvais démarrage, alors il est vraiment plus facile de perdre de l’argent avec ce processus que d’en gagner.
Je ne conseillerais pas à un petit studio de se lancer sur ce genre d’activités, et de conserver sa trésorerie pour de la création originale où les marges sont bien meilleures.
Nous pouvons nous permettre cette activité uniquement grâce à une forte croissance depuis 2 ans.
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- Avez-vous un service « sourcing » (trouver des jeux) spécial jeux à localiser chez LDG ?
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Non, c’est un mélange d’opportunités via les partenaires qui nous achètent nos jeux, et donc nous présentent les leurs, et de la recherche active sur internet ou sur les salons de la part de tous les employés de la société.
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Une partie de l’équipe des LDG
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- A quel moment prenez-vous la décision de localiser un jeu ? Une fois l’avoir joué ? Au moment où le jeu est livré ? Lors de la campagne, par rapport à la réaction des joueurs contributeurs ?
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100% des jeux signés ont d’abord été joués. On ne signe pas à l’aveugle car comme expliqué précédemment, ces paris sont très chers lorsqu’ils échouent.
Après, tout dépend du jeu et de son éditeur.
Soit nous recevons des prototypes KS, soit on nous fait jouer à des prototypes sur Tabletopia, soit on nous envoie une version finale du jeu.
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- Après la localisation de « Tiny Towns », « Les Petites Bourgades » en français, « Ecos : First Continent « et maintenant « Calico », avez-vous un partenariat ou des affinités avec l’éditeur AEG ?
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AEG est un excellent éditeur avec qui nous avons d’excellents rapports. Mais il faut savoir que nous ne prenons pas tout 🙂
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Des exemples de jeux AEG localisés par d’autres éditeurs francophones
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- L’année 2020 est particulière à plus d’un titre, à court terme quels sont les impacts sur la vente et la promotion des jeux, et plus globalement sur LDG ?
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Cette année a été, et continue d’être, pleine de challenge. Mais nous avons réussi à tirer le meilleur de ce défi et avons continué notre croissance. Celle-ci a été portée par un gros catalogue de jeux en 2020, l’affirmation du succès de Chronicles of Crime sur le long terme et le succès de la série Millénaire, l’arrivée d’encore plus de nos produits chez la GSS américaine et britannique, ainsi que l’ouverture de la Pologne.
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La fin d’année 2020 chez LDG
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- Parlons du futur, en espérant qu’il soit plus radieux. Quelle est l’évolution de votre société ? Vos prochains projets ? L’avenir sera-t-il tourné vers davantage de localisations de votre part ?
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Lucky Duck Games est radicalement orienté vers le développement de jeux hybrides. Cette ambition est la raison de notre transformation d’éditeur classique en studio de jeu.
Cette force que nous avons de pouvoir développer en interne des applications numériques, et de les combiner avec notre expertise en fabrication et en conception, nous offre une ligne directrice fraîche et avec peu de compétition.
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Des petites choses à venir pour 2021 chez LDG !
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VERDICT
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Alors, est-ce que ce Calico était un bon chat (choix) de localisation ?
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Pour moi c’est un gros oui (skas !), même si au départ il faut vous avouer que le thème me laissait un peu de marbre (à chat). Je me suis intéressé au jeu vers la miaou (mi-août), et il est vrai que c’est plus le côté pose de tuiles qui m’intéressait, étant passé à côté de la campagne de financement participatif, j’attendais donc cette localisation de pattes fermes.
Tout d’abord, les règles sont d’une simplicité déconcertante, à son tour de jeu on prend une tuile et on en pose une et …. C’est tout !
A partir de là, on pourrait se dire que c’est un « Carcassonne like » et que le jeu est pour un public très familial, et que c’est aussi pour cela qu’ils ont mis des chats partout dans le jeu, sur la boite, sur des tuiles et des jetons !
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Queue (Que) nenni ! Nous avons affaire ici plutôt à un jeu de placement de tuiles avec une réflexion très pointue, qui ne plaira pas à tous les publics, et surtout pas aux petits joueurs en herbe (à chat). Donc attention, la couverture de la boite peut paraitre un poil (de chat) trompeuse.
Donc le tour de jeu est très simple sur le papier, mais cependant plus le jeu avance et plus il va vous demander de la réflexion, de l’anticipation, des choix cornéliens et ça moi j’adore ! Satisfaire le maximum d’objectifs (sur son plateau, les chats, les boutons) va devenir un enfer et courir plusieurs lièvres à la fois, vous mènera peut-être à votre perte !
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La variété de jeu est très bonne car il y a beaucoup de matériel et de niveaux de difficulté dans le jeu, dans les objectifs principalement. La matière grise sera donc sollicitée à chaque tour de jeu et chaque décision de votre part aura un impact certain sur la suite de la partie.
Bien sûr les amoureux de l’interaction à tout prix seront forcément déçus ici car il n’y en a pas vraiment. Alors oui, certains me diront que choisir une tuile parmi trois et prendre celle tant convoitée par son adversaire c’est de l’interaction, je vous répondrai « Oui, certainement. », mais disons que c’est quand-même très léger à ce niveau.
Mais si, comme moi, vous ne prêtez à l’interaction qu’un rôle parmi tant d’autres dans le fait de savourer un jeu, alors vous vous caresserez les moustaches (de chat), et prendrez un énorme plaisir à créer votre couverture bariolée pour accueillir le maximum de félins et de boutons colorés.
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Calico est un jeu à la boite bien remplie de matériel et à la promesse tenue de vous faire passer des heures de plaisir, tout ça avec très souvent l’envie de redéplier la couette confortable et molletonnée !
LDG a bien eu du flair à localiser ce jeu, car, même si, comme moi vous considérez que des chats ne suffisent pas à faire un bon jeu, vous serez surpris du potentiel de ce jeu de casse-tête combinatoire.
Je tiens à remercier LDG doublement : Léandre pour sa gentillesse et son expertise ludique, et Vincent pour sa disponibilité et sa bienveillance. Ainsi que toute l’équipe de chez AEG qui a travaillé sur ce jeu et qui sans eux n’aurait pas pu être traduit en français.
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Calico est un véritable coup de cœur pour cette année 2020. J’avais pris le jeu en financement participatif sur la plateforme Kickstarter tout d’abord pour le thème – Eh oui, j’adore les chats et il est vrai que c’est d’abord la thématique qui m’a accrochée ^^. Je me suis ensuite penchée sur les mécaniques – parce que le thème ne fait pas tout, n’est-ce pas ? Prendre des tuiles, les placer afin de marquer le plus de points possible en combinant différentes façons de scorer, sur le papier ça ne pouvait que me plaire. Ce jeu offre exactement les sensations que j’en attendais. J’aime le contraste entre la facilité des règles, leur accessibilité et la complexité des choix à faire. Un vrai brise neurone pour arriver à tout combiner. Certes il y a une part de chance puisqu’on peut attendre une tuile toute la partie et ne jamais la voir sortir – ou si elle sort, votre adversaire se fera un plaisir de la prendre ^^. Cette part de hasard n’est absolument pas gênante dans ce type de jeu. En effet, il est aussi important de savoir s’adapter en fonction des tuiles qui sortent, même si ce n’est pas toujours évident. Je tiens à remercier les auteurs qui ont rédigé des règles très claires avec plein de challenges à réaliser et d’objectifs à atteindre au fils des parties. Il y a même une section réservée aux variantes possibles, et ça ne vous simplifiera pas la vie, au contraire. De quoi vous donner encore plus envie d’y rejouer !
En somme, Calico est un excellent jeu de pose de tuiles avec une rejouabilité énorme qui ravira le plus grand nombre et même ceux qui ne sont pas spécialement fans des chats 😊 Un sans faute pour moi dont je ne me lasse pas de jouer.
Je vous propose d’ailleurs de participer aux 10 challenges des auteurs en mode solo. Rendez-vous dans la rubrique challenge et inscrivez vos scores !
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