Le jeu dit de société en solo : comment le choisir, quel est l’intérêt et surtout, pourquoi jouer en solo ?
Je vais tenter de répondre à ces questions en me basant sur ma propre expérience.
Depuis que je joue aux jeux de société dits modernes (si vous voulez savoir, comment j’en suis venu là je vous propose de cliquer ici, pour accéder à l’article où j’explique comment je suis entré dans le monde des ludistes modernes) je pensais que pour jouer aux jeux dits de société, il fallait être….bah en société…
Logique non ?
Et puis, un beau jour, j’entends parler de jeux en solo.
Donc là déjà, je m’interroge !
Jouer aux jeux de société en solo, je trouve que l’expression en elle-même est assez paradoxale (C’est pas faux !) !
Bref, curiosité piquée au vif, je regarde ce qui se fait !
Et je découvre un groupe dédié aux jeux de société en solo (toujours cette expression qui me perturbe, mais soit !).
Je remplis ma demande d’adhésion au groupe facebook accessible ici : Jeu de société en Solo.
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Et donc, je découvre qu’il existe des tas de jeux de société jouables en solo (Bon, vous avez compris l’idée, j’arrête avec l’appellation « de société ».), des beaux, des moches, des courts, des longs, des plus simples aux plus experts, bref je découvre un nouvel univers !
Mais alors la question qui se pose… Pourquoi ?
Pourquoi ai-je voulu franchir le cap et jouer en solo ? Eh bien je vous remercie d’avoir posé la question et la réponse va être aussi nette que tranchante :
PARCE QUE !!!!
Voilà la blague facile est faite, et si vous avez aussi eu l’image d’une canette d’Orangina rouge avec une tronçonneuse à la main, c’est que vous êtes un mordu de la TV de la fin des années 90 !
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Blague à part donc, jouer en solo avait beaucoup d’avantages pour moi :
- L’apprentissage des règles en solo permettait de mieux appréhender le jeu avant de l’expliquer à un groupe, sauf si le solo est fondamentalement différent, mais ce n’est pas si souvent le cas, beaucoup de règles sont communes.
- Cela évite de jouer 2 joueurs pour essayer de comprendre le jeu.
- Cela me permettait de me sortir de mes écrans, quitte à jouer en solo, autant que ce soit différent de ce que je connaissais déjà par cœur.
- Mais surtout, cela me permettait de sortir un jeu pour lequel je n’avais pas spécialement de public, ou pas toujours du monde disponible pour y jouer.
Vous ne vous êtes jamais surpris étant jeune à sortir un Monopoly, un jeu d’échecs, un jeu de dames ou autre, et de jouer 2 fois comme si vous étiez vous, contre une autre version de vous-même ?
Il n’y a que moi ?
Bon tant pis… (Mais je suis sûr que vous l’avez fait, mais vous n’osez pas l’avouer…)
L’avantage du jeu solo c’est qu’on n’a pas de parti pris, on joue, on respecte la règle et hop on gagne ou on perd.
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Mais j’en vois qui doutent, pourquoi jouer en solo ?
Autant sortir un bon jeu sur smartphone/console ou ordinateur non ? Le jeu de société est bien fait pour être joué en société ?
Je n’aurai qu’une chose à dire :
Cela vous choque de voir une personne faire des mots croisés, des sudokus, des mots mêlés ou autre test psychologique ou jeu disponible dans un magazine généralisé ou spécialisé ? Ou même le très célèbre Rubik’s Cube ? « Les casse-têtes chinois » selon une ancienne appellation ?
Non ?
Alors pourquoi douter de l’intérêt de jouer à un jeu que l’on aime en solo ?
Fût-il faussement appelé jeu « de société ? »
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Alors, maintenant que j’ai bien raconté ma vie, passons plus en détail à comment choisir son jeu solo.
Dans cette partie, je vais tenter d’être neutre et de donner des éléments pour trouver LE bon jeu solo qui vous correspond. Certes, certains seront purement subjectifs, mais je ferai tout pour être neutre et ne pas parler de ce que j’aime en particulier, mais des faits plus concrets. (Avec des exemples, qui eux, seront personnels.)
Alors comment bien choisir son jeu ?
Déjà la base est de savoir ce que vous recherchez comme jeu :
Un jeu 100% solo tel un mot croisé ?
Cela existe oui, je vous citerai « Vendredi » le pionnier du genre, mais aussi « Coffee Roaster » ou encore « Négociateur en prise d’otages », « Warp’s Edge » ce ne sont que quelques exemples et des jeux plutôt rapides, mais il en existe bien d’autres.
Ou alors un jeu qui dispose d’un mode solo, même s’il peut se jouer à plusieurs ?
On ne va pas se mentir, ce type est le plus répandu, le plus représenté avec plus ou moins de réussite.
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Une fois le choix du 100% solo ou d’un jeu disposant d’un mode solo, quelle est la prochaine étape ?
Je pense qu’il faut définir la mécanique ensuite.
Est-ce que je recherche un jeu de pose d’ouvriers, un jeu de cartes, un jeu de dés, un jeu de gestion, un jeu de pions, un coopératif ou un compétitif etc. etc. ? Ou est-ce que je recherche un jeu qui allie plusieurs mécaniques ? Parce qu’avant toute chose, il faut savoir si la mécanique va nous plaire, si vous êtes allergique au hasard, est-ce qu’un jeu qui se joue uniquement aux dés ou avec des pioches de cartes va vous convenir ?
C’est une étape cruciale que je place avant le thème et l’esthétique d’un jeu puisque si on est allergique à une mécanique c’est important de savoir avant de se ruer en boutique (ou sur une plateforme de financement participatif) pour acheter un jeu.
Je prends l’exemple d’un ami qui déteste les jeux de pose d’ouvriers, j’ai bien tenté de l’initier à quelques jeux, mais il trouve ces jeux trop frustrants en termes de durée, de possibilités et de restrictions d’actions par tour. Donc, pour lui, un jeu de pose d’ouvriers sera immédiatement un frein avant même de savoir quel est le thème du jeu ou s’il est beau ou propose un réel défi.
Donc, de mon point de vue, la mécanique est vraiment très importante pour vraiment prendre du plaisir !
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Ensuite je mettrais le thème en second critère.
Mais ce n’est pas une vérité absolue, pour moi qui suis allergique à la fantasy sous toutes ses formes, même si la mécanique que je préfère est bien présente, je ne m’intéresserai même pas au jeu, ni de près, ni de loin. Mais là, c’est un critère très personnel. D’un point de vue plus objectif, je dirais qu’il faut que le thème passe en second, après la mécanique.
Pourquoi choisir un thème qui vous plait ?
Parce qu’une fois que vous savez que les mécaniques vous plaisent, il faut savoir si vous allez avoir affaire à un jeu qui va vous raconter une histoire, qui va vous immerger dans son thème. Soit on achète un jeu de type « abstrait » parce que l’on apprécie la mécanique, tel qu’un « casse-tête » comme un Rubik’s Cube par exemple ou un IQ challenge ou un Perplexus pour citer quelques casse-têtes solitaires.
Soit on achète un jeu pour se plonger dedans.
Plusieurs exemples basés sur mes goûts personnels me viennent en tête.
Anachrony (Eh oui, je le cite à la moindre occasion !) est, pour moi, très thématique, j’ai vraiment l’impression d’envoyer mes ouvriers dans leurs exosquelettes pour effectuer des tâches, j’ai vraiment l’impression de voyager dans le temps et de me battre contre le temps lui-même (dans son mode solo initial) !
Terraforming Mars, j’ai vraiment l’impression d’être à la tête d’une corporation qui voit défiler des contrats et des idées, qui en sélectionne et qui termine par avoir bâti quelque chose de concret (surtout avec des tuiles en 3D pour renforcer l’immersion).
This War of Mine aussi me plonge vraiment dans l’ambiance cruelle et dure de la guerre (même si je n’ai pas connu la guerre moi-même) et je ressors d’une séance de ce jeu vraiment avec un état d’esprit différent, j’ai éprouvé de l’empathie pour les personnages que j’ai joués, ceux que j’ai rencontrés, etc. etc…
Nemesis, là aussi j’ai vraiment l’impression de vivre le film « Alien le 8ème passager » quand j’y joue, j’angoisse dès que je rentre dans une pièce, je tente d’accomplir ma mission et de me sortir de là fissa !
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A l’inverse, vous pouvez choisir des jeux pour leurs mécaniques et non pour leur thème car quand vous allez y jouer, vous n’aurez pas l’impression de réaliser quoi que ce soit.
Je citerais Tapestry (un jeu que j’adore), mais quand on peut envoyer des personnes dans l’espace, sans jamais avoir développé l’écriture ou l’agriculture, vous aurez du mal d’avoir l’impression de mener une civilisation quelque part.
Idem pour It’s a Wonderful World, une mécanique au top, mais aucune impression d’être à la tête d’un empire ou d’accumuler des ressources, il sera plus simple de dire que vous produisez du gris pour construire cette carte, carte qui vous donnera accès à du noir et du vert lors de la prochaine phase de production.
Et les Châteaux de Bourgogne non plus ne donne pas l’impression d’avoir bâti un domaine, pourtant ce jeu est extraordinaire aussi en solo ! (avis tout personnel).
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Voilà quelques exemples, mais pour moi, le thème est important pour savoir où on met les pieds.
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Ensuite vient aussi l’idée de savoir contre quoi vous allez vous battre.
Un automa ? Un jeu en coop ou c’est le jeu qu’il faut battre ? Un « beat your own score » ou BYOS ou « battez votre propre score » en français. Un jeu narratif qui va vous raconter une histoire au fil d’une campagne ? Un jeu ou le seul objectif est de vaincre le jeu ?
Autant d’éléments encore à prendre en compte, les jeux avec automa ou IA sont des jeux où vous allez affronter un paquet de cartes dans beaucoup de cas, qui vont dicter les actions qui seront réalisées par un joueur virtuel qui va soit vous bloquer, soit vous polluer, soit tenter de simuler ce que pourrait effectuer un humain qui serait en face de vous avec une certaine logique, qui agira selon vos actions, ou du moins, selon les possibilités restantes.
Certains sont des petit bijoux thématiques et tellement bien pensés qu’on a vraiment l’impression de se battre contre un humain.
Je citerais Spacecorp 2025-2300 et le chronobot initial d’Anachrony (encore lui ?!) pour la thématique de l’automa et Baseball Highlights 2045 pour l’impression qu’elle sort les bonnes cartes au bon moment !
D’autres ne sont là que pour nous bloquer, comme dans Underwater Cities, ce n’est même pas un véritable automa, c’est un gêneur qui bloque un emplacement ou deux selon vos actions (et c’est redoutablement efficace !).
Et certains sont carrément dans les choux, avec une logique discutable ou qui ne plaira pas à tout le monde, la logique de l’automa de Tapestry n’est pas forcément compréhensible, mais elle est redoutable d’efficacité par contre (mon exemple personnel d’automa que je déteste est celui de Maracaibo, cet automa effectue un rush qui m’oblige à juste tenter de la contrer et elle plombe les fins de parties très rapidement avec un score totalement surréaliste, mais là encore c’est ma vision, beaucoup apprécient cet automa).
Les BYOS (Beat Your Own Score) maintenant, dans le lot on peut citer, It’s a Wonderfull World, Dinogenics, Rallyman Gt ou Rallyman Dirt, la majorité des jeux de type Roll & Write (mais pas tous, certains ont aussi des automa comme Trek 12, la série des Welcome to, Torpedo Dice etc…), les extraordinaires Terraforming Mars, Underwater Cities ou Clans of Caledonia par exemple.
Ici, soit un objectif à atteindre via des scénarios (Dinogenics), soit un barème de points pour vous situer (Clans of Caledonia, It’s a Wonderfull World, les roll & write, etc.) et certains dans un temps limité comme Terraforming Mars et Underwater Cities pour leur nombre de tours limité.
Et certains autres jeux vous proposeront de battre le jeu sans points du tout, juste le plaisir de vaincre le jeu, comme dans un Pandémie (thématique actuellement non ?), un Sub Terra (il vous faudra sortir vivant d’une série de galeries souterraines alors que des bestioles essaient de vous transformer en goûté vivant), Nemesis (là aussi des bestioles qui veulent vous becter, mais dans l’espace, là où personne ne vous entendra vous faire dévorer), Marvel Champions où vous devrez venir à bout d’une bande de vilains et super vilains avec des héros/héroïnes.
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Mais on peut aussi parler des jeux narratifs comme Star Wars Assaut sur l’Empire, First Martians, Aftermath, Pandemie Legacy, où l’objectif est de vaincre le jeu au terme d’une campagne de plusieurs chapitres qui vont vous raconter une histoire et dont vos choix vont peut-être modifier la suite du récit.
Certains comme Star Wars Assaut sur l’Empire, First Martians ou les Unlock vont nécessiter d’avoir une application pour pouvoir fonctionner, donc encore un critère à choisir, avec application, sans application…
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Vous pensiez que c’était fini ?
Que néniette Jar Jar !
Le dernier point (pour moi, mais je sais que ça sera le premier pour d’autres), celui qui devrait arriver en dernier des derniers :
L’esthétique du jeu.
S’arrêter à l’esthétique d’un jeu est très souvent (tout le temps ?) une erreur.
Il existe une fausse vérité, mais très souvent un jeu considéré comme « moche » est souvent excellent en termes de mécaniques et/ou d’immersion. Je citerais Terraforming Mars et les Châteaux de Bourgogne comme porte-étendards de ces jeux moches, mais pourtant tellement bons en solo ! Je pourrais aussi parler d’un jeu qui fait exception dans mes critères, mais pour lequel le thème m’a sauvé de la crise d’épilepsie : Dungeon Degenerates !
Heureusement pour moi, c’est fantasy donc je fuis, mais les retours que j’en ai eu sont vraiment excellents, du coup je pense qu’il aurait été mon exception qui confirme la règle, son esthétique me fait vraiment mal aux yeux et je pense que je ne pourrais jamais jouer avec un jeu qui est, pour moi, aussi laid (Pardon aux illustrateurs, mais j’exprime mon avis par rapport à mes goûts, je comprends parfaitement que l’on puisse aussi l’apprécier !)
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Bref, revenons à l’esthétique !
Parfois l’inverse de ce que je viens de dire est vrai, un jeu est graphiquement magnifique, mais les mécaniques sont creuses et/ou le thème absent.
L’un des parfaits exemples est Tapestry ou DC Comics Deckbuilding Game et ses illustrations splendides, les jeux sont jolis, les mécaniques sont bonnes, mais le thème n’est pas là, on aurait collé des concombres et des poireaux dessus, cela n’aurait rien changé (et des concombres ou des poireaux qui se battent ça fait toujours un bon duel… ahem, passons…).
Donc achetez ces jeux si l’esthétique vous plait, mais que les autres critères ne vous conviennent pas risque de vous décevoir.
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Et il y a les exceptions, les jeux qui sont beaux, mécaniquement irréprochables et immersifs, je citerais certains jeux de l’auteur Vital Lacerda qui arrive toujours à rendre ses jeux thématiques, beaux en termes de design et de matériel et où on ressent vraiment la sensation d’accomplir ce que l’on est censé accomplir.
Mais acheter un jeu de M. Lacerda c’est la quasi-garantie d’un sans-faute (pour peu qu’on apprécie ses jeux et les règles bien grosses et velues !).
Certaines personnes refusent de jouer à des jeux simplement parce que l’esthétique les rebute, je le conçois, mais c’est souvent se priver d’un jeu d’une profondeur insoupçonnée ! Parfois le tout colle, parfois non !
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Et l’un des derniers critères et probablement le plus discutable, c’est choisir un jeu qui dispose d’un solo « officiel » ou parce qu’il existe des solo « fan-made » ?
C’est quoi un solo « fan-made » ?
C’est un mode solo pour un jeu qui n’a pas été prévu par l’auteur à la base, mais des joueurs passionnés se sont penchés sur la question et ont étudié un mode solo pour pouvoir jouer à leurs jeux préférés en solitaire quand ils n’ont personne sous la main.
Je citerais Christian Bergeron qui a créé de nombreuses variantes solo, le blog session solo aussi un blog/page facebook mené(e) par Thibault Bellet (https://www.sessionsolo.com/), et bien sûr Sylvain Chiellini qui lui aussi propose des variantes solo pour des jeux.
Certaines variantes sont aussi trouvables sur BGG et ailleurs bien entendu.
Certaines d’entre elles sont vraiment bien pensées et réglées aux petits oignons, alors que d’autres seront bancales. (Un mode solo sur Star Wars Rebellion ? sérieusement ?)
Donc il faut aussi prendre ce paramètre en compte, est-ce qu’on décide de prendre un jeu qui n’a pas de mode solo, mais dont un ou plusieurs fans se sont penchés sur la question pour en proposer un, ou est-ce qu’on reste fidèle à la vision de l’auteur qui n’a pas prévu de mode solo à son jeu ?
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Un dernier élément à prendre en compte, pas des moindres ceci dit, mais qui viendra en premier ou en dernier en fonction du type de joueur/joueuse que vous êtes :
La complexité du jeu.
Eh oui, c’est un critère important au final.
Si vos références sont des jeux comme Carcassonne, Takenoko ou Blanc-Manger Coco, il serait bien avisé de vous renseigner avant de vous attaquer à un Projet Gaia, un Pax Pamir, un jeu de M. Lacerda ou un Anachrony (encore lui ?!).
Passer de jeux dont les règles sont apprises en quelques minutes à des jeux où les règles vont faire 16 pages minimum, voire 30 ou plus, n’est pas à prendre à la légère, car cela pourrait aussi vous dégouter de jouer à un jeu solo. Donc là encore, bien se faire conseiller est primordial pour savoir dans quelle aventure on s’embarque !
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Quelle que soit votre décision finale, le jeu solo est une bonne alternative aux écrans, il fait travailler la mémoire plus qu’un jeu vidéo, il permet aussi de combler un vide quand il est impossible de jouer avec une ou plusieurs personnes, ou quand votre groupe d’amis/famille n’aime pas un jeu que vous adorez, ça permet de le sortir quand même !
Le jeu solo se développe de plus en plus et de plus en plus d’auteurs/éditeurs mettent des modes de jeu solo, c’est que le marché se développe et que le public est demandeur ! Mais méfiances aux modes solos collés dans la boite à l’arrache pour vendre !
Et comme je le dis souvent : rejoignez-nous dans les jeux en solo ! Il n’y a qu’ensemble que nous jouerons seuls !
Il existe aussi les jeux de réflexion à 1 joueur qui sont assez différents. On peut voir cela comme un défi lancé par le créateur du jeu au joueur…
http://abrobecker.free.fr/jeux/index.htm
https://www.smartgames.eu/fr
En effet, je vais aussi essayer de faire un article dédié aux smart games quand j’en aurais une belle collection, j’ai commencé avec le IQ fit et j’aime beaucoup!
Les autres jeux, je ne les connais pas, mais ils sont intéressants!
Est-ce qu’on peut en parler ensemble?
Jérémie, désolé, je ne vois que maintenant la réponse.
Pour en parler un petit mail à abrobecker_at_yahoo_dot_com…
En tant que ludothécaire, j’apprécie beaucoup votre travail chez Djeco, sur les jeux de « patience » comme ils disent pour définir les jeux de réflexion à objectifs évolutifs et aux challenges bien dosés. Dernier jeu joué, hier : Polyssimo.
Smart Games, joue la carte du visuel, proche du jouet nous avons souvent à faire à des casses tête en 3D, avec un matériel tape à l’œil dans un plastique agréable et avec des challenges également à difficulté grandissante, pour accompagner l’enfant dans l’évolution de sa logique.
Mes préférés :
– Château Logique et Jour et Nuit, pour les plus petits
– Blanche Neige et Smart Car 5×5 pour les plus grands
– Jacques et e haricot magique, pour l’originalité !
L’un des gros avantages aussi des Smart Games c’est les jeux magnétiques. Super pratiques, ils sont recherchés pour les parents qui font un gros trajet en voiture par exemple, les jeux se ressemblent un peu, mais sont toujours très appréciés par les enfants. Alertes Astéroids et les Poules ont la bougeotte !
Les derniers a tester : Cube duel, un vrai bel objet hyper original et L’odyssée des Grenouilles pour jouer en famille !
Merci Ludovic! 😀
Aussi bien chez Djeco que chez Smart (ou Aritma pour LogiDingo), j’essaye de faire de moins mieux pour que les défis soient intéressants, et j’ai souvent une petite arrière pensée pédagogique… Sans y sacrifier le jeu…
voilà un article assez exhaustif et bien rédigé !
je n’ai pas vu -sauf étourderie de ma part (c’est plus que possible)- WINGSPAN et son excellent automat ainsi que sa DA!
je peux citer ton article quand on nous demande « je débute! qu’est ce que je peux acheter comme jeu solo je n’y connais rien? » dans le fameux groupe FB? 🙂
un blog clair et aéré et bien écrit, c’est agréable!
Bonjour. Amateur de jeux solo, bravo pour cet article. Oui sur l’oubli de wingspan solo qui coche de nombreuses cases en termes de référence qualité (idem Viticulture). Et 100% en phase avec Maracaibo et son Turbo automate qui tue le jeu. D’ailleurs avez vous connaissance d’une alternative solo pour Maracaibo ? Merci par avance pour votre retour 👍