Nées il y a 65 millions d’années, les abeilles ont un rôle indispensable dans la pollinisation nécessaire à la reproduction des plantes, mais elles sont éliminées par l’utilisation irréfléchie et sauvage de nombreux pesticides dont les néo-nicotinoïdes : l’immidaclopride, la chlothianidine, la thiametoxame. La dose létale de ces 3 produits néo-nicotinoïdes n’étant que de quelques milliardièmes de gramme pour une abeille, un simple contact sera fatal à tous les insectes dont nos précieuses abeilles butineuses et fécondeuses.
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80 % des végétaux dépendent de la pollinisation
Quatre-vingts pour cent des espèces végétales dépendent directement de la pollinisation par les insectes. Comme agent pollinisateur, l’abeille domestique contribue pour une part importante à cet équilibre.
En ville, une même espèce de plante est souvent fort éloignée, il est donc indispensable qu’un insecte pollinisateur puisse transporter le pollen d’une fleur mâle vers la fleur femelle d’une même espèce.
Les abeilles contribuent à la pollinisation des végétaux, ce qui impacte positivement l’environnement. Elles participent à près de 80 % de la pollinisation des espèces végétales et sont donc le maillon indispensable à la survie, à l’évolution et à la reproduction des plantes. Les productions agricoles et la filière du miel sont également des filières agricoles non négligeables.
Les indispensables abeilles pollinisent 80 % des plantes à fleurs du monde, contribuant ainsi à la survie de nombreuses espèces végétales. Pour lutter contre une disparition inéluctable si aucune action n’est menée. Heureusement, des associations se sont créées.
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5. Pollinisation
Qu’aimez-vous le plus cultiver en été ? Si vous aimez les pommes, les melons, les canneberges, les asperges ou le brocoli, vous devriez remercier nos petites amies velues !
Pour germer, ces plantes ont besoin que le pollen soit transféré de la partie mâle de la fleur (anthère) à la partie femelle (stigmate). Lorsque les abeilles se déplacent d’une fleur à l’autre à la recherche de nectar, elles laissent derrière elles des grains de pollen sur la surface collante, ce qui permet aux plantes de croître et de produire des fruits.
Les abeilles ont la réputation de travailler fort puisqu’elles pollinisent des milliards de plantes chaque année, incluant des millions de cultures agricoles. En fait, les pollinisateurs comme les abeilles jouent un rôle clé dans la production d’un tiers de la nourriture que nous mangeons. Sans elles, plusieurs des plantes sur lesquelles nous comptons pour nous nourrir mourraient.
4. Croissance de plantes sauvages
Il n’y a pas que les fruits et légumes cultivés qui ont besoin des pollinisateurs pour bien se développer. Plusieurs espèces de plantes sauvages en dépendent aussi. Les abeilles sont responsables de la production de plusieurs semences, noix, petits fruits et fruits, lesquels sont une source de nourriture essentielle pour les animaux sauvages.
3. Source de nourriture
Les abeilles produisent du miel pour nourrir leur colonie lors des mois d’hiver. Nous récoltons le miel depuis des milliers d’années, mais nous ne sommes pas les seuls à aimer son bon goût sucré. En effet, les oiseaux, les ratons laveurs, les opossums et les insectes, entre autres, attaquent les ruches pour dénicher du miel ainsi que des larves.
Les abeilles elles-mêmes font partie de la chaîne alimentaire. Au moins 24 espèces d’oiseaux, incluant les merles, les colibris à gorge rubis et les étourneaux, chassent les abeilles. Plusieurs araignées et insectes, comme les libellules et les mantes religieuses, mangent aussi les abeilles.
2. Habitats fauniques
Les abeilles sont reconnues pour leur ruches élaborées, mais elles contribuent également à fournir un toit à des millions d’autres insectes et animaux. Leur rôle de pollinisateurs est vital pour le développement des forêts tropicales, des savanes boisées et des forêts de feuillus tempérées. Plusieurs espèces d’arbres, tels que les saules et les peupliers, ne pourraient croître sans pollinisateurs comme les abeilles.
Votre jardin est le refuge d’une grande variété de créatures, comme les oiseaux, les écureuils et les insectes. Si les abeilles disparaissaient, les animaux et insectes qui dépendent de vos plantes pour survivre disparaîtraient aussi.
1. Biodiversité
En tant que pollinisateurs, les abeilles jouent plusieurs rôles au sein de notre écosystème. Elles participent à la croissance des arbres, des fleurs et d’autres plantes, qui servent de nourriture et d’abri pour de nombreuses créatures, petites ou grandes. Les abeilles sont également impliquées dans des écosystèmes complexes reliés les uns aux autres et qui permettent à une grande variété d’espèces différentes de coexister.
L’importance des abeilles pour la production de nourriture ne fait aucun doute. Sans elles, nos jardins et nos assiettes seraient vides. Mais il ne faut pas oublier les autres raisons qui font que les abeilles sont essentielles à notre environnement.
Pourquoi les abeilles disparaissent-elles ?
Tous les insectes sauvages pollinisateurs sont décimés par l’Homme. Une étude internationale portant sur 600 champs cultivés selon 41 systèmes différents allant de la monoculture intensive à l’agriculture traditionnelle a été réalisée par des scientifiques. Le travail des pollinisateurs sauvages observés par des spécialistes a montré que leur rôle était indispensable.
Malheureusement, les abeilles domestiques ne sont pas les seules à disparaître, car l’homme, avec l’usage des pesticides irraisonné et la destruction des zones boisées dans lesquelles ils peuvent évoluer, contribue au déclin de ces insectes (mouches, papillons, abeilles sauvages, insectes pollinisateurs, etc.).
Les floraisons de plus en plus précoces dues au changement climatique accélèrent le processus : si la Terre qui a un pouvoir énorme d’adaptation peut s’adapter à ce que nos civilisations modernes lui infligent, c’est l’homme par contre qui est en danger.
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Maintenant que vous êtes sensibilisés aux rôles des abeilles dans notre éco système et à l’importance cruciale de leur survie, nous allons pouvoir parler de jeu de société.
Un jeu qui a pour thème les abeilles évidemment ! Ma Première Aventure La Reine de Champs Fleuri.
Et avant de vous donner nos avis, au Labo des Jeux, nous avons rencontré Clément Leclerc le directeur éditorial chez Game Flow, l’éditeur de ce jeu, et Arnaud Boutle, auteur et illustrateur du jeu !
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- Bonjour, pouvez-vous vous présenter ? Que faites-vous dans la vie ? Parlez-nous de votre « CV ludique », et de vos passions en dehors du jeu ?
Arnaud : Arnaud Boutle, auteur et illustrateur de la « Reine de Champ-Fleuri », je suis auteur/illustrateur de BD et illustrateur pour tout type de créations. Pour mon CV ludique, ça a plutôt trait au JDR avec « Ma Première Aventure », trois livres avec Game Flow, et les livres « jeux de rôle juniors », livre d’initiation aux jeux de rôle pour les enfants à partir de 8 ans chez Fleurus.
Mes passions en dehors du jeu… les livres en général !
Clément : Clément Leclercq, directeur éditorial chez Game Flow et pour la collection « Ma Première Aventure ». Je suis aussi co-auteur de nos jeux « Chimère » et « Affinity ». Grand joueur d’un peu tout ce qui est possible, j’ai travaillé plusieurs années comme programmeur IA dans les jeux vidéo.
Mes passions : jeux vidéo, jeux de rôle et la mycologie (étude des champignons).
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- Game Flow est une « jeune » maison d’édition de jeux de société, pouvez-vous nous la présenter ? Avez-vous une ligne éditoriale particulière ?
Clément : Roméo, mon associé chez Game Flow, et moi sommes des amis de toujours, la maternelle environ. Nous avons joué et créé des jeux sur tous les supports qui passaient à notre portée depuis l’enfance. Puis un jour, nous avons décidé de créer ensemble GameFlow pour éditer les idées de jeux de Roméo. Notre premier jeu « Chimère » est sorti en 2016. Nous n’avons pas de « ligne éditoriale » à proprement parler, c’est les jeux qui nous plaisent et principalement, des jeux (ou livres-jeux) qui racontent des histoires !
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- La Reine de Champ-Fleuri est un livre-jeu qui a la particularité d’être très adapté et très malin pour les tout-petits. Comment est née cette idée de jeu ?
Clément : En 2017, Roméo a créé pour sa nièce le prototype du premier livre de la collection « Ma Première Aventure ». J’ai tout de suite pensé que c’était une idée brillante et qu’on devait l’éditer. Le livre était déjà quasiment similaire dans sa forme physique et dans son scénario de ce qui sortira sous le titre « En Quête du Dragon » en octobre 2018. Pour « La Reine de Champ-Fleuri », nous avons voulu commencer à faire évoluer la mécanique du jeu, le scénario, avec une roue qui sert de jauge et seulement 2 personnages (contrairement aux trois personnages habituels).
Arnaud : Suite à mes deux premiers livres dans la collection « Ma Première Aventure », j’ai voulu proposer ma propre histoire. Comme j’aime bien les petites bêtes, j’ai eu envie de faire un livre dans cet univers. Dans ma prochaine BD, « L’enfant des Lucioles » chez Glénat, les personnages sont des lutins et un des personnages principaux a pour compagnon une petite abeille… et je me suis rendu compte que je l’aimais bien mais que ne pourrais pas raconter son histoire dans cette série de BD… Alors voilà, j’ai voulu parler des abeilles dans cet autre livre !
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- On remarque de plus en plus dans le jeu de société moderne l’envie des éditeurs de placer les thématiques, à l’aide des illustrations, au cœur de l’expérience ludique. Dans cette gamme de livre-jeu, l’illustration est au cœur des sensations, comment s’est passée cette aventure pour vous ?
Arnaud : A l’origine, je cherchais à diversifier mon activité d’illustrateur BD en allant vers le domaine du jeu, j’ai eu la chance de rencontrer GameFlow au salon du jeu de Grenoble. Ils ont fait appel à moi pour le premier livre de « Ma Première Aventure ». J’ai pu apporter mon expérience d’illustration BD pour ce premier livre et ça a très bien fonctionné.
J’ai ensuite pu proposer de nouveau visuels et pour cette troisième participation à la collection, j’ai aussi le plaisir d’avoir pu intervenir en tant que scénariste donc tout va bien !
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- Comment est décidée la thématique du jeu ? Partez-vous d’une histoire déjà finalisée ?
Clément : Pour les premiers livres, c’est Roméo qui a choisi les thématiques et le personnage, ainsi que produit le scénario. Pour les textes, on les a travaillés ensuite tous les deux. Mais pour les trois derniers livres, ce sont des gens « extérieurs » à Game Flow qui nous proposent principalement une thématique, des personnages et des idées pour le scénario. On travaille ensuite ensemble sur ce scénario, l’arborescence de choix car nous tenons à bien vérifier la cohérence de l’univers. Une fois ce synopsis fixé, avec tous les éléments donnés (personnages, objets et les différents choix possibles), l’auteur peut faire un premier jet sur le texte. Ensuite nous travaillons le texte à trois.
Arnaud : Il ne s’agit pas seulement d’écrire une histoire mais plutôt un scénario de jeu, avec un univers cohérent, c’est pour ça qu’on travaille ce scénario ensemble.
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- En jouant à ce jeu avec mon enfant, j’ai ressenti une nostalgie forte de mon expérience avec les Livres Dont Vous Êtes Le Héros (LDVELH) de mon enfance. Quels sont les éléments qui vous ont plu de prime abord dans ce jeu pour avoir pris la décision de l’éditer ?
Clément : Bien sûr, retrouver cette sensation de liberté de ces livres et du jeu de rôle a été un des éléments qui nous ont plu. Mais avec en plus, la simplicité de prise en main et un bel objet/livre qui se suffit à lui-même. Avec Roméo, nous avons toujours adoré raconter des histoires et amener les autres dans nos imaginaires, et c’est aussi ce qui se passe dans ce livre. Et un petit côté d’initiation des plus jeunes sur le jeu de rôle, la prise de décision, l’autonomie !
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- Après « En quête du Dragon » et « L’Odyssée du Phobos », « La Reine de Champ-Fleuri » est votre 3ème collaboration à cette gamme de jeux. Vous êtes aussi un illustrateur de BD reconnu, avec par exemple Fatal Jack en 1998 et la dernière en date Nefer en 2015. Le travail est-il le même dans le domaine des livres-jeux ? Votre style est très différent sur cette gamme que sur Les Teutoniques par exemple, comment l’expliquez-vous ? Est-ce votre première expérience avec le public jeune ?
Arnaud : Une mise au point, sur « les Teutoniques » ou « Fatal Jack », je suis uniquement coloriste, ce n’est donc pas moi qui ai fait le dessin. Mais, pour moi, un illustrateur est quelqu’un qui est capable d’adapter son dessin au style de l’histoire. J’ai donc proposé plusieurs styles, toujours adapté aux plus petits pour les différents livres MPA que j’ai faits.
Le travail est différent dans ces livres-jeux MPA par rapport à la BD, car la narration est différente. Dans la bande dessinée, chaque case parle un peu de celle qui précède et celle qui suit, alors que dans MPA, on ne sait pas forcément d’où on vient ou où on va avec le système de choix… c’est un peu de l’illustration plus fragmentée, « case à case ».
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- En tant qu’auteur, quelles sont les principales différences avec un livre-jeu et un jeu de société traditionnel ?
Clément : Les livres-jeux « Ma Première Aventure » sont avant tout des livres, et donc le lecteur y entre par l’histoire, la narration. C’est l’élément essentiel et cet élément n’est en général pas présent dans le jeu de société traditionnel, où il y a plutôt un habillage thématique. Dans nos livres-jeux, c’est vraiment la symbiose entre la mécanique du jeu et la narration qui doit être réalisée. Le travail des auteurs (car nous sommes en fait plusieurs) va être justement de réaliser cette symbiose : avoir une mécanique de jeu et l’utilisation de l’objet qui supporte la narration.
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- Game Flow c’est aussi Affinity et Chimères, qui sont des jeux très différents de la gamme Ma Première Aventure, est ce que vous avez fait un choix éditorial pour vous spécialiser sur le format livre-jeu ?
Clément : Ça a été plutôt une opportunité quand Roméo a créé le premier livre. Nous nous sommes dit : « On va en faire un, puis on verra. ». Mais assez rapidement, avec les retours de notre distributeur, des professionnels du jeu et du livre, et du public croisé sur les salons, on a compris qu’il y avait une belle opportunité. Alors que le premier livre n’était pas fini, nous lancions déjà les deux suivants et nous nous mettions comme objectif 2 sorties de nouveaux livres par an.
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- Chose peu fréquente, on trouve dans « La Reine de Champ-Fleuri », un arc de possibilités de jeu fort pour ce genre de public, ce qui augmente les voies narratives et l’expérience de jeu. L’idée des roues sur le côté des livres est un exemple d’ergonomie, mais n’avez-vous pas peur que votre public grandisse et ne se retrouve plus dans ce genre de format ?
Clément : « La Reine de Champ-Fleuri » est le sixième livre de la collection présente depuis 2018. On peut dire qu’une partie du public qui nous suit depuis le début a déjà grandi, mais on reste sur cette tranche d’âge. Il y a des nouveaux enfants tous les ans qui peuvent découvrir « Ma Première Aventure », nous les accompagnerons un temps, de 4 à 8 ans environ, puis ils pourront découvrir d’autres choses et c’est très bien comme ça ! Pour l’instant, on reste sur la même tranche d’âge, la collection évolue dans sa tranche d’âge en proposant des expériences de jeu, des ressentis un peu différents (comme avec ce dernier livre). Nous réfléchissons aussi à proposer d’autres créations qui s’adresseraient à une tranche d’âge plus âgée… mais ce ne serait plus la collection « Ma Première Aventure ».
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- Pouvez-vous nous expliquer si, à la manière d’une gamme comme Unlock, des nouvelles mécaniques sont envisagées dans les futurs tomes de cette gamme ?
Clément : Chacun de nos livres a vu apparaître des changements dans sa mécanique ou son ressenti. Parfois c’est plus ou moins notable. Ce dernier livre est celui qui amène le plus de changement : 2 personnages au lieu de 3, une jauge qui permet de collecter et perdre du nectar, et un petit changement au milieu du livre (mais pas de spoil;) ). On prévoit de continuer à « jouer » avec le format par la suite, mais on garde pour l’instant comme contrainte d’avoir toujours le même format « physique » du livre : nombre de pages, découpage, roues dans les coins. Ce sont nos contraintes actuelles de production pour garder aussi le prix du livre à un niveau raisonnable.
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- On le sait tous, 2020 a été une année étrange, et 2021 s’annonce un peu sombre aussi, pourtant le marché du jeu de société a été presque « épargné », quelle est votre vision de ce phénomène, et est-ce que les confinements et autres restrictions sociales ont changé vos habitudes personnelles et professionnelles ? Qu’est-ce qui vous manque le plus en ce moment ?
Arnaud : Je ne saurais pas dire pourquoi le domaine a été épargné. Pour ma part, les choses n’ont pas beaucoup changé dans mon travail, donc de ce point de vue, ces années n’ont pas été différentes. Ce qui me manque le plus, ce sont des vacances 🙂
Clément : Le marché a été un peu « épargné » dans son ensemble (et nous aussi, grâce à notre collection de livres) mais c’est pas forcément aussi simple. Toutes les maisons d’édition n’ont pas eu la chance que nous avons d’avoir un produit phare qui se maintient.
De mon côté, peu de changement aussi, je travaillais de chez moi et ça a continué pendant le premier confinement. Depuis, les choses ont évolué avec des locaux et l’arrivée de Gaëtan chez nous. Donc tout va pour le mieux !
Ce qui me manque un peu, c’est le contact avec le public (plus de salon, d’animation, de rencontre).
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- Quels sont vos types de jeux préférés et votre jeu star de l’année en cours ?
Arnaud : Jeux de carte, draft … mon jeu de l’année : The Crew même si l’histoire m’a déplu.
Clément : Les jeux coop’ … mon jeu de l’année : The Crew aussi !
The Crew et The Crew Mission Sous-Marine (2021)
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- En parlant justement de 2021, quels sont vos futurs projets dans le monde du jeu ?
Arnaud : Pas de jeu, je n’ai pas le temps de travailler sur autre chose que la BD. Je travaille sur ma série de BD « L’enfant des Lucioles » chez Glénat.
Clément : Nous continuons sur notre rythme de 2 livres « Ma Première Aventure » par an donc, à la fin de l’année « Au Vol-Œuf ! », un livre d’enquête arrive pour Noël ! Puis, Dors Dragon D’or, un jeu pour enfants en 2022. Et toujours un peu de « jeux sur mesure » créés à la demande d’organisations (entreprise, association, musée ou autre) !
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- Essayons d’imaginer ensemble une situation : si nous nous retrouvions une nuit tous ensemble dans un lieu, où aimeriez-vous être, de quoi parlerions-nous et surtout quel jeu ramèneriez-vous pour que l’on partage de supers moments?
Arnaud et Clément : Un nuit dans un salon de jeux, par exemple à « Place aux jeux » à Grenoble, avec un jeu de rôle, Terraforming Mars, ou plein de jeux coop’ différents ! On pourrait déjà faire connaissance 😉
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On part à l’aventure ???? Voici quelques images des différents livres pour que vous vous rendiez compte de ce que vous aurez entre les mains ! 😉
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VERDICT
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L’avis de Ludo :
La série des livres « Ma Première Aventure » est vraiment une très belle découverte ludique !
Dans ce dernier épisode, « La Reine de Champ Fleuri », encore une fois, le récit est à la hauteur du gameplay et des sensations ressenties.
L’idée de base étant de proposer une sorte d’aventure dont vous êtes le héros, adaptée aux plus jeunes, sous forme de BD avec des choix restreints. Quatre roues de couleurs sur les angles du livre vont nous permettre de « noter » les informations récoltées dans le jeu ainsi que certaines conséquences des différents choix.
La fin du jeu, et c’est très intéressant également, propose une réussite graduée en fonction des éléments récoltés dans le jeu, allant d’un échec à une réussite totale, en passant par la réussite partielle.
Le jeu est donc rejouable afin de trouver le meilleur chemin à prendre en fonction des deux personnages (nouveautés dans cet opus), alors bien sûr le terme de rejouabilité pour le public enfant est très particulier et bien différent de la définition de ce terme pour le public adulte.
Les enfants peuvent revoir 50 fois un film, relire 142 fois le même livre et jouer 287 fois au même jeu, même si ce dernier, comme dans la gamme de Game Flow, propose une aventure à choix restreints, donc ici la rejouabilité existe, mais elle est limitée, en fonction de l’envie de vos enfants !
Les choix, en fonction du personnage de départ, sont bien adaptés, et réservent au départ de jolies surprises. On a envie de recommencer afin de trouver l’objet manquant à la réussite de notre aventure.
On regrette parfois le côté un peu trop linéaire de l’histoire mais n’oublions pas que la cible est les enfants de plus de 4 ans.
On apprécie fortement le fait que sous ce jeu se cachent plein de moments de complicité entre frères et sœurs ou entre parents et enfants, et cela c’est toujours un sacré point positif, surtout quand on voit souvent des jeux beaucoup moins bien adaptés.
Comme toute « BD », le choix de la thématique et des illustrations font aussi une grande différence vis-à-vis des parents acheteurs et des enfants prescripteurs, c’est pourquoi les thèmes choisis dans cette gamme sont très très larges.
Savoir allier la lecture, ou le « racontage » d’histoire avec un jeu où l’enfant est le décideur de la suite de son histoire, c’est une sacrée bonne idée, peut-être pas très originale, certes, mais ici, le matériel ainsi que l’histoire et le gameplay sont totalement en cohérence et permettent à coup sûr de faire passer quelques heures de partage ludique en famille, et ça c’est déjà un sacré défi relevé !
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L’avis de Fabien :
Ma Première Aventure est une collection de livres pour enfants, à se faire lire dès 4 ans, ou à lire plus tard tout seul comme un grand. Chaque livre contient une histoire indépendante qui vous plonge dans un univers différent. Au cours de chaque histoire, vos choix modèlent votre aventure, pour le meilleur ou pour le pire.
Voilà, je pourrais m’arrêter là et vous dire que c’est de moi.
Mais non.
C’est ce qui est inscrit sur chaque livre, en 4ème de couv pour présenter la collection. Et c’est de l’or en barre.
Aujourd’hui le jeu pour enfants est un marché porteur. De nombreux éditeurs s’y mettent, des déclinaisons de jeux à la base pour un public adulte font leur apparition, et les rayons sont aussi sollicités par les multiples sorties que le rayonnage consacré aux jeux famille, ou experts.
Et c’est tant mieux ! Mais il est surtout encore plus difficile de s’y retrouver. Chaque enfant étant totalement différent, il serait selon moi assez vain d’essayer absolument de trouver une fonction éducative à un jeu de société pour enfant. Laissons-les s’amuser, ils auront bien le temps d’apprendre.
Ma vision du jeu avec mon fils est plutôt dans le développement des interactions avec les autres, et surtout la recherche d’un jeu qui plaira à papa, à maman et à junior.
Et c’est vraiment pas simple.
On en a testé pas mal, sa ludothèque commence à déborder de l’armoire, et il y a du bon comme du moins bon. En gros, plein de jeux estampillés développement de l’enfant, apprentissage de telle ou telle notion, idéal pour tel âge, etc… On finit par s’ennuyer ferme et lui aussi. Il ne faut pas oublier que l’adulte est là pour cadrer le jeu, le faire découvrir à l’enfant et l’accompagner durant les parties. Pour que ça fonctionne il faut aussi un minimum intéresser le parent, et là j’ai l’impression que le bât blesse.
Ceux qu’on sort le plus souvent sont Dragomino, les Dominos, Uly & Polly, Zoo Run, et donc Ma Première Aventure. Même si ce n’est pas un jeu à proprement parler mais on y reviendra.
Pour nous, et là c’est notre cas personnel et chacun joue comme il le souhaite, mais le jeu avec notre fils se passe généralement juste avant ou juste après le dîner. Du coup, la journée a été longue pour l’enfant comme pour les parents, et ce moment privilégié en famille n’aurait pas d’intérêt si cela excitait Elias avant le coucher, ou si on s’ennuyait ferme autour de la table.
Et c’est là que Ma Première Aventure rentre en jeu, et remplit parfaitement ce rôle de livre/jeu, qui permet de passer un moment complice sur le canapé ou dans le lit, et remplace la traditionnelle histoire du soir.
C’est relaxant et permet d’emmener l’enfant dans l’univers et la thématique du livre, et de lui permettre de développer son imaginaire dans les rêves qu’il pourrait avoir la nuit. Pas d’excitation ou de frustration exacerbée. Et surtout il participe avec l’adulte.
Si vous avez déjà joué aux livres dont vous êtes le héros étant plus (ou moins) jeune, vous retrouverez quelques similitudes. Vous devrez faire des choix tout au long de l’histoire, qui vous permettront d’emprunter tel ou tel chemin, de récupérer tel ou tel objet, et d’arriver à la fin de cette histoire en faisant le bilan de vos choix. Par exemple pour La Courses des casse-cous, les choix que vous avez effectués durant l’aventure détermineront votre position sur la ligne d’arrivée. Dans ce jeu, si vous avez récupéré suffisamment de totems, vous aurez à nouveau apporté l’eau à votre village ! Mais pas d’inquiétude, les auteurs ménagent la susceptibilité de nos petits, et si vous ne terminez pas l’aventure en ayant récolté le maximum de totems/objets/autres, pas de panique, vous avez tout de même une fin heureuse qui peut surtout se terminer par :
« Bon, demain à la prochaine partie, on récupère tous les totems ! »
Alors bien sûr, au bout de quelques lectures/parties, l’histoire plaira certainement moins à votre bambin, et son enthousiasme s’en ressentira. Bah oui, quand il connaîtra par cœur (ou même avant d’en arriver là) tous les choix à faire pour l’emporter à la fin, il ne sera plus très intéressé pour faire l’aventure et c’est bien normal. Cela reste un libre-jeu, mais la qualité du matériel fait que même après plusieurs lecture intensives, les pages ne bougent pas et vous pourrez sans aucun doute le revendre/échanger/prêter/donner et faire la prochaine aventure !
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