Critique rédigée à l’aide d’un prototype fourni par l’éditeur.
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Once Upon a Line est un jeu de Dan Thouvenot & William Aubert, illustré par Vincent Lefevre et il est édité par Perte et Fracas, et sera distribué et traduit dans une autre langue que le Français par Lucky Duck Games.
C’est un jeu pour 1 à une infinité de personnes à partir de 14 ans pour des parties de 60 à 180 minutes environ (à une vache près, c’est pas une science exacte comme dirait le seigneur Karadoc).
Depuis des millénaires, vous, les Soufflerimes veillez sur l’humanité, la préservant de son extinction totale.
Mais la dernière tragédie a laissé des stigmates, les humains et la majorité des mammifères sont maintenant peu nombreux.
Seuls ont survécu (et ce sont étonnement bien adaptés) les insectes, à tel point que croiser des fourmis de 3 mètres et des papillons de 6 mètres n’est pas rare.
Les humains parviennent tant bien que mal à s’adapter, mais leur ingéniosité est toujours aussi vivace.
Ils réussissent à se réorganiser dans une toute nouvelle cité : Kell, et ils tentent de faire de leur mieux pour utiliser ces nouveaux insectes, bien plus gros, à leur avantage.
Pour cela ils utilisent une ressource précieuse : les « granules ».
Cette ressource sera au cœur des évènements qui vont se produire dans la cité de Kell, mais aussi dans d’autres contrées.
Mais voilà, une nouvelle extinction approche et c’est vous, Soufflerimes qui avez cette lourde mission de diriger les héros vers leur gloire ou au contraire, les faire sombrer dans le néant.
Vos choix vont impacter de manière permanente la vie des héros et leur environnement. Leur survie ou leur fin tragique ne sera que de votre fait.
Dialoguez, concertez-vous, décidez et gravez votre empreinte dans ce monde tout en prenant garde que la ligne de conduite que vous adopterez ne mène pas ce monde à son extinction totale.
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Mon avis
Je ne peux que remercier chaudement Dan, William et Lucky Duck Games de m’avoir fait confiance pour découvrir ce prototype du jeu et effleurer la surface de ce qu’il proposera. En effet, j’ai joué ce jeu avec mon épouse et nous avons tous les deux étés conquis par le jeu.
Pourquoi me direz-vous ?
Déjà pour sa narration, nous avons affaire ici à un jeu qui se jouera sous la forme de chapitres et où l’on peut sauvegarder la partie à tout moment en cours de chapitre ou en fin et la reprendre plus tard, malin quand on veut se lancer mais qu’on est dérangé ou simplement trop fatigué pour continuer !
La narration se fait en entrée de chapitre avec une introduction, puis au fil de notre avancée nous irons chercher des cartes qui continuerons de nous raconter les aventures de nos héros, ces aventures seront vécues et narrées selon vos choix.
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Ensuite nous avons affaire à un jeu dont les illustrations sont magnifiques (oui c’est un point subjectif, j’en conviens), mais ça aide pour l’immersion dans l’histoire !
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Et enfin parce que nous avons affaire à une mécanique jamais vue dans le monde du jeu de société moderne !
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Eh oui, rien que ça !
Le troll à deux têtes (©Dan Thouvenot) aux commandes de la création de ce jeu a décidé de créer tout un univers, mais aussi toute une mécanique de jeu !
Vous allez devoir jouer avec des mots sur une grille façon mots croisés (pas de panique, ici point de définitions tarabiscotées pour essayer de remplir des cases !).
Les cases sont déjà remplies et masquées par une encre à gratter.
Vous voyez le ticket que tonton Roger (pardon aux Roger qui me lisent) allait chercher chez le vendeur de clopes le dimanche matin dans l’espoir de faire fortune ?
Eh bah voilà, c’est la même chose, sauf qu’ici il y a de la couleur et que vous n’allez pas gratter dans l’espoir de gagner avec une chance sur 12 milliards (je grossis les traits hein) et que vous allez surtout partager une histoire avec vous-même si vous jouez en solo, ou avec les autres Soufflerimes si vous décidez de vivre l’histoire à plusieurs en coopération !
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Comme dit plus haut, vous aurez accès à des cartes, ces cartes vont vous raconter une histoire, vous donner des indices, et quand vous serez prêts, vous irez gratter sur la feuille du chapitre en cours différentes cases en respectant quelques règles bien sûr, pour essayer de trouver ces mots clés sur la carte.
Une sorte d’exploration littéraire.
Une fois un mot découvert, vous allez pouvoir prendre la carte correspondante ou alors, dans certains cas, améliorer les capacités de vos héros !
Je ne peux pas trop en dévoiler sans spoiler, mais sachez que c’est malin, que les phases de grattage sont vraiment plaisantes et qu’on aime vraiment découvrir si on a choisi le bon emplacement pour gratter ou si on risque de prendre une pénalité !
Car oui, il n’est pas question de gratter n’importe où comme un chiot qui cherche l’emplacement idéal pour enterrer son os, mais qui change d’avis toutes les 30 secondes !
Il faudra bien choisir car au moindre faux pas, la ligne de tragédie va se dévoiler et les pénalités vont tomber.
Héros blessés qui verront l’efficacité de leurs actions diminuer, nombre total d’actions du héros qui diminuent jusqu’au chapitre suivant, pertes de points d’utopie en fin de chapitre etc. etc.
Vos choix sont permanents et irréversibles.
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Je n’oublie pas mes compagnons d’armes solistes dans cet article !
Le jeu est totalement jouable en solo, c’est même, de mon point de vue, un jeu taillé pour le solo tant le choix des héros est libre et qu’il n’y a pas vraiment de tours de jeu prédéfinis !
Donc en solo, allez-y c’est du tout bon aussi !
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Le jeu est donc une campagne qui comptera 5 chapitres, il sera narratif et en legacy.
Si vous ne savez pas ce que veut dire legacy je fais un résumé :
C’est un jeu qui sera à usage unique et non rejouable, car en effet, après l’avoir gratté, impossible de revenir en arrière et de recoller les morceaux.
Si je ne suis vraiment pas adepte du concept à la base, je dois avouer que ce jeu s’y prête vraiment pour moi.
Et pourtant je trouve toujours que c’est dommage d’avoir un jeu qu’on doive jeter !
Mais pas de panique !
Lors de la campagne des packs de recharge seront disponibles (et après aussi je l’espère).
De cette manière, une fois que vous l’aurez utilisé et terminé, vous pourrez, soit le recommencer tant que vous avez des packs de recharge, soit le transmettre à une autre personne pour qu’elle en profite aussi !
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Rien n’étant jamais parfait, j’ai noté deux détails dont je me dois de vous faire part :
Le jeu est salissant sur une nappe, il faudra faire attention de ne pas sortir une nappe en tissu fragile ou qui tâche facilement, l’encre à gratter, une fois grattée, fait plein de cochonneries partout, prévoyez donc un aspirateur à main à proximité de la zone de jeu (bon, vu la mécanique c’est sûr qu’on le sait avant, mais quand-même, on va pas mal gratter, donc si on se laisse déborder, les adeptes de la propreté risquent de faire un malaise !)
Et, mais là c’est clairement une chose qui sera certainement améliorée puisque c’est un prototype et non pas le jeu définitif, le grattoir était par moments peu coopératif, il fallait appuyer fort ou revenir au milieu parce qu’il n’avait pas gratté toute la surface.
Détail et broutille, certes, mais je n’ai pour le moment trouvé rien d’autre qui m’ait déplu (mon épouse, elle, n’a que moyennement apprécié l’image de certaines bestioles, mais je n’en dis pas plus, vous saurez tout pendant la campagne !)
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Donc, c’est un grand oui pour moi, immersif, novateur en termes de mécaniques et graphiquement superbe, il a tout pour me plaire !
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Disponible ici : 
Pledge jeu de base + 1 extension : 39€ hors fdp
Pledge jeu de base + 3 extensions : 89 € hors fdp