Blackrock Games est un créateur et distributeur de jeux de société depuis 15 ans déjà ! Un reportage vient tout juste de leur être consacré à l’occasion de cet anniversaire, et vous pouvez le découvrir ici :
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Je vais essayer de faire court pour parler un maximum de ce que j’ai vu, mais il faudra quand-même du temps pour tout lire, je préviens !
J’ai parfois oublié de prendre des photos, donc certaines images seront issues du site de l’éditeur ou plus généralement d’internet !
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The Art Project.
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On va commencer par mon jeu le plus attendu parmi ceux que j’ai joués ce jour-là ! Un jeu de Florent Siriex et Benoit Turpin et avec Vincent Dutrait aux graphismes. Il arrive au mois de septembre ou octobre chez Lumberjack Studio.
Dans ce jeu coopératif, on incarne des agents d’une brigade chargée de récupérer des œuvres d’art volées par une organisation criminelle nommée « la main blanche ».
La communication est le cœur du jeu, il se joue en solo et jusqu’à 6, et est basé sur un système ingénieux de gestion de cartes qui nous servent d’indices pour trouver les œuvres d’art ; on en possède tous 2 et on ne doit en jouer qu’une, mais attention de ne pas jouer sans se concerter, sinon la défaite guette !
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- S’il faut payer des ressources et que nous n’en avons plus, c’est la défaite.
- Si la main blanche s’empare de 4 villes, c’est la défaite.
- S’il n’y a plus de cartes indice, c’est la défaite.
- Si un personnage perd tous ces cœurs, c’est la défaite (cœurs qui sont aussi des joker quand nous sommes à court de ressources).
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Il faudra se déplacer, gérer nos cartes, combattre la main blanche et recruter des alliés pour s’en sortir.
6 pays différents sont prévus dans la boite de base, chacun avec ses règles et spécificités et la difficulté est adaptée à la carte.
On peut aussi augmenter la difficulté du jeu en réduisant les cœurs que nous avons en début de partie.
Entre la DA aux oignons de M. Dutrait, qui rappellera un film ambiance années 80, la mécanique très agréable et la tension induite par les possibilités de défaite, plus les différentes cartes pour varier les challenges, le jeu m’a clairement tapé dans l’œil et c’est une excellente découverte pour moi !
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ArcheOlogic
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On poursuit avec un autre gros kiff qui est ArcheOlogic. Un jeu de Yoann Levet qui est illustré par Pauline Detraz. Il arrive aussi en septembre ou octobre chez ludonaute.
On trouvera un soupçon de Turing Machine dans ce jeu de déduction et de polyominos. Une piste de désignation de tour à la patchwork où la personne la plus à la traine jouera en premier et des illustrations magnifiques pour un plaisir de jeu immédiat avec des règles simples et efficaces.
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Une série d’indices nous est donnée au début de la partie, puis, tour à tour, nous allons devoir interroger la machine pour avoir des indices qui vont nous coûter du temps ; plus on veut d’indices précis, plus le temps demandé sera long, donc moins on pourra jouer pendant que les autres pourront avoir moins de détails, mais en plus grande quantité.
Une fois qu’on pense avoir trouvé la solution on va placer nos bâtiments (les polyominos) et déclencher la fin de notre partie.
Si c’est une bonne déduction vous remporter la partie, sinon vous êtes éliminés et les autres continuent de jouer.
Trouver l’équilibre et faire les bonnes déductions sera la clé de la victoire. Le jeu est prévu pour être jouable en solo et jusqu’à 4. C’est simple, ça demande de la réflexion, c’est joli et la rejouabilité est infinie puisqu’on pourra créer nos challenges et qu’une appli existe pour valider les solutions et proposer de nouveaux défis ainsi que des défis quotidiens !
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Hérédity
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Puis on va passer à un jeu en campagne narrative et coopératif qui m’a beaucoup plu et qui se nomme Hérédity. Un jeu de Jerome Cance et Laurent Kobel et pour les illustrations Tania Sanchez Fortun.
Un jeu dont l’esthétique m’a beaucoup plu et qui m’a donné envie de me mettre à table (pour jouer hein, je n’étais pas en train d’être cuisiné par un poulet !) et de voir ce que propose ce jeu. C’est donc un jeu prévu pour jouer en solo et jusqu’à 4 en totale coopération.
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On va jouer les 4 membres d’une famille et tenter de survivre dans un monde post apocalyptique où la violence semble être de mise. Mais, à la manière d’un jeu vidéo, nos choix et actions vont avoir une répercussion sur la suite et la fin du jeu.
Il est donc rejouable puisqu’il existe environ 10 fins possibles à voir et qu’il est pensé pour qu’on ne s’ennuie pas avec des variations d’ambiance dans le déroulé.
Le premier chapitre (sur les 5) sera une phase de survie pure alors que le second chapitre sera plus orienté enquête (je n’en sais pas plus, je ne veux pas de spoil), le troisième chapitre sera orienté sur une course poursuite, bref, le tout est fait pour qu’on ait envie d’aller au bout de la campagne, parce que très souvent, soyons honnêtes, nous commençons des campagnes pour ne pas les terminer…
Donc voilà encore un jeu qui m’intrigue, qui avait déjà bien intrigué aussi Thibault avant moi et nous sommes vraiment tombés sous le charme aussi de cette ambiance, qui rappellera certainement par moments le côté psychologique d’un This War of Mine.
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Il arrivera en octobre.
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Traitres à bord
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Poursuivons sur du plus léger. Embarquez sur un vaisseau pirate où certains membres veulent récupérer une part du butin, tout le butin même !
C’est un jeu de Jean-Xia Chou et les illustrations sont de Laura Bazzoni.
Un jeu d’identités secrètes, de bluff et de guessing, mélange de Loup Garou de Thiercelieux, de Bang et autres jeux du style qui ont été la source d’inspiration, Traitres à Bord propose d’incarner un pirate ou un mutin (avec une touche de Secret Hitler dans la DA et le choix des inscriptions sur les cartes rôles).
Les pirates doivent trouver les mutins et les éliminer, et le ou les mutins vont devoir éliminer les pirates ou simplement pourrir le trésor, pour faire perdre la partie aux pirates.
Une mécanique simple et connue : 3 cartes en main, on en joue une, on pioche et on passe au suivant. On peut communiquer sur tout ce qu’on a en main, donc forcément mentir sans vergogne ! Et lorsqu’on place une carte dans le trésor, face cachée, on annonce sa valeur qui sera soit de -2, 0 ou 1.
Donc en toute logique un mutin n’a aucun intérêt à annoncer qu’il place un -2, mais pourra dire qu’il place un 0 ou un 1 et mettre un -2 !
Des cartes actions sont prévues pour modifier le cours du jeu, consulter une partie du trésor et surtout poser des planches devant la ou les personnes qu’on suspecte d’être des mutins.
Au bout de 3 planches, c’est l’élimination et l’identité du supplicié est révélée.
Si c’était un mutin, c’est super.
Si c’était un pirate et qu’il reste autant de mutins que de pirates, les mutins l’emportent !
Autre moyen de terminer une partie : un pirate pense que le coffre est suffisamment rempli et va révéler son identité.
Vérifier si l’objectif (en fonction du nombre de joueurs) est atteint et si c’est le cas, les pirates l’emportent, sinon les mutins l’emportent !
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C’est prévu pour 3 à 8 personnes, ça débarque en septembre et c’est vraiment bien amusant pour peu qu’on rentre dans le jeu et qu’on s’accuse les uns les autres.
Comme toujours, ce sont les joueurs qui feront l’ambiance.
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Et enfin j’aimerais parler de jeux de culture générale ! Ne fuyez pas, ce n’est pas le Trivial Pursuit voyons !
Commençons par :
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Trou Noir
Un jeu de Ben&JB et avec Anto aux illustrations. C’est ATM gaming qui édite.
Un jeu qui estime que nous avons un QI de départ en arrivant dans la partie à 200.
Puis des questions de tout genre nous seront posées et à chaque mauvaise réponse, notre score va chuter d’un nombre de points noté sur la carte en fonction de la difficulté de la question, pour atteindre des QI d’un certain D.Trump, d’une huitre ou pire…
La première personne qui tombe à zéro perd la partie. Donc on tentera de rester à un niveau correct, mais les questions seront parfois fourbes et on risquera de perdre des points rapidement. Aucune limite de joueurs pour ce jeu qui pourra se jouer individuellement ou en équipe et qui arrivera au mois de septembre.
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Chroni
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Enchainons avec Chroni, un jeu que je ne connaissais pas du tout et qui rappelle énormément Timeline. Mais Chroni est en fait un jeu plus ancien que Timeline et dont je n’avais jamais entendu parler. Le concept est le même, on pioche une carte qui est en lien avec un thème (arts, histoire, culture générale, inventions etc…) et on va devoir placer cette carte sur une frise chronologique que nous allons établir au fur et à mesure.
La différence avec timeline réside dans le fait que chaque carte contient des informations sur l’objet, l’œuvre, l’évènement, etc. qu’elle décrit.
Donc, côté culture c’est quand même meilleur qu’un Timeline qui se contente uniquement des dates sans plus d’informations.
Chroni est un jeu de Grégory Pailloncy et il est édité par Scorpion Masqué.
Je n’ai pas pris de photos car je n’ai pas pu jouer au jeu et qu’il était encore à l’état de prototype assez « basique », mais ça n’enlève rien de l’intérêt qu’il a suscité chez moi !
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Parmi les deux autres jeux que j’ai pu jouer et pour lesquels je n’ai pas pris de photos on retrouve Quickshot.
Le jeu est de Seiji Kanai et il est illustré par Pauline Détraz et édité chez Bankiiiz. Il est prévu pour septembre.
On sent une inspiration très « love letterienne » dans ce jeu où il faudra être la dernière personne avec une carte en main et en éliminant les autres en jouant des cartes avec une valeur et une action possible.
La personne désignée premier joueur va poser une carte face visible, les autres joueront une carte face cachée et les cartes seront toutes révélées en même temps.
Ensuite, en commençant par la carte de plus faible valeur et en continuant dans l’ordre croissant, on applique les capacités de chaque carte jusqu’à ce qu’une seule personne reste en jeu.
Elle remporte la manche et devient premier joueur pour la manche suivante.
On recommence pendant 4 manches et la personne qui possèdera la carte leader à la fin de cette manche gagnera le jeu.
Simple, rapide et efficace.
Je n’ai pas joué à Love Letter standard, mais à la version Star Wars et je dois dire que je n’ai pas senti l’intérêt du jeu ; par contre, j’ai bien apprécié Quickshot que j’ai joué à 4 ! Le jeu se joue de 3 à 7.
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Et enfin on termine avec Nekojima.
Un jeu d’adresse pour 1 à 5 personnes.
C’est un jeu de David Carmona, Karen Nguyen et qui est illustré par Gilles Warmoes. L’édition est assurée par Unfriendly games et l’arrivée du jeu est prévue pour octobre.
Le concept est simple : un sac avec des cubes, des poteaux en bois reliés par une ficelle, des figurines de chats et un plateau qui représente différents quartiers d’une ville dont le réseau électrique est en construction, on rajoute un sac pour piocher des cubes qui vont nous donner une contrainte de placement et il nous faudra placer les poteaux et éventuellement des chats en suspension sur les cordes sans les faire tomber.
La première personne à faire tomber un élément ou à lui faire toucher le sol a perdu ! On ne peut plus simple !
Ce qui m’a attiré, outre le matériel en bois de belle qualité et le design très sympa, c’est la simplicité des règles, le fait qu’on puisse jouer en solo, en compétition ou en coopération, au choix ! Moi qui n’était pas emballé sur le papier en lisant le résumé, je me suis pris au jeu ! (Tellement que j’ai oublié de prendre des photos !)