Convoyeur très spatial (space shipped en shakespearien) fait partie de la gamme des micro games éditée par Matagot. des jeux au format porte-cartes et qui tiennent dans la poche, idéal dans l’avion ou dans le train.
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Dans ce jeu, nous incarnons un commerçant interplanétaire, et le but sera d’arriver à collecter 2 xénocristaux en achetant bon marché et en revendant plus cher des ressources, tout en améliorant son vaisseau et son équipage. Et ce avant votre ennemi juré ! C’est donc une course à la richesse qui s’annonce plutôt difficile et parsemée d’embûches.
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La mécanique reprend donc un système de “pick & delivery” (ramassage & livraison, in french) assez intelligent, donc on reparlera juste après la présentation de la mise en place.
Celle-ci demande d’utiliser toutes les cartes et d’aménager différentes zones :
- A gauche, votre vaisseau, équipage, équipement et mégacrédits
- A l’extrème droite, votre ennemi
- Sur la rangée haute du milieu, des ressources
- Sur la gauche de la rangée basse du milieu, 3 cartes rencontres
- Sur la droite de la rangée basse du milieu, 3 cartes Equipements (bouclier, vaisseau, équipage, etc)
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A noter que les cartes sont recto-verso et seront pivotées ou retourner selon leur emplacement, qui va évoluer à chaque tour.
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Un tour de jeu respecte les étapes suivantes :
- On résoud une rencontre orbitale (le haut de la carte de gauche des rencontres)
- Puis une rencontre planétaire (le milieu de la carte du milieu des rencontres)
- Vient ensuite la possibilité d’acheter ou vendre des ressources ou acheter des équipements (et la carte située à droite des rencontres donne les prix d’achat / vente des ressources sur le marché)
- Enfin :
- on bouge la carte de droite des rencontres à gauche des équipements
- On déplace la carte de droite des équipements à gauche des ressources et on la pivote
- Et finalement, on transfère la carte la plus à droite des ressources à gauche des rencontres et on la retourne. Attention, si un xénocristal est concerné par ce dernier déplacement, on pivote de 90° la carte ennemi
Les rencontres sont très souvent négatives et on perd souvent de l’argent ou on prend des dommages.
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Acheter / vendre des ressources est vital et le fait d’avoir 3 cartes rencontres permet de savoir quel est le prix actuel d’une ressource et son évolution pour les 2 prochains tours. On essaiera donc d’acheter des ressources à un prix bas pour les revendre plus cher un prochain tour (ici, par exemple, l’astéroïde et le liquifuel, qui sont respectivement à 2M et à 5M, vont passer à 3M et 6M au prochain tour. Le gain est faible mais c’est le seul moyen de gagner un peu de crédits).
Attention toutefois : vous ne pouvez pas acheter plus de ressources que ne peut contenir votre vaisseau.
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Acheter un xénocristal est très cher, 20M crédits. Et lorsqu’un xénocristal arrive à la fin de la ligne, cela oblige à pivoter la carte “Ennemi”. Celle-ci démarrant à 4, on aura plusieurs tours devant nous pour qu’elle pivote de nouveau. Si elle est à 1, on glisse un xénocristal en-dessous de la carte “Ennemi”, et on retourne cette dernière. Il nous restera donc peu de tours avant que l’ennemi ne gagne.
Et il ne faudra pas non plus oublier d’améliorer son équipement afin de résister le plus longtemps possible, augmenter sa capacité de stockage, produire du mégacrédit ou éviter certaines rencontres.
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A gauche, nos “quartiers”, avec notre nombre de mégacrédits, notre vaisseau, équipage et équipement.
A droite, les équipements disponibles à l’achat.
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Mon opinion
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Je suis plutôt adepte des micro games, par la simplicité de leurs règles / mécaniques et le peu de place qu’ils prennent.
Néanmoins, ce Convoyeur très spatial est très / trop punitif. Sur la petite dizaine de parties jouées, je n’ai pas une seule fois réussi à gagner. Gagner des mégacrédits est très compliqué, surtout quand le destin s’acharne à vous mettre des bâtons dans les réacteurs pendant les rencontres.
De plus, la traduction est assez mal faite. J’ai dû aller consulter la règle en VO sur BGG pour comprendre certains points. Et franchement, pour des règles aussi courtes et simples, c’est vraiment un gros carton rouge à adresser à Matagot, car ce n’est pas le seul titre ces derniers temps à souffrir d’approximations, qui peuvent nuire à la compréhension des règles (et en plus dans un contexte où beaucoup de français ne comprennent pas ou peu l’anglais)…
Ceci dit, je vais persévérer car le thème m’intéresse, la mécanique est chouette, que le temps de mise en place est très court, et qu’en tant que joueur solo, perdre fait partie de l’apprentissage (coucou “This War of Mine”).
Mais sa difficulté va pousser plus d’une personne à le revendre ou lui faire prendre la poussière. Je lui préfère de loin “Au griffon fon fon”, de la même gamme, et autrement plus accessible.
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Prix constaté : 6,90 €