Bon j’avoue j’étais passé à côté … Il y a trop de sorties, ça commence à se savoir.
Reste que je considère tout de même faire tout mon possible pour m’informer des sorties, me tenir au courant de la chose ludique, mais rien à faire, j’ai aucune souvenance de ce jeu… La faute à une communication limitée ? Même quelques mois après sa sortie, il est vrai qu’on trouve encore peu de posts ou d’articles sur ce jeu.
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Pour le coup j’ai fait mon « mouton » et, quand j’ai vu les nominés au Spiel 2020 avec Nova Luna dedans, j’ai voulu me faire mon idée sur ce jeu du bon vieux Rosenberg. Et même si ce n’est pas rare de voir dans cette sélection faite par et pour nos cousins teutons, des jeux assez obscurs ou des jeux propres aux goûts de nos voisins, ça vaut parfois le détour.
Le jeu est prévu pour 1 à 4 joueurs, à partir de 8 ans et pour une durée de 30 minutes.
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Le pitch est un peu mystique, avec l’influence de la nouvelle Lune sur la vie sur Terre, et son impact sur les marées. A vous de planifier vos choix et de composer avec ce que le cadran lunaire a à vous offrir !
Alors, que vaut cette collaboration battavo-teutonne ?? C’est ce qu’on va voir !
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Le matériel :
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Un cadran lunaire très chouette, 68 tuiles sobres et efficaces, 84 jetons en bois basiques et 1 pion lune.
On va à l’essentiel, pas besoin d’en faire des tonnes, c’est du jeu abstrait … 😉
C’est homogène, sympa dans son style, ça permet aussi de ne pas faire augmenter le prix du jeu avec du matos inutile.
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A quoi ça ressemble ?
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Comment on joue?
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A chaque fois que vous accomplissez un objectif d’une de vos tuiles, vous y posez un jeton. Votre but est de poser tous vos jetons avant les autres.
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Vous allez donc à tour de rôle prendre des tuiles sur le cadran lunaire, en fonction de la position de votre jeton sur ce cadran. Vous aurez le choix entre les 3 prochaines tuiles situées après votre jeton.
Un peu comme dans Patchwork …
Les tuiles sont composées d’une couleur de base, d’objectifs que vous essaierez de remplir, et d’un nombre en haut à gauche. Plus le nombre de la tuile est élevé, plus la difficulté pour remplir ses objectifs est élevée.
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Ordre du tour
Premier point très intéressant selon moi (j’en parle tout de suite pour ne pas vous perdre en route), c’est l’ordre du tour qui n’est pas un basique sens horaire, mais plutôt dicté par la position de votre jeton. Lorsque vous sélectionnez une tuile, vous avancez votre jeton autour de ce cadran du nombre indiqué sur la tuile.
Et c’est ça qui est top, parce que si vous sélectionnez une tuile avec peu de PV, et que vos adversaires en ont pris avec des PV élevés, avancer votre jeton en prenant une tuile pourra tout de même vous laisser derrière eux sur le cadran.
Et devinez quoi ?
Vous rejouez !
Magique …
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Le 2ème effet kiss-cool c’est que, si vous arrivez sur une case déjà occupée par le jeton d’un autre joueur, vous posez votre jeton au-dessus de ce jeton.
Et vous rejouez !
De quoi faire rager vos adversaires, je vous l’assure !
Un peu comme dans Patchwork en fait …
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Objectif Lune
Vous devrez poser vos tuiles de manière adjacente horizontalement ou verticalement à une tuile déjà posée. Chaque tuile propose entre 0 et 3 objectifs, + ou – difficiles à réaliser.
Un objectif est réalisé si les couleurs qu’il requiert correspondent aux couleurs des tuiles adjacentes horizontalement ou verticalement, dans le nombre d’exemplaires requis par l’objectif.
Quelques exemples valent mieux qu’une longue explication :
– quand on valide un objectif on pose un jeton dessus –
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Voici donc le sel du jeu, à savoir vous creuser les méninges dans ce puzzle-game, sélectionner les tuiles compatibles avec celles que vous avez déjà, coordonner vos placements et valider vos objectifs.
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Dès qu’un joueur parvient à poser tous ses jetons sur ses tuiles, il remporte la partie et le jeu se termine.
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Mode solo
Il m’arrive de jouer parfois en solo, pas souvent je dois dire (quoi que durant cette période de confinement…). Là, j’avoue, j’ai trouvé le mode solo inintéressant au possible, il m’a juste permis de faire quelques tours de jeu pour mieux appréhender les règles pour les expliquer aux copains lors des « vraies » parties à plusieurs.
Les règles sont d’ailleurs différentes en solo et en multi, les points indiqués sur les tuiles sont dorénavant des PV, il n’y a plus ce qui fait l’intérêt du jeu, c’est à dire l’ordre du tour lié au déplacement des jetons sur le cadran lunaire (normal me direz-vous, il n’a plus lieu d’être en solo). Du coup, ça perd tout de même sacrément de son charme …
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VERDICT
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On est dans l’abstrait, la pose de tuiles et la réalisation d’objectifs. Rien d’extraordinaire, surtout pour cet auteur qui a déjà proposé ce genre de mécaniques avec Patchwork, mais quelques additions bien senties relèvent l’intérêt.
Patchwork justement, parlons-en. Le jeu a une très belle cote auprès des joueurs généralement, mais c’est un jeu à 2. Était-ce une raison suffisante pour que Uwe remette le couvert (avec l’aide de Corné) et ose se plagier lui-même ??? A vous de voir si la chose mérite sanction à vos yeux.
C’est plus simple puisqu’il n’y a pas de monnaie/boutons à gérer, mais plus complexe car les objectifs sont plus corsés à remplir (selon moi). Alors, lequel choisir ? On dira qu’il n’y a pas de comparaison puisque Patchwork sera tip top à 2, Nova Luna intéressant entre 3 et 4 joueurs… Quel malin tonton Uwe ! Et diablement malin puisque sur le livret de règles, on peut lire « Selon une idée originale de Corné van Moorsel ». La boucle est bouclée, c’est le crime parfait 😉
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Mais, fort heureusement, tout le monde ne connaît pas Patchwork, donc retournons compter nos moutons, pour avoir la Lune en tête, ou plutôt la tête dans la Lune. Si vous cherchez un jeu simple à expliquer, mais pour lequel il faudra tout de même faire chauffer ses neurones pour réaliser ses objectifs, avec quelques bonnes idées comme cet ordre du tour bien malin, alors Nova Luna peut vous plaire ! Ah oui, faut pas trop être regardant sur l’esthétique et se contenter d’un truc épuré mais homogène.
Mine de rien ça représente de sacrés avantages pour pas mal de joueurs !
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Si je prends cette tuile et que je la pose ici, elle m’aide pour cet objectif, mais me bloque pour l’autre. Par contre, si je la mets là, je réalise tout de suite 1 de ses objectifs, et je suis en bonne voie de réaliser l’autre objectif bien balèze de la tuile là-bas ! En + je n’avance que de 3 sur le cadran lunaire et je peux rejouer avant ce trich*** de Davouss !!! Allez c’est plié, je prends celle-ci !
Bienvenue dans Nova Luna.
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Punto est un jeu de combinaisons de cartes créé par Bernhard Weber, illustré par Nadine Hauser, édité par Game Factory, et distribué par Atalia.
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Prévu pour 2 à 4 joueurs, à partir de 7 ans et pour une durée inférieure à 30 minutes.
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Disons-le tout net, Punto est un jeu qui a tout pour lui.
Il est très abordable.
Rapide.
Stratégique.
Il tient dans une petite poche.
Son coût est très modéré.
Et on a envie d’y rejouer, tellement il est facile de le sortir et rapide à mettre en place.
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A quoi ça ressemble:
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Comment on joue?
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Le jeu contient 72 cartes de 4 couleurs différentes (2 séries numérotées de 1 à 9 par couleur).
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Pour l’emporter, il faudra poser 4 cartes de la même couleur côte à côte, pour former une rangée, colonne ou diagonale.
Point barre.
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A 2 joueurs, chacun reçoit toutes les cartes de 2 couleurs.
A 3 joueurs, chaque joueur reçoit toutes les cartes d’une couleur et 6 cartes de la 4ème couleur, la couleur neutre. Cette dernière ne compte pas pour la victoire.
A 4 joueurs, chacun reçoit toutes les cartes d’une couleur.
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On mélange ses cartes et on forme une pile face cachée devant soi.
Le 1er joueur retourne la 1ère carte de sa pile et la pose au milieu de la table.
Le joueur suivant retourne sa 1ère carte, et la pose selon les règles suivantes:
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en juxtaposant un côté ou un angle à une carte déjà posée.
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en superposant la carte sur une déjà posée sur la table. Le nombre de points de la carte superposée doit être supérieur à celui de la carte déjà posée (la couleur n’a pas d’importance).
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Les cartes doivent tenir dans un carré de 6 x 6 cartes maximum.
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Dès qu’un joueur a réussi à disposer 4 cartes (5 à 2 joueurs) de la même couleur côte à côté, il remporte la manche.
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On peut aussi jouer en équipes de 2 joueurs, les joueurs d’une équipe se partageant les cartes de 2 couleurs.
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VERDICT
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Ne vous fiez pas à son côté minimaliste et simpliste. Punto cache bien son jeu.
Oui il s’agit d’un jeu très simple à comprendre, et à expliquer.
Oui il s’agit d’un jeu dont 1 manche (et même une partie si la personne en face se fait détruire par son adversaire) peut durer 5 minutes.
Non il n’y a pas + de règles que celles énoncées + haut dans l’article, et non ce n’est pas grave.
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Parce que vous allez pouvoir balader Punto n’importe où, il deviendra l’un de vos meilleurs accessoires de vacances, il pourra toujours traîner dans votre sac ou dans votre voiture, vous ne vous retrouverez plus jamais sans jeu pour jouer!!!!
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Mais surtout, vous aurez envie d’en refaire une petite, d’essayer de battre votre adversaire qui vient de vous atomiser 3 parties de suite, vous essaierez diverses stratégies, vous jouerez dans votre coin, ou directement agressif envers votre adversaire. Vous essaierez de comprendre sa logique, pour parfois vous apercevoir qu’il n’en a pas, et ça vous frustrera encore + …
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Punto est un puissance 4 sous acides. Mais ne pensez pas y trouver un jeu hyper excitant ou dynamique. Il est simple, abordable, stratégique et tellement attachant! Il faut le prendre comme il est, un jeu qui peut VRAIMENT convenir à tout le monde, joueurs, non-joueurs, hardcore gamers ou n’importe qu’elle autre appellation barbare, grands-mères, enfants, inconnus ou amis, bref vous avez compris l’idée …
Fabien.
Cet été mon jeu du moment entre potes c’est Punto Parce que quand tu dis « un p’tit Punto? » au resto, à la plage, à l’apéro ou entre deux parties la réponse est toujours oui!
Les parties s’enchaînent, ça râle, ça s’engueule en se marrant, c’est toujours le même qui a de la chance, impossible de gagner autrement qu’au talent. Mais pourtant on y retourne, on réfléchit et on joue stratégique parce que « moi je suis un stratège je mise pas tout sur la chance »
La boîte est un 4×4 des sacs à dos, des sacs à main et des poches de short! On peut l’emmener partout elle est en métal et elle résiste!
Punto pour moi c’est un grand oui! Allez je vous laisse je retourne en faire une petite « dernière ».
Romain B.
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Santorin est une île grecque bien connue pour ces dômes bleus sur des maisons blanches.
Santorini emprunte cette architecture originale et vous propose de construire un village de l’antiquité. Extrêmement simple et facile d’accès, Santorini réussit la performance d’être aussi un jeu très profond et stratégique. Avec vos architectes que vous allez déplacer sur le plateau, vous devrez construire des bâtiments et leurs dômes bleus, et être le premier à atteindre le haut du 2ème étage avec votre personnage.
On ajoute une dose de pouvoirs mythiques et magiques inspirés de la mythologie et voilà le travail!
Développé par Dr. Gordon Hamilton, illustré par Line Cossette et David Forest, édité par Roxley Games et Spin Master.
Prévu pour 2 à 4 joueurs (mais soyez égoïstes et profitez-en à 2 c’est là que le jeu prend toute sa splendeur), à partir de 8 ans et pour une durée de 30 minutes environ.
Allez on passe tout ça au crible!
Comment on joue?
Le plateau est constitué d’une grille de 5 x 5 cases.
Chaque joueur dispose de 2 architectes qu’il devra déplacer sur le plateau pour construire les maisons sur une case adjacente. En commençant par le rez-de-chaussée, le 1er étage, le 2ème et enfin le dôme bleu (qui termine la construction d’un bâtiment).
Pas besoin d’être du métier ou portugais jusque là… 😉
Vous allez pouvoir monter, ou descendre les étages déjà construits avec votre personnage, puisque le but est de le faire atteindre le haut du 2ème étage.
Jeu de placement par excellence vous l’avez bien compris, Santorini va mettre vos nerfs à rude épreuve et vous demander de surveiller l’ensemble du plateau.
Puisque les personnages ne peuvent monter que d’un étage à la fois il va falloir construire en escalier autour de vous pour monter tout en haut. Tout ceci pendant que votre adversaire essaiera de construire plus vite, ou de construire un dôme sur le dernier étage, vous empêchant par la même occasion de monter sur le bâtiment, et donc de recommencer ailleurs.
Il s’agit d’un jeu rapide, ou l’on joue en réaction de son adversaire, la plupart du temps (tout au moins pour 1 des joueurs selon toute logique).
Les pouvoirs divins
Chaque joueur va récupérer au début du jeu des cartes pouvoirs qui vont changer la donne au niveau du jeu. Certaines vous permettront de construire 2 étages à la fois au lieu d’1, de descendre du haut d’un bâtiment en 1 seul mouvement, effectuer un mouvement sur une case occupée par un personnage et le repousser du même coup, construire un dôme à n’importe quel niveau (même sur le sol directement), etc…
Ces cartes apportent du fun au jeu, c’est indéniable.
Du bordel aussi.
Honnêtement le jeu se suffit à lui-même. C’est déjà un bon casse-tête, pas besoin d’en rajouter selon moi.
Après le public plus jeune pourra apprécier ces pouvoirs divins et leurs conséquences catastrophiques sur la stratégie d’un joueur, et apporteront un peu d’humour au jeu.
Mais je vous conseille de bien tester le jeu sans les pouvoirs, avant de les ajouter si vous le souhaitez.
VERDICT
Mission réussie pour Santorini qui se vend comme un jeu où les règles s’apprennent en 30 secondes.
C’est un oui!
Bravo!
Et oui c’est super simple, super abordable, super convivial … super!
Joueurs, non joueurs, mamies, enfants, un vrai jeu qui peut plaire à tout le monde.
C’est rare!
Parce qu’en plus c’est un bon jeu! Avec un matos qui déchire, des figurines toutes mignonnes, des illustrations sur les cartes vraiment chouettes!
Bref un vrai bon jeu!
Après il faut le prendre comme il est, un jeu simple, abstrait et rapide. On joue souvent en réaction aux actions de l’adversaire. Pas vraiment la peine d’avoir une stratégie à 10 tours d’avance, il y a de grandes chances qu’elle tombe à l’eau dès le 1er tour.
on cogite, on fulmine, on essaye d’embêter l’adversaire, on fait tout pour lui compliquer la tâche, on réfléchit, on tend des pièges …