Cette critique a été rédigée à l’aide d’une boite fournie par l’éditeur que nous remercions.
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Il était une fois.
Ainsi pourrait commencer chaque tour de jeu de Memoria Bluff, car le jeu est fait pour que vous racontiez une histoire.
Le concept est simple : 2 manches. Lors de la première, il faudra raconter des souvenirs que vous avez vécus liés à des cartes qui seront disposées sur la table ; placez une carte sur la table avant de débuter la narration de votre souvenir pour signaler si ce souvenir est réel et qu’il est le vôtre, ou s’il contient une part de vérité et de mensonge, voire que vous avez carrément pipeauté le souvenir de A à Z.
Une carte pour la vérité pure et une carte pour une vérité teintée de bluff ou d’un mensonge éhonté !
Une fois le souvenir raconté, les personnes autour de la table votent à bulletin secret, en plaçant la carte Memoria s’ils pense que vous dites toute la vérité, rien que la vérité (pas besoin de lever la main droite et de jurer !) ou la carte bluff pour une demi vérité (ou un mensonge !).
Des points sont marqués par ceux qui ont vu clair dans le jeu de la personne racontant son souvenir et des points sont marqués par l’auteur du souvenir qui a réussi à faire se tromper ses auditeurs.
Quand tout le monde a raconté un souvenir et engrangé des points, on joue une seconde manche plus courte et avec moins de cartes disponibles (une seule en fait) et le jeu est terminé !
On compte les points finaux et on voit qui est le meilleur bluffeur car, oui, tout est question de bluff.
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Vous reprendrez bien une petite salade de bluff ?
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Car, oui, le but du jeu est clairement de bluffer les autres, raconter la vérité d’une manière qui laisse à penser que votre souvenir ne peut pas être réel.
Mentir sur un souvenir qui semble tellement réel qu’il passera sans soucis.
Voilà ce qu’il faudra faire, car vous marquerez plus de points pour toute personne qui se trompe sur le fait que vous ayez dit la vérité ou que vous ayez menti.
Il faudra donc être efficace et rusé car, plus les personnes vous connaissent, plus elles pourront vous percer à jour !
Mais il faut aussi être particulièrement attentif à ce que vous direz quand vous mentirez car, à l’issue de votre premier souvenir, tout le monde pourra vous poser une question (à raison d’une question par personne) pour tenter de vous déstabiliser ou de voir si vous confirmez bien votre version !
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Un jeu qui invite à l’échange et à la découverte des autres.
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Ce jeu a une place particulière dans mon cœur car, non seulement il séduit quasiment tout le monde (je n’ai eu que deux retours négatifs dessus, mais uniquement parce qu’une personne n’est pas à l’aise avec le fait d’imaginer des choses ou de « mentir » avec des souvenirs et l’autre parce que, suite à des traumatismes vécus, il n’est pas vraiment bienvenu de raconter des pans de sa vie sans faire remonter des choses trop douloureuses), mais surtout, il permet d’apprendre à mieux connaitre les personnes qui jouent et qui vont nous raconter des souvenirs, tantôt amusants et drôles, tantôt plus touchants.
Le jeu incite vraiment à se parler, interagir les uns avec les autres et à la bienveillance quand-même !
Je l’ai fait découvrir à quelques dizaines de personnes qui se connaissaient plus ou moins et parfois qui ne se connaissaient pas du tout et malgré tout, jamais il n’y a eu de remarques blessantes, de railleries, mais toujours de la bienveillance et de l’humour, un peu comme si on était dans une bulle bienveillante le temps du jeu.
Aucun autre jeu n’a eu ce pouvoir jusqu’à maintenant !
Et en plus, on pourra être surpris par des anecdotes qui nous seront racontées.
Je ne résiste pas à vous livrer celle d’un ami :
Il nous raconte qu’un jour il a été flashé à 89Km/h par un policier alors qu’il était…à vélo…
Il enchaine par le fait que le policier ne savait pas comment gérer la situation car, non seulement mon ami n’a pas le permis de conduire un véhicule car il est handicapé et n’a jamais pu le passer (une jambe bien amochée) et qu’en plus, c’est tellement improbable d’être à une telle allure sur un vélo qu’il n’avait aucune idée de quoi faire, donc il a laissé partir mon ami sans rien d’autre qu’une mise en garde sur la prudence.
Alors, à votre avis, Memoria ou bluff ?
Si comme beaucoup d’entre nous vous avez dit bluff, c’était bien tenté, mais c’est perdu !
En effet mon ami était dans une descente et il possède un vélo en fibre de carbone ultra léger.
Entre la pente très abrupte et son envie de voir s’il pouvait allait vite, tout était vrai !
Voilà le genre de souvenirs qu’on peut entendre et qui nous permet de mieux connaitre ces personnes avec qui nous allons partager un moment !
Entre ça et les illustrations vraiment réussies, qui donnent l’impression de voir des rêves très colorés, Memoria Bluff est un jeu qui ne m’avait pas emballé plus que ça sur le papier, mais qui a fait mouche auprès de quasiment tout le monde.
C’est un jeu que je ne me lasse pas de faire découvrir dès que j’en ai l’occasion !
Cette critique est écrite à l’aide d’une boite fournie par l’éditeur.
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Quel est le point commun entre Motörhead, Megadeth et les Beach Boys ?
Quel est le point commun entre les Mentos, le Nutella et les PEZ ?
Ils sont tous dans le grand kiwiz, eux et bien d’autres !
Car nous avons affaire ici à un jeu de culture générale avec des questions et donc des réponses à donner !
L’éditeur note à partir de 8 ans, je pense que c’est un peu surestimer les capacités et connaissances des plus jeunes, même si les règles sont simples, les questions posées ici vont demander soit d’avoir une chance insolente, soit d’avoir une culture générale très étendue pour pouvoir répondre à côté de la plaque ! (Vous voyez les groupes de musiques cités en introduction ? M’est avis que peu de jeunes de 8 ans les connaissent.)
Car oui, là où « Le Grand Kiwiz » (LGK à partir de maintenant, c’est plus court et je suis feignant pour écrire des titres de 3 mots !) change nos habitudes, nous ne sommes pas face à un jeu où il faudra répondre correctement, mais face à un jeu où donner la bonne réponse sera synonyme d’élimination, de moquerie et d’autres quolibets lancés par l’équipe adverse !
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Donc ici nous constituons deux équipes (on peut faire deux équipes de 1 pour jouer en duel, pas de soucis, on en reparlera plus bas.)
L’une d’elle sera de couleur bleue, l’autre de couleur jaune.
Une personne est désignée pour trouver le plus de mauvaises réponses possible pour la durée de la manche, les autres devront garder le silence et ne parler que si leur aide est sollicitée par la personne susmentionnée ! (Oui je parle bien, nous sommes dans un jeu de culture générale, un peu de beau langage ne fait pas de mal !)
Et c’est parti pour 6 manches !
Lors de ces 6 manches, nous aurons droit de faire appel à l’un des membres de notre équipe pour nous aider 5 fois au total ! (Ce membre pourra être différent à chaque fois bien entendu, sauf si vous jouez à 2 contre 2, là cela deviendra problématique d’interroger un membre qui n’est pas là, il n’y a pas de coup de fil à un ami ici !)
Donc il ne faudra pas gaspiller ces jokers, surtout que moins on en utilise et plus on aura de points en fin de partie puisque chaque joker non utilisé, rapportera 1 point de plus dans notre escarcelle !
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La mise en place des questions se fait comme suit :
On commence par placer les 9 jetons sur les 9 emplacements du plateau (triple couche s’il vous plait !) afin de masquer la bonne réponse ainsi que les mauvaises.
Chaque lot d’affirmations est numéroté.
Il y a 4 feuilles par lot d’affirmations.
Une main innocente va mélanger ces 4 feuilles, en placer 1 en tant que début d’affirmation et l’autre en tant que fin de ladite affirmation.
L’équipe bleue débute la première manche et donne sa première proposition puis soulève le jeton qui se trouve à l’intersection du début et de la fin de l’affirmation.
Si la couleur en dessous est marron, c’est une mauvaise réponse.
L’équipe pose le jeton sur la première case de la piste et l’équipe jaune procède de la même manière en posant son jeton sur la prochaine case en quinconce.
Si la couleur révélée est rouge, c’est que c’était la bonne réponse et que vous perdez 3 points immédiatement (mécréants !) ; l’équipe adverse marque le nombre de points indiqué par l’emplacement du dernier jeton placé sur sa piste de score.
Notez que si vous n’êtes pas sûr de vous, vous pouvez passer.
L’autre équipe pourra continuer de jouer à loisir jusqu’au moment de passer aussi, se tromper, ou d’avoir épuisé toutes les mauvaises réponses.
A l’issue des 6 manches, on fait le total des scores et on ajoute les jokers non utilisés et l’équipe avec le plus de points aura satisfait aux exigences du grand kiwiz !
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Alors, ça donne quoi au final ?
J’ai pu essayer ce jeu avec un panel de profils variés :
Des jeunes, des plus âgés, des cultivés et des moins cultivés. Les questions sont parfois ardues, il faudra avoir de bonnes bases, y aller au pifomètre ou y aller tout à la chance, n’oublions pas non plus nos connaissances qui pourront parfois surprendre la populace !
Allez-vous pousser votre chance ou assurer les points déjà en votre possession ?
La bonne réponse étant synonyme de défaite immédiate de la manche et de la perte de 3 points, il faudra calculer les risques.
Donc on va se chambrer gentiment et se provoquer aussi, pour essayer de pousser l’autre équipe à la faute !
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Mais parfois, le niveau demandé par les questions va décourager les personnes moins friandes de jeux de culture générale car, quand on va taper dans les compositeurs de musique classique, dans les groupes de métal ou dans les artistes des années 70, il faut avouer que nous ne sommes pas tous égaux face à ces questions.
Sinon on passe un bon moment, le jeu peut se terminer très vite avec des écarts de points monstrueux en fonction de ceux qui ont plus de connaissances ou de chance quand ils la poussent loin.
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Pour finir, je reviens sur la question de la mise en place des affirmations.
Ici l’opération est délicate et scabreuse, car si on est imaginatif et observateur, on va pouvoir déduire quelles sont les affirmations à éviter de donner rien qu’en voyant les feuilles être placées dans le plateau.
Il faudra le faire correctement, si vous êtes en duo, autant jouer avec la variante proposée, au lieu de répondre alternativement, chacun va répondre pour une manche complète, aucun risque de triche puisqu’on ne demande jamais à son adversaire la réponse à donner (Enfin, on peut, mais c’est prendre des risques si le malandrin ou la malandrine en face veut vous piéger !).
Si vous êtes 2 par équipe, la personne qui aura placé les cartes dans le plateau ne pourra pas être choisie comme joker, donc vous devrez composer avec vos connaissances comme seules alliées.
A partir de 3 par équipe, une personne ne pourra pas être interrogée mais au moins vous aurez quand même 1 joker sur qui compter !
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J’ai trouvé une parade pour contourner cela :
Je place les 4 feuilles d’un côté en plaçant ma main au-dessus des trous pour ne pas les voir, je retire 3 feuilles pour n’en laisser qu’une en place et je réitère l’opération de l’autre côté.
Moins pénalisant, et comme personne ne voit ce que je fais, pas de danger qu’un petit malin ne tente de voir quels sont les trous révélés ou placés !
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Au final on est sur un jeu qui ne sera pas sans rappeler l’une des épreuves des douze coups de midi pour ceux qui connaissent/regardent l’émission et ça peut être un bon moyen d’attirer certaines personnes pour y jouer (ou les faire fuir, c’est selon !)
Ça reste original pour un jeu de culture générale, un peu complexe pour certaines personnes quand-même et qui se joue vite et s’explique aussi vite.
Il peut plaire à un grand nombre et nous l’avons adopté pour jouer avec des fans de culture générale et mettre leur cerveau à l’épreuve et dans le doute !
Un Yam’s fou. Si je dois résumer Gang of Dice en 3 mots voilà ce que je dirais.
C’est surtout un jeu pour rigoler entre amis avec 3 minutes de règles et une bonne dose de rigolade sur le quart d’heure suivant.
Le jeu (du jour ? De la semaine ?) de Reiner Knizia, auteur intarissable, nous arrive chez Mandoo Games. Le jeu est prévu pour 2 à 4 joueurs mais rapidement on comprend que c’est plutôt 3 ou 4, voire même 5 joueurs.
GoD (Gang of Dice, hein) est un jeu de rigolade, de moquerie, de chambrâtes, bref ça va chougner dans les chaumières ! Donc mon seul conseil : jouez-y dans la rigolade, ne calculez pas et faites-vous plaisir ! C’est pour moi le critère qui vous fera craquer pour ce jeu.
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Maintenant que vous êtes prévenu faisons un rapide tour du propriétaire. Gang of dice est un jeu… de dés ! 9 par joueur avec des faces allant de 0 (la tête de gangster) à 5. Et pour limiter le nombre de dés et donc le prix du jeu il y a des pièces qui valent chacune 3 dés, comme ça on reste autour de 20/25€ et tout le monde est content.
4 paravents, histoire de maintenir un peu de suspense et des cartes pour que chacune des 12 manches soit différente.
Et vous voilà parti ! Dans Gang of Dice, vous allez essayer de mieux réussir la mission que vous demande la carte que vos adversaires pour remporter tous les dés mis en jeu.
L’une des subtilités de GoD c’est la carte de mission. Chacune vous demande de ne pas faire ce qui est inscrit !
Par exemple, sur la carte est inscrit 7+ . Il ne faut donc pas obtenir 7 ou plus sur la valeur cumulée de vos dés, et là vous vous dites « bah j’en prends qu’un je ferai 5 au max et voilà… » eh bien oui ! Tout à fait mais si le joueur suivant fait 6 avec 2 dés il gagne votre dé !
À partir de là, le second ayant fait le meilleur score possible le seul moyen de le battre c’est d’utiliser au moins un dé de plus que lui ! Donc avec un résultat de 6 en 3 dés le joueur suivant remporte la manche et ainsi de suite.
Donc le critère de victoire c’est la valeur des dés joués et à égalité c’est le nombre de dés joués qui devient le discriminant.
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Tout le sel du jeu vient du nombre de dés que vous allez engager dans la manche ! Si vous en mettez trop, vous prenez le risque de remplir les conditions de la carte et d’être éliminé de la manche, si par miracle vous réussissez un score de dingue (imaginons 6 avec 4 dés) les autres « perdront » un dé sans prendre de risque !
Tout est là, à vous de mettre une gentille pression aux autres, bien évidemment ce jeu se joue « à la parlante » toute forme de chambrage, de pression, voire de moquerie est totalement autorisée et je vous y enjoins ! Allez-y moquez-vous du joueur qui ne met qu’un seul dé, motivez les autres à lancer 2 ou 3 dés de plus !
Et si jamais vous réussissez sur votre dernier lancer à réaliser le score victorieux alors levez-vous et toisez les autres !
Sur votre dernier lancer ? Eh oui, vous disposez de 3 lancers pour arriver à votre objectif. Enfin 3 lancers… ça dépend.
Sur les cartes à fond noir c’est bien 3 lancers pour arriver au résultat, mais sur les cartes à fond explosif là c’est encore plus tendu ! Si à l’un de vos deux premiers lancers vous réalisez la carte, vous êtes immédiatement éliminé ! Une belle pression supplémentaire histoire de rigoler un peu plus.
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Un petit point que j’ai beaucoup apprécié : les faces de dés comprises entre 0 et 5. Si je demande le chiffre moyen obtenu en lançant 2 dés 6 classiques vous me répondez 7. Mais avec des faces comprises entre 0 et 5 nos repères sont chamboulés et le calcul des probabilités modifié.
Ce paramètre me plait beaucoup et je vous le rappelle, ne jouez pas froidement ! Ne calculez pas précisément, lancez-vous (avec les dés) !
Les pièces également je trouve ça très malin. Elles permettent d’un point de vue éditorial et pouvoir d’achat de réduire le prix du jeu drastiquement. Chaque joueur dispose de 9 dés et de 9 pièces ce qui représente un pool de 36 dés. Avec 36 dés dans la boite grâce aux pièces au lieu de 144 dés je pense que le jeu ne serait pas au même tarif.
Mais ce n’est pas tout ! En cours de partie quand un joueur n’a plus de dés il quémande. Il va piteusement donnez une de ses pièces pour récupérer 3 dés chez un adversaire. Bien entendu, vous le comprenez de suite, c’est une nouvelle occasion de chambrer le joueur et de relancer la chougne !
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Gang of dice c’est le jeu tout con mais qui met l’ambiance et permet de se détendre comme un Perudo où un Long Shot the dice game. A vous de mettre l’ambiance et je vous promets un super jeu d’ambiance sans prise de tête.
Les allergiques au hasard peuvent passer leur chemin, vous lancez des dés et vous n’avez aucun moyen de modifier le résultat, tout est au hasard, tout est dans les mains du destin !
Le jeu ne fonctionne pas à deux joueurs. C’est toujours compliqué de mettre l’ambiance quand on est que deux, pour chambrer il faut un public. Le jeu est donc un 3 ou 4 joueurs, voire 5 quand vous connaîtrez les cartes, histoire que ça joue vite. Les règles prennent 5 minutes et la partie en dure moins de 20. Et pour l’âge des participants, je vous laisse le définir, les plus jeunes étant plus sensibles, à vous de savoir si vous pouvez les titiller ou pas.
Avec tout ceci, je pense que vous savez désormais si ce jeu est fait pour vous, j’en reviens à ma définition : Gang of Dice est un Yam’s fou, qui repose essentiellement sur les joueurs autour de la table et retenez bien : le plus important c’est les valeurs !
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Pour le moment et à notre connaissance, il n’y a pas de localisation prévue, Gang of Dice est donc malheureusement difficilement trouvable …
Les jeux de mots et de déduction sont pléthores, et pourtant peu d’entre eux trouvent vraiment grâce à mes yeux. Parmi ceux que je retiens, on pourrait citer rapidement Just One (tiens tiens Repos Production aussi 😉 ), Kosmopolit, When I Dream (encore Repos), Codenames, Fiesta de los Muertos, etc … ce qui est déjà pas mal.
Nous avons tous des biais, des références personnelles, une culture et un vocabulaire propres. Faire deviner un mot, une idée ou un personnage à quelqu’un que vous ne connaissez pas, en vous imposant des contraintes comme dans ce type de jeux, n’est pas chose aisée, et l’on doit souvent faire preuve de remise en question, et de simplification. Cet « effort » de simplification, de mise à la place de l’autre et d’effort de simplification de vocabulaire pour aller à l’essentiel n’est pas toujours simple, et peut en larguer plus d’un en cours de partie.
So Clover ! est l’œuvre de François Romain, et est édité par Repos Productions (7 Wonders, Concept, Just One).
Il se joue de 3 à 6 joueurs, à partir de 10 ans et pour des parties durant moins de 30 minutes.
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So Clover : So Clever (intelligent) + Clover (trèfle)
Oui, parfois il est utile de décrire l’évidence même. Dans ce jeu donc, vous aurez un trèfle en plastique qui fera office de « plateau de jeu » et sur lequel vous aurez des cartes avec des mots. 4 mots sur chaque carte.
2 phases distinctes dans ce jeu. En premier, les joueurs vont piocher 4 cartes qu’ils disposent sur leur trèfle. Ils devront ensuite trouver un mot indice pour faire deviner 2 mots qui n’ont parfois rien à voir entre eux.
Encore une fois, il faudra aller au plus simple sous peine de perdre les joueurs en cours de route. Là où la difficulté réside, c’est que vous serez parfois amenés à inscrire un mot qui ne correspond qu’à 1 des 2 termes, parce qu’aucun mot ne vous vient pour trouver un rapport évident entre les 2 mots proposés. Oui, même si sur la boite on vous dit que pour faire deviner Maison et Pompier, l’idéal c’est Caserne, en vrai, durant votre partie, vous allez vous arracher les cheveux pour trouver un mot qui fera deviner Loupe et Cantine.
Oui ça sent le vécu, et, oui, si vous avez une idée lumineuse, je suis preneur.
Parfois, les mots à faire deviner n’ont tout simplement aucun point commun, ils ne vous amènent aucune idée géniale pour les associer, et vous allez peiner pendant 5 minutes pour finir par sécher complètement. Cette phase du jeu durant laquelle vous inscrivez le mot sur votre trèfle peut parfois sérieusement calmer les esprits, et ralentir le rythme. Sans idées, ou sans inspiration, la suite n’en sera que plus compliquée pour ceux sensés deviner les mots que vous avez décrits à grande peine.
En vrai, il faudra être un peu « plus malin que le jeu », et essayer de faire deviner quelques mots pour « fixer » les cartes les plus évidentes. Ainsi pour les cartes restantes, il faudra au choix :
– allumer un cierge
– indiquer un mot qui fera deviner une seule des cartes mais comme vous avez rendue l’autre évidente, ça posera moins de problème
– compter sur le fait que les autres joueurs ont la même logique pas très logique que vous-même.
Bref, c’est pas simple de faire deviner des mots qui n’ont rien à voir entre eux. Et c’est surtout ça qui fait tout l’intérêt de ce genre de jeu, jusqu’à un certain point.
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La 2ème phase est coopérative, et vous allez donner votre trèfle avec les 4 mos inscrits, mais les cartes posées autour du trèfle, avec 1 ou plusieurs cartes intruses, à vous de voir pour corser la difficulté ou pas ! Les autres joueurs vont donc devoir remettre les cartes aux bons endroits, en ne se basant que sur les 4 mots que vous avez inscrits.
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So évident !
Eh oui, So Clover ! rejoint ma ludothèque et va certainement y rester un certain temps et je vous explique pourquoi. Ce n’est pas le jeu le plus immersif que j’aie, ni le plus beau, ni le plus plaisant, ni celui dont je rêve la nuit.
Par contre, il est l’un des rares dont je pense qu’il pourra fonctionner lors d’une soirée jeux avec des gens dont je ne sais pas s’ils aiment jouer, s’ils ont déjà joué, ce qu’ils aiment en général, et si mon train sera à l’heure demain matin.
Ça fait partie des inconnues dans la vie, moi, je ne suis que rarement certain qu’un jeu plaira quand je reçois, ou quand je vais chez des gens, et que je propose un jeu.
So Clover ! me donne quelques certitudes.
Alors oui, vous allez parfois vous retrouver avec des mots à faire deviner plus difficiles que d’autres. Ça en deviendra même pénible, de vous arracher les cheveux de la tête pour chercher vainement un mot qui fasse « tilt » pour les autres joueurs. Ça fait partie des longueurs inhérentes à ce genre de jeu.
Bon après, c’est un jeu d’ambiance, si ça en devient pénible, vous changez 1 carte, ou même toutes les cartes. Le but est bien de s’amuser non ? Eh bien, avec So Clover ! ça sera le cas. Vous serez 2, 3, 4 ou 5 autour de ce que l’autre joueur aura trouvé de plus évident, malin, intelligent ou complètement à côté de la plaque, afin de vous faire deviner 8 petits mots.
Je me revois d’ailleurs à la place de ce joueur qui observe les autres échanger, discuter, essayer d’associer leurs idées afin de résoudre le « puzzle » que vous leur proposez. Et j’en rigole encore … Cette 2ème phase où les joueurs se concertent, élaborent des associations d’idées souvent farfelues afin de deviner à quelles cartes font référence les 4 mots est jouissive. Parfois cela sera évident, mais parfois cela sera loin d’être le cas !!! En tout cas, l’observateur pourra bien rire des idées avancées par les autres joueurs, et ceux qui tentent de deviner ne seront pas en reste. La coopération et l’échange d’idées pourra vous menez loin, à la réussite totale ou partielle, à l’échec cuisant, mais presque toujours cela passera par des éclats de rire.
Et enfin, le « débrief » est toujours agréable, en écoutant les explications du joueur principal, qui tentera de vous prouver que, oui, le mot qu’il a indiqué allait parfaitement pour faire deviner ces 2 cartes précises. Parfois vous serez sceptique, mais c’est souvent éclairant 😉
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Nous faisons partie du programme d’affiliation mis en place par Philibert sur leur site. Cela signifie que si un jeu que nous avons chroniqué vous plaît, et que vous l’achetez en cliquant sur le lien Philibert que nous proposons en bas de chaque article, nous percevrons une modeste contribution nous permettant de nous acheter d’autres jeux, pour pouvoir les chroniquer et vous donner notre avis. C’est une forme de soutien, et nous vous en remercions par avance! C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à abreuver ce modeste blog avec toujours + de contenu.
L’éditeur OldChap fête ses 10 ans et pour l’occasion réédite son premier jeu, RimTik. C’est Michel Verdu qui donne ses couleurs à cette réédition, qui se voit aussi enrichie d’un mode avancé avec les arbres à palabres.
Les auteurs sont Paul-Adrien Tournier, Jean-Baptiste Fremaux et Thomas Luzurier.
Il est prévu pour 3 à 6 joueurs, à partir de 8 ans, et pour une durée de 15 minutes.
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A quoi ça ressemble ?
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C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui.
Si j’emprunte cette citation de Rémi Gaillard, c’est que ce jeu RimTik va justement vous proposer de faire ou plutôt dire n’importe quoi. Par contre, il ne faudra pas le dire n’importe quand ! Comme d’autres jeux d’ambiance comme Ouga Bouga (mémorisez des mots indiqués sur des cartes qui s’entassent, pour les restituer dans le bon ordre), RimTik va vous mettre en situation de stress.
Déjà, il faudra comprendre les règles. Eh oui, ça a l’air simple comme ça, c’est tout joli tout mignon, et puis il n’y a que 48 cartes, d’où pourrait venir la difficulté ???
Pour commencer, il faudra lutter contre la logique de votre esprit, et assimiler ces règles à contre-courant de votre cheminement de pensée. Vous devrez vous débarrasser de vos cartes en les jouant sur la défausse, en prêtant attention à la couleur des perroquets représentés, ainsi qu’au type de perroquet qui définira le mot que vous devrez prononcer en vous débarrassant de la carte.
Sur une carte avec un ou des perroquet(s) sage(s), vous énoncez un mot qui rime avec le mot précédent. Avec des perroquets fous, il ne faudra pas rimer.
Une image valant parfois mieux que mille mots :
Il va donc falloir freiner votre envie de défausser votre carte qui a bien un perroquet de la couleur qui correspond, avant d’avoir trouvé un mot à énoncer qui satisfera la règle ! Et si vous êtes comme moi, vous verrez que souvent, vous n’avez prêté attention qu’à la règle du mot, donc déjà c’est pas mal, mais par contre il n’y a pas de perroquet de la bonne couleur sur votre carte …
Et allez hop, vous récupérez votre carte + une autre !
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Malin, malin et demi
Comme tout bon jeu d’ambiance, elle repose sur vous cette ambiance. A vous de vous lâcher et de jouer vite, sans vrai temps morts. C’est ce qui provoque les fautes, et l’hilarité autour de la table. C’est sûr que si vous attendez 2 minutes une fois la carte posée pour dégainer, ça va tout de suite être moins fun. 4 ou 5 joueurs me semble la configuration parfaite pour ce genre de jeu, qui deviendrait vite inaudible, illisible à trop de joueurs, certains risquant de rester en retrait. A 3 joueurs, ça peut sembler un peu moins dynamique, même si, encore une fois, c’est les joueurs qui font que cela fonctionne ou pas.
3 bons joueurs bien malins, feront parfois mieux que 6 joueurs !
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L’arbre à palabres
Pour ceux que la difficulté ne rebute pas, OldChap a décidé d’intégrer un mode avancé qui rajoutera des contraintes aux 2 déjà proposées dans les règles de base. Une carte sera révélée au début de chaque manche, et indiquera une contrainte valable pour tous les joueurs et pour toute la manche. Par exemple, les mots doivent être en rapport avec la nature, les mots doivent être des personnages célèbres, doivent être féminins, etc…
Après tout, pourquoi pas, certains aiment se faire du mal ! ^^
Moi, je vous avoue qu’avec les règles de base, c’est déjà largement suffisant pour m’embrouiller régulièrement et me faire commettre des fautes !!
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10 ans ça se fête
RimTik est un jeu qui peut se démarquer de la pléthore de jeux d’ambiance. J’aime quand un jeu essaie de nous stimuler et aller à contre-courant de notre logique habituelle. Un jeu basé exclusivement sur la mémoire semblera très simple et très vite fade à quelqu’un doté d’une excellente mémoire.
Avec RimTik, j’ai le sentiment que chacun doit faire un « effort » avant de jouer sa carte. Par moments, cela semblera évident, mais 2 cartes plus tard, la règle ayant changé, ainsi que les perroquets, vous n’aurez peut-être pas la solution qui vous viendra dans un éclair de génie, et surtout plus rapidement que vos adversaires ! Selon moi c’est ce que doit proposer un bon jeu d’ambiance, en + de déclencher des éclats de rire autour de la table. Je pense que RimTik est de ceux-là.
Bon, cela arrivera aussi que 2 joueurs aillent bien + vite que les autres joueurs, et que ces derniers soient un peu spectateurs mais bon… on va pas tout faire à votre place, la réussite de ce genre de jeu est aussi et surtout dépendante des joueurs 😉
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