Test : Rumble Planet

Test : Rumble Planet

Test réalisé à partir d’un prototype fourni par l’éditeur.

Mais pourquoi est-il aussi méchant ?

Si vous avez la référence, vous aurez la réponse à cette question et surtout vous comprendrez ce qui va suivre : Rumble Planet est un jeu où l’affrontement direct est proposé, où la méchanceté gratuite et la fourberie sont reines, et où le troll et l’ambiance font le succès du jeu. Si vous aimez le contrôle, jouer dans votre coin, gérer des ressources, les interactions limitées ou peu impactantes et la bienveillance, passez votre chemin.

Pour résumer : si vous n’aimez pas les jeux où tout le monde attaque tout le monde, où les alliances n’engagent que ceux qui y croient, où l’acharnement est possible (même si inutile pour gagner, mais possible quand même) et où la mauvaise foi fait partie intégrante du jeu…vous n’aimerez pas Rumble Planet.

Le jeu est méchant, fourbe et diablement drôle. Rentrez dans le jeu, vannez-vous et justifiez vos décisions par des explications foireuses et vous avez la clé d’un jeu qui se joue vite et qui vous fera extrêmement rire !

Rire, alors qu’on s’en prend plein la tronche ?

Oui, car si le jeu encourage la méchanceté, la fourberie et même la lâcheté parfois, il est difficile de ne pas rire quand on déclenche certains effets, certes néfastes pour votre adversaire, ou de ne pas rire quand on sent qu’on va manger le revers de la médaille pour avoir osé attaquer, repousser et/ou téléporter un adversaire loin de là où il était. Pour peu qu’une cargaison lui soit tombée sur la tête et vous avez un cocktail de rire assuré !

Il faut prendre le jeu au second degré, l’humour est omniprésent, donc jouez en bonne entente, conscients que vous allez ramasser sévère, mais que vous allez aussi faire ramasser les autres, donc c’est vraiment du coup pour coup !

Car le jeu est malin, il est loin d’être bête, on sent le travail des auteurs pour que le jeu reste accessible, tactique et très malin.

Tous les codes d’un jeu vidéo de trucidage sont présents !

Un jeu vidéo ?

Oui, en tant qu’ancien joueur de jeux du style COD, LOL, WoW et consorts, je ressens cette volonté de coller une arène fermée à la LoL, des cargaisons qui tombent du ciel à la COD et des références de la pop culture comme on peut en trouver dans WoW aussi.

Ajoutez un peu de nervosité dans la gestion de votre équipement (qui va subir l’obsolescence), des figurines au look déjanté mais d’excellente qualité et un plateau avec des éléments en 3D pour jouer sur les hauteurs du terrain ainsi que des variantes pour changer les modes de jeu et vous avez tous les ingrédients d’un jeu vidéo à succès porté sur un plateau !

D’où la nervosité installée par les concepteurs et le plaisir de jeu ressenti en jouant !

Je reviens sur l’ambiance, mais si vous vous trollez joyeusement dans une ambiance bon enfant, vous avez un jeu qui va laisser d’excellents souvenirs de partie.

Il me rappelle l’ambiance qui peut être instaurée sur un jeu comme Western Legends : si vous êtes avec des mauvais joueurs, des mauvais perdants, l’ambiance sera moisie et vous ne voudrez jamais plus y jouer. Si vous jouez thématique, avec humour, en vous lançant des piques et des références et que vous jouez pour vous amuser, vous allez avoir affaire à un jeu d’anthologie !

Oui, je lâche le mot !

Voilà !

Alors, comme tous les influenceurs, tu joues à un jeu et tu as un coup de cœur ?

Eh bien oui ! Voilà ! (derechef !)

Cette année m’a quelque peu laissé sur ma faim, à part deux jeux, rien ne m’avait vraiment transcendé (ces deux jeux sont ISS Vanguard et Dune Imperium Insurrection), certes, quelques jeux m’ont plu, je ne vais pas le nier, mais pas au point de crier au génie, au coup de cœur, ni même d’établir un top 3 pour l’année.

Certes, Rumble Planet ne peut pas vraiment entrer dans mon top 3 de l’année car il ne sera pas disponible avant 2025, mais il y est dans mon cœur car j’ai pu y jouer et je ne le regrette pas !

Humour et sérieux se mélangent pour former un cocktail d’un jeu que je n’avais pas encore expérimenté ! Ne jouant plus à des jeux de fantasy, j’étais passé à côté de Mechs vs Minions par exemple, qui aurait peut-être une saveur similaire. Mais je n’avais aucun jeu de ce style et finalement, je me dis que ça manque dans le paysage ludique : des jeux qui sont à la fois sérieux et en même temps qui ne se prennent pas au sérieux !

Et pour ça, j’ai envie que la campagne en cours décolle encore plus et que les auteurs puissent nous resservir d’autres jeux dans le même style !

Donc, si vous voulez soutenir la campagne de ce jeu que j’adore, suivez le lien suivant (qui n’est pas affilié, je ne gagne rien si vous cliquez ou que vous achetez).

https://gamefound.com/fr/projects/ankama-boardgames/rumble-planet

Test: Draftosaurus extensions Aerial Show et Marina

Test: Draftosaurus extensions Aerial Show et Marina

Draftosaurus porte très bien son nom puisqu’il s’agit d’un jeu de draft de dinosaures. Votre but, avoir le parc qui vous rapporte le plus de points de victoire. Pour cela, vous devrez organiser vos enclos en fonction des espèces dont vous disposez en respectant les spécificités de chacun des enclos !

C’est un jeu imaginé par Antoine Bauza, Corenti Lebrat, Ludovic Maublanc et Théo Rivière. Il est joliment illustré par Jiahui Eva Gao. Il est publié et distribué par Ankama.

Il est prévu pour 2 à 5 joueurs, à partir de 8 ans et pour une durée de 15 minutes.

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Le matériel :

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Les 2 petites boites rectangulaire comprennent un livret de règle, 5 plateaux Marina/Volière double-face ainsi que 10 nouveaux dinosaures dans chaque boite : les Plésiosaures et les Ptérodactyles. Le matériel est de très bonne qualité avec des meeples en bois et des plateaux en carton très épais.

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Comment on joue ?

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Je ne parlerai ici que des ajouts des extensions. Pour en savoir plus sur le jeu de base, le test de Draftosaurus est sur le blog !

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On attaque par Marina !

Je vais donc commencer avec la mise en place. D’une part, vous devez ajouter dans le sac, en plus des autres dinosaures, 2 Plésiosaures par joueur. D’autre part, vous devez placer le nouveau plateau Marina en dessous du Plateau Zoo du jeu de base. Les plateaux étant double face, tous les joueurs doivent se mettre d’accord en début de partie pour savoir avec quelle face ils vont jouer. Vous voyez, pas de grand changement ! On peut rapidement se lancer sans être complètement perdu.

Les Plésiosaures sont des dinosaures marins. Si vous décidez de placer un Plésiosaure, vous devez impérativement le placer dans la rivière du Plateau Zoo. Leur placement n’est, de ce fait, pas soumis au dé de contrainte. L’objectif est alors de faire progresser ce ou ces dinosaures le long de la rivière du plateau Marina. Plus vous avancerez, plus la valeur des dinosaures sera élevée. Et c’est là que la mécanique est bien pensée.  Vous pourrez faire passer vos Plésiosaures d’une portion à une autre de la rivière en fonction des autres dinosaures que vous placerez. Chaque portion est délimitée par des ponts sur lesquels l’(es) espèce(s) de dinosaure demandée(s) est (sont) représentée(s).

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Au tour de Aerial Show !

La mise en place de cette extension est très rapide. Vous devez prendre en plus de votre plateau Zoo, un plateau Volière que vous placez juste au-dessus. Attention, vous devez tous jouer avec la même face. Ensuite, chaque joueur pioche 2 dinosaures dans le sac et les place sur les emplacements « Œuf » du nouveau plateau.  Seulement après, vous ajoutez dans le sac 2 Ptérodactyles par joueur.

Les Ptérodactyles ne peuvent être placés que dans les montagnes, leur placement n’est donc pas influencé par le dé de contrainte. Le premier Ptérodactyle doit être positionné sur un emplacement de sa première montagne « 1 ». Vous avez ainsi accès à la montagne suivante qui peut alors accueillir un autre Ptérodactyle. Chaque nid comprend un effet particulier qui s’applique soit immédiatement, soit en fin de partie. La petite particularité est celle des nids, qui permet de faire rentrer dans le zoo le dinosaure qui était positionné dessus dès que le Ptérodactyle est placé sur cet emplacement.

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VERDICT

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Draftosaurus est un super jeu de draft de meeples. Le plateau double face offre de la rejouabilité et une manière très différente de jouer, même si j’ai une préférence pour la face hiver. En effet, je trouve les enclos plus diversifiés et plus stratégiques. Tout cela reste très subjectif évidemment.

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MARINA

Revenons à cette extension Marina que j’ai particulièrement appréciée malgré notamment une critique que je pourrais lui faire. Afin de terminer cet avis par ce qui fait que je recommande fortement cette extension, je vais parler de ce qui m’a chagrinée, parce qu’on ne peut pas dire que ce soit primordial puisque ce n’est qu’esthétique. J’ai trouvé très dommage qu’on doive décaler les plateaux pour que les illustrations soient alignées, surtout face été. Face hiver, il y a peu de décalage mais le plateau Marina, lui, n’a pas de face hiver et c’est quelque chose que j’ai du mal à comprendre. Pourquoi ne pas avoir fait le verso du plateau Marina en ajoutant cet effet neige ❄️ comme pour le plateau Zoo du jeu de base.

En dehors de ce désagrément, cette extension est excellente. J’adore la mécanique de progression des nouveaux dinosaures. Le fait d’intégrer le placement des futurs dinosaures dans les enclos est une super idée et offre une plus grande profondeur de jeu avec une certaine programmation. Elle ne donne pas l’impression d’être focalisée dessus et de ne pas optimiser les dinosaures. Au contraire, tout est fait pour faire d’une pierre deux coups : avancer le Plésiosaure et remplir les enclos du Zoo.

Vous l’aurez compris, j’ai été conquise par cette extension et je ne peux que la recommander. Même si elle n’est pas indispensable, il est très difficile après de jouer sans. Vous pouvez combiner les deux extensions sans problème mais attention à ne pas vous disperser. Je préfère jouer les extensions séparément pour plus exploiter chacune d’entre elles.

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AERIAL SHOW

En ce qui concerne Aerial Show, cette fois-ci, pas de réel problème de raccord, contrairement à l’extension Marina. Je regrette encore une fois que les graphismes ne soient pas exactement les mêmes, les illustrations étant plus détaillées sur le plateau Volière avec des couleurs plus accentuées. De plus, il n’y a pas de face hiver, malgré un plateau double face. Ceci est d’autant plus frustrant que cela ne semblait pas relever de l’impossible, loin de là. De plus, il y a un errata dans seulement 2 pages de règles. Cela donne l’impression d’un jeu bâclé et non abouti. Une fois ces déceptions passées, il faut admettre que l’extension tourne bien. C’est fluide et elle amène un nouveau gameplay. Les œufs 🥚 que l’on place en début de partie sont un bel ajout. Ils peuvent nous orienter dans notre stratégie en les faisant éclore et en les ramenant alors dans un de nos enclos. On peut aussi décider de ne pas les choisir pour privilégier d’autres bonus. Un autre atout, le thème qui est bien respecté et présent.

En somme, une très bonne extension qui n’est certes pas indispensable mais qui est très agréable et apporte une dimension supplémentaire sans alourdir le jeu. A noter que je lui préfère Marina à cause de la mécanique que je trouve plus intéressante par la part de programmation plus importante qu’elle peut amener. De plus, cette extension a tendance à focaliser notre attention sur ce nouveau plateau en nous écartant des enclos du jeu de base. L’extension Marina arrive beaucoup mieux à gérer cela vu qu’elle se sert des dinosaures qu’on place dans les enclos pour faire progresser les Plésiosaures dans la rivière. Cela donne l’impression de mieux rentabiliser et optimiser chaque placement de dinosaures. Malgré les remarques négatives, je ne regrette pas mon acquisition. Je vous la recommande particulièrement si vous jouez régulièrement au jeu.

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MARINA

Disponible ici :

Prix constaté ; 13€

AERIAL SHOW

Disponible ici :

Prix constaté : 13€

Test: Dream Runners

Test: Dream Runners

Article rédigé par Fabien.

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Le nouveau jeu de chez Ankama Boardgames débarque ! J’apprécie beaucoup leur travail d’édition et le soin apporté aux illustrations et au matériel. Draftosaurus, Tales of Glory, Welkin, Les Trésors de Cibola, Monster Slaughter, selon moi une expérience ludique toujours renforcée par un travail visuel et matériel au top.

Dream Runners est l’œuvre de Joan Dufour (Flash 8), illustré par Jade Moch.

Il est prévu pour 2 à 4 joueurs, à partir de 8 ans et pour une durée de 30 minutes environ.

Parcourez des rêves et assemblez vos polyominos afin de repousser les cauchemars et récolter des ressources et fragments d’étoile. Ce jeu vous propose aussi une mécanique de temps réel avec un sablier qui vous mettra gentiment la pression, ainsi qu’une difficulté évolutive et paramétrable en fonction des joueurs et de leur âge.

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Le matériel

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Comme d’habitude avec Ankama, les illustrations sont magnifiques, le matériel de très bonne qualité, et un insert bien pensé (même s’il ne faudra pas trop tourner et retourner la boite 😉 ) vous permettra de gagner du temps lors de la mise en place et du rangement.

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A quoi ça ressemble ?

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Comment on joue ?

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Lors des 8 tours de jeu qui composent la partie, vous devrez résoudre un rêve représenté par une tuile rêve (24 tuiles de 4 niveaux différents disponibles). Au début du tour, on révèle une tuile au centre de la table, que tous les joueurs devront résoudre simultanément. Pour cela, vous utiliserez les segments en formes de polyominos. Vous les assemblerez afin de les faire correspondre au contenu de la tuile rêve.

Par exemple sur cette tuile :

Vous devez assembler vos segments pour recouvrir les différents symboles. Les icônes avec du rose sont les cauchemars, les autres des ressources que vous devrez essayer de récolter.

Dès qu’un joueur est satisfait du placement de ses segments, il l’annonce et retourne le sablier. Les autres doivent se dépêcher de terminer leur composition.

On vérifie ensuite le résultat de chaque joueur. On perd des points pour les cases en trop, ou les cases manquantes du carré de 3×3 cases. Si vous avez placé une icône « repousser » sur la case correspondant au cauchemar, vous ne perdez pas de points. Si vous avez placé l’icône « récolter » sur la ou les cases correspondant aux récompenses, vous les gagnez (fragments d’étoile, sérénité, clé ou pièce).

Ajoutez à cela des cases spéciales comme un bonus de récolte x2, des cauchemars plus balèzes que d’autres, et des coffres que vous pouvez ouvrir avec les clés récoltées précédemment.

Vient ensuite une phase d’amélioration durant laquelle vous allez dépenser vos pièces pour acquérir de nouveaux segments avec des formes et des icônes différentes, vous permettant de mieux affronter les prochaines tuiles cauchemars, qui seront de + en + difficiles à appréhender !

A la fin des 8 tours, chaque joueur additionne ses points et celui qui en a le + … l’emporte !

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VERDICT

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Dream Runners est vraiment plaisant et bien ficelé. Il vous embarque dans un monde onirique où vous devrez repousser divers cauchemars tout en récupérant des ressources pour améliorer vos « outils ». Tout le monde débute avec la même configuration mais au fur et à mesure de la partie, vos choix vous permettront de vous différencier et de vous adapter + ou – bien à la difficulté croissante des rêves qui vous sont proposés.

Dextérité, observation, prise de décision, le tout en agissant le + vite possible, surtout quand le sablier est déclenché, voilà ce que vous propose ce jeu. Et ça fonctionne, on est embarqué dans cette chasse aux cauchemars. Tous les joueurs résolvent le même rêve mais aucun ne le fera de la même façon, surtout quand on arrive à la moitié de la partie. Les choix que vous aurez faits, les segments que vous aurez achetés feront la différence ou pas. Attention tout de même à ne pas trop sélectionner de tuiles complexes lors de la mise en place si vous êtes avec des + jeunes ou des joueurs ayant du mal avec la gestion du stress et la manipulation, vous pourriez les perdre très vite.

Côté thématique c’est une belle invitation au voyage dans le monde des rêves, qui passe quand même au second plan au fur et à mesure de la partie. Le côté mécanique du jeu prend le dessus et on se voit réfléchir de manière optimisée afin de recouvrir les icones avec tel ou tel segment, le + rapidement possible. Mais clairement ça n’enlève rien au jeu qui fonctionne très bien. Peu d’interactions hormis la pression mise par les autres joueurs, et qui nous force à nous dépêcher, ainsi que le déclenchement du sablier dès que le + rapide a composé son tableau. Mais faire preuve d’un peu de patience permettra parfois de récupérer encore + de ressources !

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Disponible ici:

Prix constaté: 23 €

Test: Les Trésors de Cibola

Test: Les Trésors de Cibola

On aimerait tous être une sorte d’Indiana Jones, découvrir un temple et y récolter plein de trésors!

Seulement voilà, certains sont plus doués que d’autres…

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Imaginez que vous fassiez « équipe » avec d’autres archéologues, et que chacun joue un peu pour sa pomme.

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C’est un peu ce qu’on vous propose dans Les Trésors de Cibola!

Vous allez sortir les mains chargées de trésors, tenter de récupérer les + précieux, mais vos adversaires aussi! Dans ce jeu d’enchères, il va falloir se ruer sur les trésors les + importants, mais vous allez aussi pouvoir influer sur la valeur de ces trésors! Et ainsi couper l’herbe sous les pieds de vos concurrents!

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Ce jeu est l’œuvre de Romaric Galonnier (Argh, Profiler, Casting), illustré par Joachim Leclercq. Ankama est l’éditeur, Blackrock Games le distributeur.

Prévu pour 2 à 4 joueurs, à partir de 8 ans, et pour une durée inférieure à 30 minutes.

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A quoi ça ressemble?

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Comment on joue?

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Les joueurs vont devoir récupérer des cartes trésors qui contiennent 1 ou plusieurs symboles. Ces symboles ont des valeurs différentes, positives ou négatives.

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Une partie se déroule en 8 manches.

On pioche 4 cartes que l’on place face visible au centre de la table.

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Le plateau temple indique la valeur de chaque symbole de trésor. Au début, plusieurs valeurs sont visibles pour chaque symbole, mais au cours de la partie on va venir recouvrir certaines valeurs au choix des joueurs. En fin de partie, la valeur visible sera celle du symbole.

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Ainsi les joueurs pourront influer sur la valeur des symboles, et contrecarrer la stratégie de leurs adversaires.

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On dispose des cartes Totems qui sont des effets immédiats ou lors du décompte de fin de partie.

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Chaque joueur aura à sa disposition des pions explorateurs à utiliser durant la partie.

Commence alors la phase d’enchères à poing fermé. Les joueurs révèlent en même temps combien de jeton explorateurs ils misent pour cette manche.

Celui qui a misé le + de pions choisit une carte trésors en premier, puis chacun joue dans l’ordre décroissant du nombre de pions misés.

Le ou les joueur(s) qui n’a misé aucun pion explorateur récupère tous ceux présents dans la défausse à ce moment-là! Un bon moyen de renouveler sa réserve de pions qui n’est pas extensible, à part avec cette action.

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Quand un joueur récupère une carte avec un symbole rocher, il recouvre une case de son choix sur le plateau au moyen d’une tuile rocher.

Quand un joueur récupère une carte avec un symbole totem, il choisit 1 carte Totem parmi les 5 disponibles.

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Lorsque les cartes trésors sont épuisées, les joueurs font le compte de leurs trésors en fonction de la valeur indiquée sur le plateau.

2 symboles fonctionnent à la majorité, cad que celui qui a le + de ces symboles marque les points indiqués, ou obtient le malus!

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Certains symboles sont à double tranchant, ils peuvent vous faire gagner beaucoup, mais aussi perdre des points précieux en fonction de la valeur finale sur le plateau!

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VERDICT

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Les Trésors de Cibola est un jeu familial très fun! Le système d’enchères secrètes fonctionne très bien, et on rit beaucoup lors de cette « tension » au moment de révéler le nombre de pions misés par les joueurs! La valeur d’un trésor n’étant pas la même au début de la partie qu’à la fin, il faudra anticiper un minimum les fluctuations et tout faire pour bloquer les autres joueurs.

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Ainsi il faudra garder à l’esprit les cartes trésors révélées à chaque manche, les symboles qu’elles contiennent, la valeur de ces symboles, et le nombre de pions explorateurs qu’il vous reste! Et ne pas hésiter à ne pas miser de pions lors d’une manche pour récupérer les pions de la défausse. Mais si tous vos adversaires suivent votre logique, vous n’en récupérerez pas beaucoup! Et c’est ça qui est rigolo!

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Les illustrations sont chouettes, le travail d’édition toujours propre chez Ankama (on note l’effet foil sur l’illustration de la boîte). Un petit insert pour ranger le matériel dans la boîte aurait été appréciable mais c’est pour chipoter un peu.

C’est chouette, ça s’explique rapidement, c’est dynamique, ça se rejoue avec plaisir, et ça rigole!

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L’avis de LudodelaLudo:

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Cibola est une cité perdue, mais par chance vous l’avez retrouvée, vous … et vos adversaires ! Vous allez pouvoir vous en mettre plein les poches, enfin vous allez essayer de les remplir mieux que les autres et ce ne sera pas facile ! Sou ses airs de petit jeu apéro, Les Trésors de Cibola referme de vraies richesses ludiques : de la prise de risque, du timing, des coups fourrés, et un peu de chance aussi. Gérez au mieux vos hommes de main, et repartez avec les plus belles pièces, sans que la malédiction vous atteigne. Parties rapides et grande rejouabilité, font de ce jeu, un presque party game à ne pas rater en cette fin d’année 2019 ! Allumez vos torches, Cibola est là !

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Disponible ici: philibert

Prix constaté: 13,50€

Test: Monster Slaughter

Test: Monster Slaughter

Édité chez Ankama après une campagne Kickstarter couronnée de succès en fin d’année dernière, Monster Slaughter débarque chez ceux qui l’ont pledgé.

L’ami Zef fait partie de ceux-là.

Du coup il a reçu son pledge et on a pu le tester.

En + c’était le soir d’Halloween comme un fait exprès!!

Monster Slaughter, c’est un film d’horreur à l’envers. Ici vous incarnez des familles de tueurs dont le but est de dévorer le groupe d’adolescents qui a eu la bonne idée de passer son weekend dans une maison isolée.

A partir de 14 ans, de 2 à 5 joueurs et pour une durée d’environ 60 minutes (dont 30 de mise en place…), Monster Slaughter est l’oeuvre de Henry Pim et les illustrations sont de Doud.

Clairement à destination des fans du genre, Monster Slaughter a quelques arguments à faire valoir et on va vérifier tout de suite si la recette fait pshitt ou si ça déclenche une combustion généralisée!!

 

Visuellement ça ressemble à ça:

 

 

Comment on joue?

 

Alors clairement Monster Slaughter ne sera pas dans la catégorie jeux de gestion.

Ni dans la catégorie jeux experts.

Il faut le voir comme un jeu abordable, fun, sans prise de tête, et totalement second degré.

Les actions sont limitées, il y a peu de surprises, peu d’interactions entre les joueurs, et on peut y jouer en tenant une conversation par SMS en même temps.

J’exagère un peu oui… mais pas tant que ça.

A ce point de l’article vous vous dîtes sûrement que j’ai vraiment vraiment… pas aimé ce jeu.

Pas tout à fait.

En fait je passe par toutes ces étapes pour bien vous prévenir du genre de jeu que Monster Slaughter représente parce que j’ai déjà vu pas mal de commentaires sur facebook de la part de joueurs qui s’attendaient à un truc bien plus complexe, plus stratégique et moins facile d’accès.

Ces gens là ont fait fausse route et auraient peut-être dû lire les règles avant de pledger.

 

Pour revenir au jeu, voici commentaire on joue:

 

En tant que famille de tueurs/monstres à la recherche de votre prochain repas, vous avez à votre disposition 3 personnages, le papa, la maman et le rejeton. Ils se différencient à peine dans leurs capacités – le père aura + de dés à lancer, la mère + d’actions possibles etc – et ils se différencient à peine des autres familles – chaque famille a un pouvoir spécial, sinon tous les rejetons ont le même nombre d’actions, les papas les mêmes dés à lancer etc… .

Le plateau représente la maison dans laquelle les ado sont réfugiés. Il y a 5 pièces que vous allez devoir fouiller pour récupérer des power-up, des pièges qui vous exploseront à la tronche, des cartes qui vous permettront de mettre des bâtons dans les roues de vos adversaires, et les ado que vous devrez débusquer avant de gentiment les dévorer.

Le but du jeu est simple, il vous faut récolter le + de points de victoire PV.

Pour cela, vous pourrez croquer les ado et récupérer des PV à chaque point de vie que vous leur enlèverez. Vous pourrez aussi enfoncer les portes de la maison (1 PV par porte), et surtout, vous devrez vous attacher à occire les ado dans un ordre bien précis.

Au début de la partie chacun va définir l’ordre dans lequel les ado seront mangés. Au fur et à mesure qu’un ado est zigouillé, chacun révèle celui qui allait mourir en 1er, 2ème, 3ème selon eux (selon le moment de la partie où l’on est). Celui ou ceux qui avaient vu juste empochent des PV bonus.

Tout se résout par des lancers de 🎲 dés et c’est le côté aléatoire qui en rebutera certains.

L’interaction entre les joueurs intervient quand l’un des joueurs souhaite attaquer un ado. Dans ce cas on laisse aux autres joueurs la possibilité de défendre les ados mais surtout mettre des bâtons dans les roues des adversaires. De base les ados ne se défendent pas ou peu. C’est aux autres joueurs de dégainer les cartes qu’ils auront pioché lors des phases de fouilles pour permettre aux ados de se défendre. On pourra ainsi donner aux ados 1, 2 ou plusieurs dés à lancer pour tenter de contrer les attaques du monstre.

Pas grand chose de + en terme de gameplay… c’est assez simple. Voir simpliste…

 

 

VERDICT

 

 

Monster Slaughter est un jeu fun et rapide. Pas la mise en place qui prend une plombe. Mais pour peu que les films du genre horreur soient votre tasse de thé, et que vous ayez une groupe de joueurs sur la même longueur d’ondes, alors Monster Slaughter vous plaira.

Vous passerez de bons moments avec de bonnes poilades au programme. Les scénarios sont le petit + qui vous fera ressortir le jeu. C’est grâce à eux que le côté second degré et loufoque du jeu prendra sa pleine mesure avec l’apparition de personnages tous inspirés de classiques des films du genre et de la pop culture. Au choix Doc Brown, Machete, Mulder et Scully, Indiana Jones etc…

Mention spéciale au matériel de très bonne facture avec une très bonne idées d’utilisation de la boite de rangement. Le fond de la boite fait office aussi de murs pour la maison qui est l’élément central du plateau. Les figurines sont bien détaillées et les illustrations de jeu sont vraiment plaisantes et participent à l’immersion dans le thème! Une vraie réussite visuelle.

Bref un jeu sans prises de tête, fun, plaisant et simple. Assurez vous d’avoir les joueurs qui accrocheront au thème et aux références et qui pourront passer au delà du gameplay assez simpliste et réducteur.