Test : Mystic Vale : extension le Val Sauvage

Test : Mystic Vale : extension le Val Sauvage

Mystic Vale : Le Val Sauvage est, comme son nom l’indique, une extension pour Mystic Vale. Comme le jeu de base, elle est l’œuvre de John D. Clair (Space Base, Ecos – Continent Originel), illustrée par pas moins de 9 personnes et distribuée en France par Atalia.

Prévue pour 2 à 4 joueurs, à partir de 14 ans et pour une durée annoncée de 45 minutes.

Si vous connaissez Mystic Vale, vous ne serez pas dépaysé par l’extension, sinon Romain B. vous dit tout sur le jeu de base dans son article.

Les druides de Gaïa continuent à lutter contre la malédiction due à un roi mourant et œuvrent pour restaurer la Vallée de la Vie. Certains, très puissants, émergent et utilisent leurs talents variés pour combattre le fléau.

l

Le matériel :

l

La petite boite contient de nouvelles cartes Evolution, de nouvelles cartes Val et 8 cartes Héros.

l

A quoi ça ressemble ?

l

l

Comment on joue ? Les apports au jeu de base.

l

Des druides héroïques arrivent pour prêter main forte aux druides venus à l’aide des Esprits de la Nature. Qu’ils (elles) soient guerrier, guérisseur, protectrice, voyageuse…, chacun(e) utilise ses compétences pour mettre fin à la malédiction.

Je ne vais pas récapituler les règles de Mystic Vale, elles ne changent pas. L’extension apporte de nouvelles cartes Evolution et Val à ajouter à celles du jeu de base. Les seules différences notables sont le nombre plus élevé de cartes permettant d’exiler et l’icône Eclipse offrant la possibilité de recouvrir les cartes Evolution la possédant.

La nouveauté concrète tient en 8 cartes Héros. Choisissez-en un parmi 2 en début de partie et glissez-le dans une carte vierge. Vous ne pourrez lui ajouter aucune carte Evolution mais vous pourrez le faire évoluer ; il sera plus puissant et rapportera davantage de points de victoire.

l

l

VERDICT

l

l

Card-crafting et deck-building ? Stop ou encore ?  Les mécaniques me faisaient rêver. Et puis… j’ai eu l’occasion d’essayer Mystic Vale. Je dois bien avouer que ça ne m’avait pas emballée plus que ça. J’avais trouvé le jeu froid, répétitif et peu immersif… La sortie de l’extension m’a donc donné l’opportunité de rejouer à un Mystic Vale que je pensais révolutionné grâce au Val Sauvage…

Tout rentre dans la boite de base, c’est appréciable !

l

Allez, quelques parties du jeu de base pour oublier mes vieilles impressions… Le jeu est agréable et c’est rigolo de rajouter des Evolutions aux cartes de base et de collectionner les différentes icônes, même si j’ai trouvé cela répétitif après plusieurs parties. Ce qui l’est moins (drôle), c’est le rangement, mais passons.

Me voici prête (du moins davantage que lors de ma 1ère partie) à ajouter l’extension. C’est parti, on installe le matériel en y incorporant les cartes additionnelles, tout le monde choisit un héros, le glisse dans une carte vierge… On en refait plusieurs… à 2, puis à 4 (là, je me suis ennuyée). J’ai maintenant une impression de vide impossible à combler. La construction des cartes est pourtant agréable ; et je suis plutôt la cible des deck-buildings en général.

Il (me) manque quelque chose pour avoir envie d’y retourner. J’ai cherché de la profondeur mais n’en ai pas trouvé…

Toujours pas d’interaction directe (ce qui ne me dérange pas) entre les joueurs, ni d’immersion ( ☹ ), mais les héros sont bien réalisés et se fondent parfaitement dans le jeu de base, c’est toujours ça ! 😉

Côté rejouabilité, la quantité de cartes et les héros aident à renouveler les parties pour peu que l’on prenne du plaisir à jouer.

La mécanique de card-crafting est une idée géniale (oui, je sais, elle était là avant l’extension) ; dommage que le jeu soit si froid.

Bon, d’accord, les autres joueurs(euses) ont apprécié le jeu et l’extension, notamment l’ajout des Eclipses qui est très malin.

Je ne parviens pas à entrer dans ce jeu, je dois me faire une raison !

Une dernière chose : je ne ferai que paraphraser Romain, mais autant de plastique pour une thématique axée sur la nature, c’est incompréhensible.

l

Conclusion

Si vous attendiez, comme moi, une extension qui dynamise le jeu de base, passez votre chemin. Mais… Les nouvelles cartes Evolution et Val permettent de renouveler le jeu et les héros offrent un petit défi supplémentaire. Cela plaira aux adeptes du jeu. Comme disait Romain : « Les amateurs de deck-building rapide et ultra optimisé seront ravis. ».

l

Nous faisons partie du programme d’affiliation mis en place par Philibert sur leur site. Cela signifie que si un jeu que nous avons chroniqué vous plaît, et que vous l’achetez en cliquant sur le lien Philibert que nous proposons en bas de chaque article, nous percevrons une modeste contribution nous permettant de nous acheter d’autres jeux, pour pouvoir les chroniquer et vous donner notre avis. C’est une forme de soutien, et nous vous en remercions par avance! C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à abreuver ce modeste blog avec toujours + de contenu.

l

Disponible ici :

Prix constaté : 26 €

Test: Mystic Vale

Test: Mystic Vale

Un article rédigé par Romain B.

l

« Un deckbuilding. Encore un ? Y’a plus que ça… ils ne peuvent pas inventer autre chose ? »

Le genre de phrases qui arrivent assez vite quand on parle de cette fameuse mécanique de deckbuilding.

Mais cette fois-ci, le jeu vous propose un twist intéressant : des cartes transparentes qui viendront améliorer les cartes de votre paquet qui ne changera pas de taille durant toute la partie : 20 cartes.

Donc, plutôt que de construire votre paquet de cartes, vous aller les améliorer : le card crafting.

l

Mystic Vale est un jeu de John D. Clair que l’on connait également pour Space Base, Custom Heroes ou Edge of Darkness. Le jeu est illustré par Andrew Gaia, Storn Cook, Katherine Guevara.

Il est édité par Alderac Entertainment Group, et localisé par Atalia.

Le jeu est prévu pour 2 à 4 joueurs, à partir de 14 ans et pour des parties de 30 à 75 minutes.

l

Pour rappel, le deckbuilding consiste à commencer la partie avec un paquet de cartes que l’on va améliorer tout au long de la partie pour créer un moteur et remporter la partie.

 

Est-ce que ce matériel nouveau rend ce jeu incontournable ? Regardons cela de plus près.

l

Le Matériel:

l

Greta, désolé mais on va tenter de sauver la nature avec une montagne de plastique…

Le jeu est composé de 116 cartes classiques au format tarot et de divers jetons en carton.

Mais il y a également 114 cartes en plastique avec pellicule de protection en plastique et 100 sleeves. Alors oui, tout ceci est logique avec les mécaniques de jeu, mais le thème étant la protection de la nature, c’est un choix étrange. « Heureusement » le thème de Mystic Vale est rapidement oublié, comme la plupart des deckbuildings, le thème est plaqué, c’est-à-dire que vous en sortirez rapidement pour ne parler que de mécaniques pures et d’icônes.

Ceci étant dit, le matériel est de bonne qualité avec un insert dans la boite qui pourra accueillir les extensions. Les cartes en plastique sont de très bonne qualité et cette pellicule les protégera le temps des premières parties, mais même sans, les cartes ne craignent rien.

l

A quoi ça ressemble ?

l

l

Comment on joue ?

l

Une partie de Mystic Vale se termine quand la réserve de points de victoire est vidée, réserve dont la taille dépend du nombre de joueurs. Les parties ont donc un temps de jeu variable qui dépendra des joueurs et de leurs stratégies.

Chaque joueur dispose des mêmes cartes dans son deck de départ. Les améliorations sont de 3 niveaux différents.

Les améliorations de niveau 2 et 3 seront toutes disponibles à chaque partie, celles de niveau 1 dépendront du nombre de joueurs.

La mise en place demande de créer un marché composé de 3 cartes de chaque paquet. Un paquet supplémentaire composé de la même amélioration, des champs fertiles, est également disponible.

On dispose également les deux decks de Vale, des cartes oniriques qui peuvent apporter des bonus en cours de partie ou des points de victoire supplémentaires.

À son tour de jeu, un joueur va révéler la carte du dessus de son deck et la mettre dans sa zone de champs. Il révèle ensuite la carte suivante et la place également.

l

A partir de là, ce sont les icônes qui vont lui permettre de continuer ou de s’arrêter.

  • Les points d’esprit sont des points d’achat pour la suite du tour.
  • Les points de pourriture limitent le nombre de cartes à placer dans votre champ.

Dès le moment où il y a 2 points de pourriture dans le champ et que la carte révélée au dessus de votre deck en a un également, le joueur doit faire un choix :

  • Arrêter de placer des cartes et passer à la récolte.
  • Placer la carte du dessus de son deck dans son champ. Mais si la carte révélée suivante présente un point de pourriture le tour est perdu et toutes les cartes dans votre champ sont immédiatement défaussées.

l

Si tout s’est bien passé, on passe en phase de récolte. Les points d’esprit sont additionnés pour acheter des améliorations, au maximum 2 par tour.

Les cartes peuvent également vous apporter des points de victoire directs pris dans la réserve générale, ou des symboles d’esprit.

Ces symboles servent à acheter des cartes Vale, le coût d’une carte Vale étant imprimé dans son coin supérieur droit.

Le joueur va ensuite installer les améliorations sur les cartes qu’il a récoltées. Les améliorations sont imprimées sur le haut, le milieu ou le bas d’une carte, vous pourrez donc avoir jusqu’à 3 effets par carte.

Il suffit ensuite de réapprovisionner les marchés et c’est au joueur suivant de prendre son tour.

On va ainsi jouer jusqu’à ce que la réserve des points victoire soit vide.

l

l

VERDICT

l

l

Alors, que penser de Mystic Vale ? Du stop ou encore et du deckbuilding modifié. Les mécaniques sont intéressantes et les cartes transparentes sont une vraie bonne idée.

Mais je suis resté sur ma faim.

l

Mystic Vale est un jeu qui ne se démarque pas assez des autres deckbuilding, au final on ne prête aucune attention au thème et peu aux autres joueurs. Les interactions sont faibles, aucune en direct, tout se joue autour du marché d’améliorations où vous pouvez tenter de bloquer la stratégie de vos adversaires, mais avec 3 exemplaires de chaque amélioration, vous ne ferez que repousser l’échéance.

l

Le plaisir de construire ses cartes de la première partie devient commun après quelques parties, tout est trop mécanique. Je finirai avec un dernier point négatif, certaines cartes sont trop puissantes comme la source de vigueur qui octroie 2 points d’esprit par tour, ce qui est beaucoup trop, récupérer cette carte en début de partie crée un trop fort déséquilibre qui devient rapidement irrattrapable.

l

Alors, Mystic Vale ne m’a pas transcendé mais il n’en est pas pour autant un mauvais jeu. Les amateurs de deck building rapide et ultra optimisé seront ravis. Les extensions semblent également lui apporter pas mal de profondeur.

Le jeu s’explique facilement et pourra amener de jeunes joueurs vers le deckbuilding avec sa mécanique de construction.

l

Nous faisons partie du programme d’affiliation mis en place par Philibert sur leur site. Cela signifie que si un jeu que nous avons chroniqué vous plaît, et que vous l’achetez en cliquant sur le lien Philibert que nous proposons en bas de chaque article, nous percevrons une modeste contribution nous permettant de nous acheter d’autres jeux, pour pouvoir les chroniquer et vous donner notre avis. C’est une forme de soutien, et nous vous en remercions par avance! C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à abreuver ce modeste blog avec toujours + de contenu.

l

Disponible ici: philibert

Prix constaté: 41 €

Kickstarter: Edge of Darkness

Kickstarter: Edge of Darkness

Et bien en voilà une semaine chargée! Avec Robin Hood and The Merry Men qui débarque demain sur notre plateforme de financement préférée, c’est donc Edge of Darkness qui atterrit sur Kickstarter! Et ça fait donc 2 des 10 jeux que l’on attendait le plus en 2018 qui montrent le bout de leur nez coup sur coup!

 

Alors ça parle de quoi?

Edge of Darkness vous mets à la tête de l’un des guildes de la ville de Aegis. Votre but est de devenir maître de la cité et hisser votre guilde en haut de l’échelle! Mais une menace pointe à l’horizon et viens attaquer votre ville. Vous allez donc devoir y faire face, tout en manœuvrant votre guilde pour atteindre votre but ultime!

Edge of Darkness est prévu pour 1 à 4 joueurs, à partir de 14 ans et pour une durée comprise entre 60 et 120 minutes. Alderac Entertainment Group AEG est à l’origine de ce projet, avec John D. Clair au développement et Alenna Lemmer-Danner aux illustrations.

 

lelabodesjeux-kickstarter-eod-partie.jpg

– mise en place du jeu –

 

Le jeu est orienté autour des points suivants:

 

  • Card crafting. Les cartes sont divisées en 3 parties. Des protections plastiques (sleeves) permettent d’ajouter ou de retirer des compétences à la carte de base. On se retrouve donc avec des cartes modulables. Par exemple, sur l’un de vos personnages vous pourrez ajouter 1 ou 2 compétences qui, si elles sont bien choisies, permettent de démultiplier la puissance ou l’effet de votre personnage. Le 2ème effet kiss-cool de ce système est que la carte comporte 2 faces. Pour schématiser une pour le bien, une pour le mal. Un personnage peut en effet devenir un ennemi au cours du jeu. Si vous avez amélioré votre personnage en lui ajoutant des compétences bien balèzes, attendez-vous à rencontrer un monstre tout aussi balèze quand il aura basculé du côté obscur!

lelabodesjeux-kickstarter-eod-sleeves

– le système de card crafting –

 

  • Deck-building commun. En voilà une idée qu’elle est bonne!! Bah oui vous pensiez que vous alliez améliorer vos personnages grâce au card-crafting détaillé plus haut, et tranquillement améliorer votre deck au fur et à mesure? Bah non… chez AEG on s’est dit que ce serait plus simple de défausser ses cartes dans un deck central et commun à tous les joueurs! Ce qui veut dire que vous allez piocher des cartes « appartenant » à vos adversaires. Mais pas de panique vous allez pouvoir les utiliser! Par contre faudra quand même passer à la caisse faut pas exagérer non plus… On a rien sans rien! En tout cas nous on trouve que c’est une super idée!

 

lelabodesjeux-kickstarter-eod-plateaucentral

– le plateau central –

lelabodesjeux-kickstarter-eod-plateauindi

– les plateaux individuels –

 

  • Placement d’ouvriers. Vous aurez à votre disposition des agents qui vous permettront d’étendre votre influence dans la ville et qui représentent les ressources nécessaires à la réalisation de vos objectifs. Ainsi pour utiliser une compétence d’un de vos personnages, il faudra que vos agents soient présents sur tel ou tel lieu.

  • La tour de menace! Cet ingénieuse petite tour que l’on va remplir au fur et à mesure de la partie de cubes de différentes couleurs va diviser ces cubes en plusieurs tas. Une fois qu’un tas aura atteint 8 cubes, on compte les couleurs. La couleur – donc le joueur qui joue avec cette couleur – qui est la plus représentée est celle qui devra défendre contre le monstre correspondant au tas de cubes sélectionné! Petite précision, les cubes noirs s’ils sont majoritaires indiquent que l’ensemble des joueurs devront défendre la ville contre la menace, et non plus 1 seul joueur.

lelabodesjeux-kickstarter-eod-tourmenace

– la tour de menace –

 

  • Plateau de jeu modulaire. Pour une partie vous aurez besoin de 10 lieux différents que l’on place sur le plateau central. Il y aura 12 lieux différents si vous choisissez le pledge de base, 21 pour le pledge deluxe. Et la campagne Kickstarter devrait en ajouter d’autres au fur et à mesure de son avancement. Ces lieux auront bien sûr des effets différents, et modifieront donc votre stratégie. Un bon placement de vos agents dans ces différents lieux vous permettront de « combotter » un maximum et maximiser vos gains.

 

lelabodesjeux-kickstarter-eod-lieux

– les différents lieux –

 

A la fin de la partie, évidemment, le joueur qui aura le plus de pouvoir aura gagné. On peut gagner du pouvoir grâce aux allégeances des citoyens et des nobles du plateau, en accumulant les richesses, et en effectuant des actions qui bénéficient à la cité. En effet un niveau de défense est représenté sur chaque plateau individuel, et en fonction de votre gestion (ou non) des menaces qui pèsent sur la ville, ce niveau sera plus ou moins élevé à la fin de la partie.

 

 

VERDICT

 

 

Franchement on est pas déçu par ce premier aperçu du jeu! On s’attendait à du lourd et AEG a répondu présent. Il faudra bien sûr tester le jeu pour se rendre compte de la jouabilité du jeu mais c’est très très prometteur!

Le deck-building commun est LA bonne surprise. Ici on ne monte pas son deck dans son coin, comme tout bon jeu de deck-building classique. Le fait de défausser et piocher dans un deck commun va changer pas mal de choses et modifier pas mal d’habitudes!

Le card-crafting est tel qu’annoncé lorsque nous avions entendu parler du jeu. AEG avait déjà fait le coup avec Mystic Vale. Sans l’avoir testé, les commentaires que nous avons pu en lire étaient plutôt positifs! C’est en tout cas un système de jeu pas banal et qu’il nous tarde d’essayer par nous-mêmes!

Un mot sur les illustrations qui sont vraiment chouettes, les paysages et lieux ressemblent à de vraies peintures. Le rendu est plus que positif et immersif.

Le point négatif reste le prix qui nous paraît cher! Comptez 48€ pour le pledge standard, et 81€ pour le pledge deluxe, avec 27€ de frais de port! La facture est salée pour qui veut le pledge deluxe!

Chacun devra jouer sa partie pour atteindre les sommets avec sa guilde, mais la menace globale sur la ville de Aegis, et donc sur tous les joueurs et dont il faudra s’occuper amène un autre aspect à ce jeu, qui décidément n’est pas un jeu de deck-building comme les autres!