Cette critique a été rédigée à l’aide d’une boite fournie par l’éditeur que nous remercions.
l
Hélène vous en avait déjà parlé sur notre blog fin 2021 des Escape Welt (Quest Pyramid et Space Box), c’est au tour de Jérémie McGrath de se « faire la main » sur d’autres modèles !
Escape Welt est une entreprise basée en Allemagne et qui fabrique des boites et puzzles en bois, dont le principal but va être de faire chauffer vos neurones.
Intéressons-nous à 3 modèles en particulier :
La Space Box
L’Orbital Box
Fort Knox
Escape box, qu’est-ce que c’est ?
Le concept est simple : une boite, peu d’indices (quasiment aucun en fait) et à vous de jouer pour l’ouvrir et découvrir ce qu’elle renferme !
Pour cela on a des indices, mais certains d’entre eux sont vraiment capillotractés !
Leur site internet annonce 60 à 90 minutes pour résoudre ces boites, j’y ai personnellement passé plusieurs jours, car déjà je ne suis pas d’un naturel patient, mais en plus, certains indices sont vraiment tellement… improbables, qu’il faut vraiment être rompu à ce genre d’exercice et avoir déjà tenté de résoudre ce genre de puzzles en 3D.
Si vous êtes comme moi et que c’était votre baptême du feu, vous allez y passer du temps !
Et tant mieux au final, parce qu’en effet, une fois qu’on connait le concept et l’idée ça peut aller vraiment très vite.
Les boites
Pour parler de la Space Box : je l’ai essayée après m’être cassé les dents à la moitié de l’Orbital Box.
Elle est notée 3/5 en terme de difficulté.
Je l’ai ouverte en 10 minutes…
Mais !
Suite à une erreur de manipulation.
Je m’explique : j’ai vu un élément qui semblait pouvoir se décrocher, je l’ai donc retiré, et retiré le reste qui venait tout seul.
J’ai ouvert la boite en intégralité et trouvé la solution donc en peu de temps et avec une facilité déconcertante… Mais un doute m’envahissait soudain pendant que j’étais en train d’essayer de refermer la boite…
Je me suis dit : allons vérifier la solution parce que j’ai plus l’impression d’avoir démonté la boite que de l’avoir réellement résolue.
Et… En effet, je n’ai pas utilisé la méthode cérébrale, mais la méthode « démolisseur ».
J’ai en fait trouvé le moyen de la démonter totalement, mais ce n’est pas du tout la méthode qu’il faut pour résoudre cette boite.
Une fois ouverte correctement et avec la bonne méthode c’est quand même bien plus joli et satisfaisant que ce que j’avais démonté complètement.
Je l’ai donc refaite, mais ayant vu une partie de la solution, la saveur n’était pas la même.
Malgré tout, je trouve qu’il reste agréable à résoudre et même si certains éléments semblent être là pour brouiller les pistes et peuvent nous occuper assez longtemps pour nous sembler impossibles à résoudre, ce n’est rien comparé à l’Orbital Box !
L’Orbital Box : notée 5/5 en terme de difficulté va vous occuper plus longtemps que la Space Box et pour cause !
Même si la forme est similaire, on comprend visuellement qu’il y a bien plus d’informations et d’indices placés que sur la Space Box.
Nous avons commencé à 3 cerveaux sur cette boite et cela a convaincu l’un de nous de commander sa propre boite pour la résoudre au calme chez lui !
Mais alors, quelle galère pour l’ouvrir, j’ai dû demander des indices à mon épouse qui allait voir la vidéo de résolution parce qu’autant les premières étapes sont très intuitives, autant la suite (et la fin) se corsent avec des éléments plus dingues les uns que les autres et qui semblent impossibles à déchiffrer sans aide extérieure…
Petit spoil, si ça peut vous aider à éviter une crise de nerfs ou d’impatience : il vous faudra utiliser de la lumière lors d’une étape, donc prévoyez un smartphone ou une lampe de poche pour vous aider, sans quoi vous peinerez à trouver un indice, mais même une fois trouvé pour savoir quoi en faire, bon courage !
Clairement cette Orbital Box va mettre vos neurones et votre patience à rude épreuve !
Il est aussi possible de la résoudre sans connaitre tous les indices, c’est ce qui s’est passé pour la personne qui a acheté sa propre boite : il a réussi à l’ouvrir sans passer par toute les étapes en rusant un peu le système et en activant certains mécanismes au juger au lieu de le faire avec les éléments prévus pour.
Attention aussi : il a réussi à perdre un élément à l’intérieur de la boite, donc faites attention à ne pas insérer toutes les pièces n’importe où sous prétexte qu’elles y rentrent !
Si vous voyez qu’il y a un risque que la pièce passe dans la boite, retirez là, chaque pièce doit être stoppée par un autre élément et dépasser quoi qu’il arrive !
Elle mérite bien cette note de 5 sur 5 !
Mais ça me semble encore en dessous de la prochaine boite :
Fort Knox pro : elle aussi notée 5/5, mais je l’aurais plutôt notée 10/5, je sais j’exagère !
De prime abord, aucun indice ne semble fonctionner pour l’ouvrir !
Après certaines observations on va pouvoir comprendre quelques étapes, mais, une fois de plus, l’une d’elle semble sortie de nulle part, je n’ai pas du tout compris comment trouver la solution d’une étape et c’est soit le hasard soit une recherche sur internet qui vous permettra de la comprendre je pense.
Pour ne pas spoiler, il y a un certain nombre de manipulations d’engrenages à faire, certains sont indiqués de manière plus ou moins claire, mais l’une d’elle semble sortir tout droit d’une pub qui dirait : tu tournes ce symbole de telle et telle manière et paf, ça fait des Chocapics…
Mais j’avoue aussi que c’était probablement la plus plaisante pour moi à décortiquer et à ouvrir !
Alors, au final c’est bien ou pas bien ?
Malgré l’absence totale parfois de cohérence (Je pense clairement que c’est volontaire, pour nous faire imaginer des solutions qui nous semblent improbables.) dans la résolution de différentes étapes et la frustration liée à la résolution de ces boites, je dois avouer que je voulais vraiment m’essayer à ce genre de boites mystères bien casse-tête et que j’ai été servi !
Je reprocherai aussi certaines pièces qui ne sont pas toujours bien pratiques à manipuler, il faut forcer au point que j’ai parfois eu l’impression que j’allais casser un élément de mes boites, j’ai même envoyé valser la fort knox pro en activant un mécanisme qui ne voulait pas se laisser faire alors que la solution était bonne.
Donc une bonne impression de vrai brise neurones et surtout, un bon moyen d’offrir un cadeau car, c’est pour moi la force de ces boites :
Une fois résolues elles peuvent servir à offrir un cadeau à quelqu’un (Alors ça sera un petit cadeau du style de l’argent, des bijoux ou autres choses assez petites, pas question d’offrir un jeu de société, une console de jeux ou un téléviseur non plus hein !) et de lui proposer de « mériter » son cadeau en perçant les secrets de la boite que vous lui laisserez !
Après, libre à vous de lui laisser la boite, de faire un jeu entre vous et de vous offrir des cadeaux via ces boites, ou de la transmettre encore à d’autres personnes pour leur offrir à nouveau une expérience ludique et un cadeau à l’intérieur !
Ah oui, autre chose que j’adore et qui est tout personnel, mais la manipulation d’un bel objet en bois, fabriqué main et avec les senteurs du bois offre aussi un plaisir très satisfaisant pour moi et donc c’était quand même un plaisir de sortir ces boites par étapes et de les manipuler jusqu’à résolution ou jusqu’à ce que ma patience soit à bout !
Sachez que si vous voulez commander sur le site d’Escape Welt, qui propose aussi des puzzles qui semblent originaux et dont je vous parlerai probablement plus tard quand je me serai laissé tenter par une commande, vous pouvez bénéficier de 10% de réduction avec le code promo : lelabodesjeux.
Orchard et Hortis, ou comment avec 9 cartes et quelques dés on peut obtenir un jeu qui fonctionne, puis marque et reste sur un coin de table pour une partie de temps en temps.
Avec Orchard, c’était devenu comme une bonne tasse de thé un jour pluvieux, un petit rituel de sortir la petite boite blanche, mélanger les cartes et en prendre 9 et savourer une petite partie ou deux, ou trois… on ne compte plus quand c’est si agréable.
Orchard c’est un jeu de Mark Tuck qui s’est auto-publié. Le jeu a remporté le prix du meilleur jeu en print and play sur BGG, ce qui lui a permis de taper dans l’œil de quelques petits éditeurs bien sympathiques dont Abi Games pour la VF.
C’est ainsi que la belle histoire commence pour la petite boite à tiroir qui m’a permis de découvrir cette petite pépite pour tout joueur solo.
18 cartes sur lesquelles se trouvent 2 colonnes de 3 arbres avec 3 couleurs pour les différencier : orange, jaune et vert.
Sur ces 18 cartes, prenez-en 9, mélangez-les et vous êtes prêt à vous lancer. Le but est tout simple, vous devez superposer les cartes en faisant correspondre les couleurs d’arbres. Vous avez bien entendu la possibilité de tourner la carte que vous jouez de 90 ou 180 degrés pour optimiser au mieux votre pose.
Toute superposition vous permet tout d’abord de poser des dés sur les arbres avec la première superposition puis d’en augmenter la valeur.
Une mécanique simple mais qui n’a pas fini de vous faire des nœuds au cerveau.
Vous savez donc comment fonctionne Orchard, un jeu parfait pour un petit moment ludique quand la pause s’impose.
Orchard, c’est tellement simple à emmener, sortir et « mettre en place » que je peux y passer pas mal de temps quand je tombe dessus. Il réussit à provoquer ce sentiment de la partie de plus dès qu’une partie se termine, cette frustration positive que l’on ne rencontre pas souvent.
l
Et dans mon petit monde ludique tranquille, où Orchard disposait de sa place de choix, est arrivé Hortis.
Hortis, pour sa fiche technique c’est le même auteur et le même média pour faire découvrir le jeu : le site BGG.
Suite à une campagne Kickstarter à succès (plus de 2400 contributeurs) la version française nous arrive cette fois-ci par Origames.
Sur le papier, peu de changement. Hortis exploite la même mécanique de superposition de cartes avec des dés pour comptabiliser vos points.
Mais le jeu a appris. Enfin, son auteur, et il a fait un travail assez dingue en améliorant tout sans pour autant alourdir quoi que ce soit. Une performance tout à fait incroyable qui force le respect d’améliorer en tout point un jeu en conservant sa légèreté.
Hortis a cependant un effet de bord : il rend Orchard totalement obsolète.
Pour cela regardons Hortis d’un peu plus près.
La mécanique de superposition est modifiée avec des fruits de valeur 1 ou 2 ce qui remet en question tous vos choix de pose.
Sur chaque carte une clairière, un espace vide permet plus de liberté, puisqu’elle peut, cette clairière, recouvrir n’importe quel espace.
Plus de choix, plus de prise de tête, pour plus de plaisir !
Et le dos des cartes propose désormais un bonus si vous remplissez la condition proposée. 2 cartes pour 2 bonus à chaque partie et chaque carte demande un nombre de points à atteindre, il vous suffit d’additionner les deux pour connaître votre objectif. Voilà le scoring figé d’Orchard devenu complètement obsolète avec un scoring bien plus vivant.
l
Hortis ne révolutionne rien, ne modifie rien en profondeur mais pourtant il améliore tout.
C’est donc un jeu encore plus plaisant et plus addictif à jouer que nous avons là et cependant j’étais persuadé de ne jamais lâcher Orchard.
Est-il nécessaire de connaître Orchard pour découvrir Hortis ? Je ne pense pas. On est sur un jeu solo petit format tout simple à prendre en main.
Hortis est une superbe réussite à posséder si vous êtes amateur de jeu casse-tête en solo. Que ce soit son prix, son matériel ou sa rejouabilité, tout est bon dans ce verger !
Voici donc le lancement de la gamme Logic de chez Bankiiiz, avec Yoann Levet aux manettes, tout du moins pour les premiers opus. C’est donc par l’intermédiaire de boites choupi que l’éditeur « s’attaque » au marché des casse-têtes, jeux de déduction, puzzle games, appelez-les comme vous voudrez.
En tout cas pour l’auteur, ce sont des logigrammes. Retenez donc bien ce terme et son explication car on va pas y passer la nuit. « Un logigramme est un diagramme à deux dimensions utilisé en pédagogie (…), ou lors de démarches de Qualité, hygiène, sécurité, environnement, d’aide à la décision de gestion du risque ou lors de démarches de créativité. Il permet de visualiser de façon holistique, logique (séquentielle ou hiérarchique) les actions à mener, étapes et les décisions à prendre pour atteindre un objectif défini. ». C’est pas moi qui le dit c’est wikipédia.
Bon on va finalement y revenir, car cette définition a besoin d’être illustrée en termes ludiques 😉
Mais ce genre des jeux de déduction ou casse-têtes est déjà bien représenté avec notamment la gamme Smart Games qui est bien identifiée et reconnue en boutiques et par les joueurs. On peut noter les tentatives récentes d’Asmodée avec la gamme Logiquest, et ses résultats très inégaux (Aventuriers du Rail a.k.a. j’ai-mal-à-mon-ergonomie).
Et bien on va voir pourquoi la Gamme Logic a sa place en boutiques pour plusieurs raisons :
Le principe de progression linéaire
Une démarche responsable
Birds est illustré par Rémi Leblond, et Hotel par Djib.
l
Logigramme quézaco
Revenons juste avant sur la définition wikipédiesque qui n’est pas forcément la plus adaptée pour définir cette Gamme Logic, pour vous décrire ce que vous aurez entre les mains avec ces boites. On va démocratiser cette définition et la résumer en : Résoudre le puzzle en analysant les informations données. L’auteur Yoann Levet parle de lois qui s’appliquent et que vous devez intégrer et respecter afin de trouver la seule et unique solution du logigramme.
C’est simple et limpide, les règles tiennent sur une petite page recto verso, et tout est indiqué sur la carte qui vous présente le problème à résoudre. Ne prenez pas peur quand je parle de problème à résoudre, ce n’est pas parce que c’est le jour de la rentrée qu’on va parler mathématiques.
Un exemple ? Voici le défi n° 5 du jeu Hotel :
Je vous spoile, voici la solution :
3 bonzommes à placer, mamie tromblon a l’étage vert, poulpe bleu en dessous de mamie, et mamie avec un autre gus a son étage. Rien de trop complexe, sauf que j’ai 40 ans et que ce jeu ne s’adresse pas forcément à moi.
Mais au moins ça vous illustre la mécanique, sachez qu’en avançant dans les défis, il pourra y avoir jusqu’à 6 personnages à placer en même temps, et que les lois du jeu qui s’appliquent ne vous laisseront qu’une seule solution possible. Charge à vous de la trouver. Et c’est là qu’entre en jeu la …
l
… progression linéaire
Cher à l’auteur et à l’éditeur, ce principe ne satisfera pas tout le monde. Retenez que la gamme est destinée plutôt aux enfants à partir de 6-7 ans, et que pour reprendre les mots de l’éditeur :
« le jeu a été fait pour qu’à partir du niveau 1 au niveau 60, on n’ait pas de mur de difficultés ». Bertrand Arpino chez Un Monde de Jeux.
C’est assez important à prendre en compte si jamais cette gamme vous intéresse car cela implique que la difficulté est belle et bien présente, mais que le joueur n’aura pas cette sensation de frustration parfois trop présente lorsque dans certains casse-têtes, le niveau 20 marque un réel cap à passer et le joueur se cassera certainement les dents à plusieurs reprises avant enfin de le franchir, et de ne se retrouver challengé que 10 niveaux plus tard.
Ce qu’il faut retenir, c’est que moi, du « haut » de mes 40 ans, je n’ai pas été beaucoup mis en échec avec Birds ou Hotel (même si certaines fois, je m’y suis repris). Mais encore une fois, votre enfant de 7 à 10 ans, qui est donc la cible de cette gamme, y trouvera son compte dans ces logigrammes, et se sentira progresser dans le jeu, sans se prendre de porte en pleine tronche. Il ne va pas non plus rouler sur le jeu, mais cette progression linéaire est un parti-pris intéressant et je trouve important de souligner cette décision éditoriale qui a dû fortement impacter la création des différents niveaux.
l
Une démarche responsable
Vous y êtes sensibles ou pas (et si la réponse est non, je ne suis pas sûr que cela vous serve à grand-chose de continuer cette lecture, ou même celle de notre blog en général), nous, ça nous intéresse ! Mais même entre nous ce débat sociétal nous agite, et nous avons pu nous y confronter lors de la parution récente d’une critique du jeu « On Board ». C’est un jeu donc il a bien évidemment sa place dans nos colonnes, mais il s’agit aussi d’un jeu au départ promotionnel pour les croisières ludiques. Et là on va bien évidemment se poser la question de l’impact environnemental de ces palaces flottants, et de tout ce que ça implique en termes d’impact écologique.
Ne cherchez pas, c’est catastrophique.
Avec sa gamme Logic, Bankiiiz assume, met en avant et promeut une production 100% made in France, avec zéro plastique. 60 cartes, une planche avec les éléments de jeu, une règle recto verso, et une boite qui devient le « plateau de jeu ». Le tout pour 13,90€ environ, selon les points de vente.
Vous me direz que le jeu, une fois validé les 60 défis, ne sert plus à grand-chose. Offrez-le, prêtez-le ou revendez-le. Je serai surpris que vous ne le revendiez pour la moitié de son prix au minimum.
l
Un auteur à surveiller
Je ne suis pas en train d’émettre un avis de recherche sur cet auteur, et vous demander de signaler tout comportement suspect, mais je suis dans l’attente de ce qu’il a à nous proposer. Yoann Levet a commencé par Myrmes, qui a une belle côte de popularité auprès des nostalgiques de l’âge d’or Ystari, un éditeur à qui l’on doit notamment de Caylus, Metropolys, Shakespeare, et des localisations avec Race for the Galaxy, Endeavor, Puerto Rico, Dominion etc …
Yoann est l’auteur de Turing Machine (un autre jeu de déduction, en collaboration avec Fabien Gridel) qui arrive tout bientôt et qui me rend très curieux.
Enfin, concernant cette Gamme Logic, vous trouverez ici d’autres niveaux pour Birds et Hotel, cela vous permet aussi d’essayer le jeu avant de peut-être l’acquérir :
Vous l’aurez compris, j’ai bien aimé cette nouvelle gamme de jeux, tant pour la démarche qui l’entoure, que pour les jeux en eux-mêmes, et ces logigrammes agréables à résoudre.
Pour Birds, on sera sur une résolution verticale avec les oiseaux à ordonner sur une même ligne, pour Hotel ça sera horizontal avec les différents étages de l’hôtel. Ne croyez pas que c’est la seule différence et que vous retrouverez les mêmes défis à résoudre soit à l’horizontal, soit à la verticale, fort heureusement. Hotel intègre plus de lois de jeu, avec la possibilité d’avoir des personnages au même étage, ce qui n’est pas les cas avec Birds. À vous donc de choisir lequel vous tente le plus, soit pour le côté visuel avec le beau travail de Rémi Leblond et Djib, soit l’univers qui vous plaira le plus (les p’tits zozios ou le côté Hotel Transylvanie). Le plus simple est certainement de faire quelques niveaux sur les liens que je vous ai indiqué un peu plus haut, et surtout de voir avec les joueurs concernés, à partir de 6 ou 7 ans !
Alors après un premier jeu vraiment décevant avec la vache à lait Les Aventuriers du Rail Logiquest, j’ai pu tâter une autre licence bien utilisée depuis de nombreuses années, Catan.
Ici, le principe est de relier les différents villages avec des pièces imposées, en faisant bien attention aux bandits, et surtout avec la contrainte que vous ne pourrez poser une pièce en contact avec une autre que si le symbole correspond.
Comme tout bon casse-tête, la difficulté est croissante, et les premiers niveaux vont vous familiariser avec les règles de placement, et vous amener au fur et à mesure les différents éléments.
Premier point positif, contrairement aux Aventuriers du Rail dans la même collection, pas de problème de matériel cette fois-ci, même si ça dégorge de plastique. Vous aurez une boite pour tout ranger, et en retournant le couvercle, vous découvrirez le plateau de jeu. Avec des hexagones en reliefs, il sera assez aisé de positionner les éléments et de les déplacer à volonté.
La mise en place vous est indiquée par la carte correspondant au défi à réaliser, vous visualisez aussi les éléments à prendre afin de résoudre le casse-tête, et en avant Guingamp, à vous de vous creuser les méninges. Attention tout de même à bien faire attention en mettant de côté les pièces dont vous disposerez pour le casse-tête, certaines sont assez ressemblantes et il m’est arrivé 2 fois au moins sur les 40 défis de m’arracher les cheveux pour finalement m’apercevoir que j’essayais de résoudre le défi… avec les mauvaises pièces. Dans ces cas-là on se dit : « Bah voilà ça t’apprendra à être attentif. », ça ne m’a pas empêché de refaire la même erreur le lendemain ^^
Logiquest remonte dans mon estime après cet épisode qui relève le niveau, d’un point de vue matériel et intérêt ludique. Maintenant que j’ai joué aux 2 opus mis en avant dans cette gamme à cause ou grâce (je vous laisse choisir le terme) à leur licence, je m’oriente dorénavant vers celui un peu plus obscur, mais pourtant bien plus tentant, j’ai nommé …
l
l
… Zip City
Quelle belle surprise ! Je commençais à ne voir dans cette gamme qu’une nouvelle vache à lait pour Asmodée alors qu’en fait il suffisait d’aller voir ce qu’il se passait derrière les jeux qu’on cherche à nous vendre, Aventuriers du Rail et Catan ! Enfin un peu d’originalité avec Zip City et son système de billes à faire dévaler et emprunter différents embranchements pour atterrir à l’endroit voulu.
Sur le même système, on retrouve 40 défis à réaliser se présentant sous forme de cartes vous indiquant les positions de départ, les pièces à utiliser pour résoudre le défi, et les positions des billes à l’arrivée à obtenir. La solution est au dos de la carte. Encore une fois, et c’est bien amené, la difficulté est croissante, et mon fils de 5 ans et demi a pu faire les 6 premiers défis presque sans aide.
Et je peux vous dire que ça lui a plu ! Mettre en place les pièces sur le plateau, essayer d’anticiper les trajectoires des billes, et soulever ce qui retient les billes en haut pour les voir commencer leur course, et atterrir au bon endroit est très plaisant ! Bien sûr, c’est pas toujours le cas, ça serait trop simple, la difficulté augmentant, les amateurs de casse-tête et puzzle game y seront pour leur compte, j’avoue m’être aidé du petit « tuyau » présent sur chaque carte et que vous pouvez décider d’utiliser ou non. Ce coup de pouce vous permet de placer une ou 2 pièces sur le plateau, de sorte que vous pourrez vous concentrer sur les autres embranchements à mettre en place. De quoi faciliter un peu le puzzle, car certaines cartes sont assez ardues !
J’ai aussi fait tester le jeu à mon père qui a tout de suite accroché, se prenant au jeu, et refaisant les défis à son tour. Un vrai bon casse-tête tout en plastique (le point commun de la gamme Logiquest), avec une difficulté croissante, qui fait remonter les souvenirs des circuits de billes, et qui se pose comme le meilleur des 3 jeux de la gamme que j’ai testés. Le niveau de détail des tuiles imprimées en relief est très intéressant, quoi que sous-utilisé puisqu’avec une seule couleur sur toute la tuile, les détails de la ville que l’on construit passent vite au second plan. Ah oui en fait, il y aurait un thème, à savoir une ville futuriste dans laquelle les voitures se conduisent toutes seules, et vous officierez en tant qu’organisateur du trafic pour conduire tout ce beau monde à son point d’arrivée. On repassera pour l’immersion, mais c’est pas bien grave.
l
Nous faisons partie du programme d’affiliation mis en place par Philibert sur leur site. Cela signifie que si un jeu que nous avons chroniqué vous plaît, et que vous l’achetez en cliquant sur le lien Philibert que nous proposons en bas de chaque article, nous percevrons une modeste contribution nous permettant de nous acheter d’autres jeux, pour pouvoir les chroniquer et vous donner notre avis. C’est une forme de soutien, et nous vous en remercions par avance! C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à abreuver ce modeste blog avec toujours + de contenu.
Allez, on attaque cette nouvelle gamme de puzzle Logiquest avec celui que la plupart attendent, à savoir Les Aventuriers du Rail. La série de jeux à succès de Alan R. Moon, Les Aventuriers du Rail, représente une étape pour beaucoup de ludistes. C’est souvent l’un des premiers jeux qui donne le virus, avec lequel on peut aisément faire découvrir le monde ludique à d’autres personnes. Bref, une introduction parfaite, et même plus, puisque j’y joue encore avec plaisir après toutes ces années.
Autant vous dire que les attentes seront à la hauteur de ce pilier ludique. Et j’annonce directement la couleur, ça coche pas mal de cases. Mais pas vraiment dans le bon sens, et on va voir pourquoi.
Ce jeu solo de la gamme Logiquest propose 40 missions à remplir à partir de 8 ans.
l
Le défi à vapeur
L’avantage de cette gamme de jeux est que cela propose une vraie montée en difficulté sur les missions. Les premières permettront de découvrir les règles, de se faire la main, d’accompagner les plus jeunes ou les plus indécis. 40 missions c’est cohérent, ça permet de jouer le jeu sur plusieurs sessions, et de se confronter à une difficulté de plus en plus prononcée, et indiquée par des codes couleurs.
Les puzzles sont donc cohérents, avec un niveau qui monte bien progressivement en difficulté.
Par contre, la cohérence s’arrête là puisque le thème devient vite (très vite ? trop vite ?) secondaire, tertiaire ou même relégué sur une autre planète. Autant les Aventuriers du Rail vous fait voyager selon la carte du jeu que vous utilisez, vous construisez vos lignes de chemin de fer entre les différentes villes, passez par des montagnes, des ferrys etc… Là, c’est très vite purement mécanique. J’amène le bout de plastique rouge vers le vert, pour les raccorder ensuite au noir.
Dommage …
La faute aussi à un plateau pourtant détaillé avec quelques bâtiments en 3D mais tellement fade avec ce blanc-beige.
l
Plastic Tycoon
Le sujet qui fâche c’est donc surtout le matériel en fait. Le jeu vous est quand même vendu entre 22 et 26€ selon les endroits. Eh bien, pour ce tarif, vous aurez un jeu que vous aurez envie de jeter par la fenêtre.
Je ne me souviens pas d’une mission durant laquelle je n’ai pas pesté contre les déplacements des locos et wagons le long des rails creusés dans le plateau en plastique. Vous devrez faire coulisser les éléments comme les locomotives et wagons le long des rails afin d’effectuer les mouvements, et aller faire un demi-tour, se raccorder à un wagon, en pousser un, etc… Bref, la manipulation des éléments c’est quand même la base du jeu.
Eh bien, si vous vous attendiez à ce que ça soit fluide, sachez que ça ne sera pas le cas. Vos mouvements vont sans cesse « racler » les rails creusés, vous vous y reprendrez à plusieurs fois avant d’arriver à vos fins.
Je préfère ne même pas vous parler de pousser 2 ou 3 éléments en même temps pour les amener à leur destination, je m’emporterais …
Franchement ça gâche le plaisir, et ce n’est surtout pas ce à quoi on est en droit d’attendre.
Mention particulière sur la carte de mission qui se place à l’horizontale sur le plateau pour être bien visible, par contre, pour la solution ou si vous voulez vérifier vos mouvements après avoir résolu la mission, bah vous n’avez qu’à retourner la carte et la mettre à l’endroit prévu pour.
Ah bah non en fait, ça n’est pas possible… La solution est dans l’autre sens et vous garderez donc cette carte à la main, en plus de la carte indiquant les numéros des emplacements pour déchiffrer la solution.
Pour résumer c’est un casse-tête plutôt intéressant, mais la réalisation n’est vraiment pas au niveau attendu, et vu le prix, ça commence à être gênant.
l
Nous faisons partie du programme d’affiliation mis en place par Philibert sur leur site. Cela signifie que si un jeu que nous avons chroniqué vous plaît, et que vous l’achetez en cliquant sur le lien Philibert que nous proposons en bas de chaque article, nous percevrons une modeste contribution nous permettant de nous acheter d’autres jeux, pour pouvoir les chroniquer et vous donner notre avis. C’est une forme de soutien, et nous vous en remercions par avance! C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à abreuver ce modeste blog avec toujours + de contenu.