De la pose d’ouvrier oui, mais du jeu expert ou pas? Ce Dinosaur Island est entre deux mondes (perdus).
Issu d’une campagne Kickstarter, d’une seconde au franc succès et proposant une extension, il arrive par chez nous avec un VF signée EDGE.
l
Prévu pour 1 à 4 joueurs, à partir de 10 ans et pour une durée de 1 à 2 heures.
Jonathan Gilmour (Dead of Winter) et Brian Lewis sont les auteurs, Kwanchai Moriya (Kepler 3042, Gorus Maximus, Rebel Nox), Peter Wocken (Nyctophobia, Sagrada), Anthony Wocken les illustrateurs, Pandasaurus Games l’éditeur.
Les parcs à thème à la Spielberg vous intriguent? Suivez le guide! Mais gaffe aux velociraptors, c’est hargneux!
l
A quoi ça ressemble?
l
l
Du matériel à profusion!
l
La boîte est pleine! Bien pleine même :
Des plateaux pour les différentes phases du jeu
Des dinosaures en plastique en pagaille
Des tuiles dans tous les sens
Des dés ambrés renfermant de l’ADN
Une armée de meeples, représentant les clients ou nos ouvriers
Et une pincée de cartes pour assaisonner le tout.l
l
On ne peut pas parler du matériel voir du jeu sans évoquer le graphisme et surtout les choix faits en matières de couleurs. Ça peps! Du fluo de tout côté et au final une direction artistique qui divise : on aime ou pas. Difficile de rester de marbre devant le couvercle. Les goûts et les couleurs ne se discutant pas chacun se fera son avis.
Beaucoup de matériel et il vous faudra la table qui va avec, c’est que ça prend de la place ces petites bêtes là!
l
Au centre 3 plateaux, ceux des phases 1 et 2 et celui permettant de suivre les scores, ordre du tour et niveau d’excitation de chaque parc.
Des tuiles et des cartes pour compléter et on peut passer à l’espace de chaque joueur.
l
2 plateaux par joueur! Rien que ça!
Un premier qui représente votre laboratoire, vos réserves d’ADN (6 différents regroupés en 2 groupes, les basiques et les avancés) et les niveaux de menace et de sécurité. Et en plus il est en double layer! (Double couché) un coup de genou dans la table? Pas de souci rien ne bouge!
Le second est votre parc, avec ses enclos de sauriens et ses attractions annexes pour accueillir un maximum de clients.
l
Comment on joue?
l
5 phases, oui ça semble beaucoup mais dès la fin du premier tour on est à l’aise avec les différentes phases étant chacune sur un plateau précis on est jamais perdu. C’est même inscrit sur les plateaux, malin!
La mise en place comprend le tirage de cartes définissant les objectifs de partie. 3 decks permettent d’avoir des objectifs pour une partie courte, moyenne ou longue. Bien vu! On peut donc maîtriser son temps de jeu.
On ajoute également 2 cartes d’événement pour que chaque partie soit différente des autres.
La première phase propose pas mal d’actions. Chaque joueur dispose de 3 scientifiques de valeurs 1, 2 et 3. Comme le dit un expert en jeux « l’important c’est les valeurs » et suivant où vous placerez votre scientifique et selon sa valeur, l’action sera plus ou moins puissante.
l
Mais quelles actions?
l
Vous pouvez récupérer de l’ADN mais attention vous êtes limité en capacité de stockage!
Pas de soucis vous pouvez également augmenter vos limites de stockage pendant cette phase 1. Pratique!
Il est aussi possible de récupérer l’une des 3 recettes de dinosaure : herbivore, petit carnivore ou carnivore de grande taille. Petit bémol, seul le nom des dinosaures changent, les herbivores ayant tous les mêmes caractéristiques de jeu ce qui est un peu décevant.
Vous pouvez également passer, chaque scientifique utiliser pour passer vous offrira une action supplémentaire en phase 3.
l
Le conseil de Romain:
Mettre un scientifique de côté ça peut être intéressant pour booster la phase 3.
Les recettes de dinosaures c’est un élément central du jeu! Le dinosaure de départ est faiblard alors n’hésitez pas à investir!
l
La phase 2 se déroule en 2 tours de table, à chaque tour les joueurs peuvent acheter de l’ADN, des attractions nouvelles, des améliorations de laboratoire ou encore des experts qui vous octroient des bonus.
Les achats sont optionnels, passer est possible pour conserver ses fonds.
L’achat d’ADN permet de supprimer une tuile ou la carte situés sur la même ligne. De quoi bloquer les adversaires.
l
Le conseil de Romain:
Les experts vous permettent d’obtenir des ouvriers supplémentaires, et un ouvrier de plus c’est une action de plus bref c’est important! Si en plus sont effet rentre dans votre stratégie allez-y!
Les restaurants coûtent une fortune! Mais vous permettent de gagner des sous en plus! Et comme d’habitude l’argent est le nerf de la guerre.
l
Vient ensuite la phase 3 où chaque joueur va activer les ouvriers, et les scientifiques mis de côté en première phase dans son laboratoire.
Cette phase permet:
De créer de nouveau dinosaures selon les recettes achetées en phase 1.
De raffiner de l’ADN pour en obtenir du plus avancé.
De récupérer de l’argent (c’est que ça coûte une fortune de tenir un tel parc).
D’augmenter la taille d’un enclos ou le niveau de sécurité du parc.
Ou toute action achetée en phase 2.
l
Le niveau de sécurité? Et oui les dinosaures c’est joli, ça impressionne mais c’est plutôt dangereux comme bestiole.
l
Chaque dinosaure fera donc augmenter votre niveau de danger. Si la sécurité ne suit pas ce sont les visiteurs qui en pâtiront, comme dans les films ça dérape et ils se font tout simplement croquer! (Ou piétinés par un gentil herbivore un peu nerveux). Mauvaise réputation et point de victoire s’envolent ainsi que la victoire……
Et pour y ajouter, à chaque tour à la fin de la première phase le dé encore libre avec le plus haut niveau de danger sera ajouté au danger de chaque parc.
Les dinosaures font augmenter le danger, mais ils provoquent aussi l’excitation et l’attrait de votre parc! Plus le niveau d’excitation est élevé, plus vous attirerez des visiteurs, donc des fonds et des points de victoires! Tout simplement.
l
Et nous passons à la phase 4
Notre parc est aménagé, des dinosaures sont visibles, les attractions sont prêtes bref il est temps s’ouvrir les portes et d’accueillir le public.
Le public se compose de 70 meeples de clients « normaux » qui paient leur entrée et rapportent des points. Mais également 10 resquilleurs qui, les petits filous, ne paient pas leur entrée et si les dinos venaient à s’énerver, trouveraient le moyen de se cacher et donc de ne pas être croqués.
Chaque joueur tire un nombre de client égal au niveau d’excitation généré par le parc puis les place devant les enclos, dans les attractions ou en attente à l’entrée.
Chaque client honnête vous fait gagner 1$ (c’est déjà ça) et ceux placés dans le parc des points de victoires ou de l’argent (s’ils sont dans un restaurant).
l
Et voici la phase 5
Tout simplement une phase de nettoyage et de réinitialisation des plateaux.
Il n’y a plus qu’à enchaîner un nouveau tour et ceci jusqu’à ce que les conditions de fin de partie soient réunies, à savoir que tous les objectifs sauf 1 soient complétés.
Au final pas mal d’actions, beaucoup de choix pour un jeu fluide et agréable.
l
l
VERDICT
l
l
Mais au final Dinosaur Island, expert ou pas?
La question se pose, de par les possibilités de stratégie, le nombre de règles ou la durée de la partie, le jeu peut clairement être classé expert.
Mais un gros point faible remet tout en question: l’interaction. Ou plutôt le manque d’interaction! En effet chacun joue dans son coin, on surveille ce que font les autres on s’adapte à leurs choix mais quasiment rien ne vous permet de déranger ou bloquer les autres.
Personnellement je le classe expert pour les arguments évoqués ci-dessus et le manque d’interactions ne me dérange pas. Pas besoin d’aller couper les grillages des enclos des autres ou de leur envoyer des clients resquilleurs. La course aux objectifs et la phase 2 me suffit amplement.
l
Pour les joueurs anglophones la comparaison avec Dinogenics est systématique et à l’avantage de ce dernier. C’est un argument qui me dérange. Quand quelqu’un parle de Viticulture est ce que Vinhos est de suite évoqué? Si je vous dis Pillards de la mer du nord vous me répondez Architectes des royaumes de l’ouest?
l
Le jeu rentre dans cette catégorie des « il est bien mais y’a mieux… » je trouve ça étrange, chacun son avis après tout.
l
Petit retour sur les visuels, ils ne me posent aucun problème, je suis même du côté de ceux qui apprécient ce parti pris. Mais si vous êtes réticent à la vue du couvercle je ne peux que vous conseiller de tenter une partie, qui sait? Une bonne surprise est possible 😜
l
Nous voilà donc avec un bon jeu! Une patte graphique assumée, un thème qui nous ramène il y a quelques années quand Mister Spielberg nous en mettait plein les mirettes! Et le plaisir de jeu est au rendez-vous. Alors T-Rex ou tricératops?
l
Nous faisons partie du programme d’affiliation mis en place par Philibert sur leur site. Cela signifie que si un jeu que nous avons chroniqué vous plaît, et que vous l’achetez en cliquant sur le lien Philibert que nous proposons en bas de chaque article, nous percevrons une modeste contribution nous permettant de nous acheter d’autres jeux, pour pouvoir les chroniquer et vous donner notre avis. C’est une forme de soutien, et nous vous en remercions par avance! C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à abreuver se modeste blog avec toujours + de contenus.
Dans le potager sont plantées de nombreuses plantes aromatiques.
Le temps est venu de les rempoter dans nos jardins personnels.
l
Derrière ce thème atypique et zen se cache un jeu de collection compétitif pour 1 à 4 joueurs de Steve Finn, Eduardo Baraf et illustré par Beth Sobel (Arboretum, Wingspan, Viticulture).
Le jeu est issu d’une campagne Kickstarter, et la version française plus compacte nous est proposée par Matagot dans sa gamme Mini Games (Claim, 13 Ghosts, ….).
l
De quoi se compose la boîte?
l
La boîte est vraiment compacte, les cartes y rentrent pile poil! Ne pensez même pas à les sleever si vous comptez conserver la boîte. Un souci pour certains joueurs (dont je fais partie) mais au final un petit jeu qui vivra et se patinera comme vos mains quand vous sortez du potager. (On tente de se rassurer comme on peut 😉)
Vous trouverez les règles, la règle pour jouer en solo, 4 cartes pots par joueur, 4 cartes de rappel des règles (chacun la sienne) et les cartes des plantes aromatiques.
72 cartes de plantes aromatiques ou l’on trouve 7 familles de 9 cartes communes et 9 plantes spéciales (menthe, ciboulette et thym).
l
A quoi ça ressemble?
l
l
Et comment joue-t’on?
l
Chaque joueur dispose d’un jardin personnel et un grand jardin commun occupe le centre de la table. Le jeu n’est pas bien compliqué mais la réflexion et les choix seront au centre de ce jeu.
l
Commençons par décomposer un tour de jeu :
l
– À votre tour vous pouvez commencer par rempoter l’un de vos pot, cette action est optionnelle et vu que vous ne la ferez que 4 fois par partie au maximum soyez sûr de vous!
Rempoter un pot c’est tout simplement récolter des plantes dans son jardin personnel ou le jardin central en suivant les règles du pot en question.
l
Petit point de règle : Les plantes spéciales ne peuvent être rempotées que dans le bocal en verre.
Le grand pot n’accepte qu’une seule plante, à vous d’y mettre le maximum de cartes identiques.
La jardinière en bois accepte des plantes différentes, à vous d’y mettre le maximum de cartes différentes (un seul exemplaire de chaque).
Les petits pots acceptent des paires de plantes différentes, à vous d’y mettre le maximum de paire de plantes (une paire par type de plante).
Et le bocal en verre accepte n’importe quel lot de 3 plantes. Mais les plantes spéciales placées dedans vous rapporteront en plus les points qu’elles affichent.
De plus le biscuit aux herbes permet au premier joueur qui rempoterait les 3 herbes spéciales de valeurs 1 2 et 3 de le prendre, il octroie 5 points supplémentaires à ce joueur.
l
Le conseil de Romain:
Lors de mes premières partie, à trop vouloir optimiser je ne rempotais que 2 voir 3 pots.
Optimiser c’est bien mais réussir à rempoter ses 4 pots c’est beaucoup mieux!
l
– La seconde action, obligatoire, demande de piocher 2 cartes.
Une fois la première en main, avant de piocher la deuxième, vous devez choisir ou déposer cette plante : dans votre jardin personnel ou dans le jardin commun.
Une fois cette carte posée vous piochez la deuxième qui ira dans le jardin restant.
Le choix est important! Est-ce que je conserve cette carte, est ce que je la mets au pot commun avec la possibilité pour les autres jardiniers de la récupérer?
l
C’est ensuite au joueur suivant de jouer son tour et ainsi de suite jusqu’à la fin de la partie.
La fin de partie se produit quand le deck de cartes est épuisé. Un joueur ayant terminé de rempoter ses pots continuera à jouer normalement.
l
On fait les comptes et le joueur avec le plus plus grand nombre de points est déclaré vainqueur.
Alors on jardine ou pas?
l
l
VERDICT
l
l
Herbaceous est un petit jeu malin, aux parties rapides avec une vingtaine de minutes au compteur et avec un thème frais et poétique.
Oui le hasard de la pioche est omniprésent mais vous avez le choix! Le choix entre les deux cartes mais surtout le choix du moment où vous rempoterez!
Personnellement le thème me plaît, je le sors facilement avec tout type de joueurs.
Bon jeux à tous!
l
Nous faisons partie du programme d’affiliation mis en place par Philibert sur leur site. Cela signifie que si un jeu que nous avons chroniqué vous plaît, et que vous l’achetez en cliquant sur le lien Philibert que nous proposons en bas de chaque article, nous percevrons une modeste contribution nous permettant de nous acheter d’autres jeux, pour pouvoir les chroniquer et vous donner notre avis. C’est une forme de soutien, et nous vous en remercions par avance! C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à abreuver se modeste blog avec toujours + de contenus.
Tokaïdo nous transporte du temps du Japon ancestral, lorsque les voyageurs empruntaient à pieds la route Tokaïdo pour relier Tokyo et Kyoto. Vu la distance que cela représentait, cela pouvait s’apparenter à un voyage initiatique dans lequel les voyageurs en profitaient pour découvrir les 53 étapes disponibles tout au long de la route.
Antoine Bauza nous propose d’emprunter cette route dans ce jeu prévu pour 2 à 5 joueurs, à partir de 8 ans et pour une durée de 45 min. C’est le fantastique Naïadequi a magnifié ce jeu et nous propose des illustrations et une atmosphère incroyable. Le matériel est fantastique et offre une harmonie visuelle rarement proposée à ce niveau.
Rien que pour ce côté visuel, le jeu vaut que vous y jouiez une fois au moins.
C’est Funforge qui s’est chargé d’éditer ce petit bijou.
Comment on joue?
On incarne un voyageur qui va entamer ce périple qui le mène d’un bout à l’autre du Tokaïdo. Tout au long de la route sont disséminées des étapes, facultatives ou non, dans lesquelles le voyageur pourra s’arrêter pour y acheter des souvenirs, y faire une rencontre, admirer un panorama, faire une offrande etc… Tout ça dans l’objectif d’accumuler des points de victoire PV.
Il y a 4 étapes obligatoires, les auberges pour y passer la nuit. Entre les auberges sont disséminées entre 12 et 13 étapes facultatives. Certaines sont présentes plusieurs fois entre chaque auberges, comme la ferme qui vous donne des pièces, ou les rencontres qui vous permettent de piocher une carte rencontre et d’en appliquer son effet, mais la plupart ne sont disponibles qu’une seule fois.
Il vous faudra donc bien sélectionner vos étapes car dans ce jeu de déplacement, certaines étapes n’accueillent qu’un seul voyageur, d’autres en acceptent 2. Suivant votre position dans l’ordre du tour, vous ne pourrez vous rendre sur l’étape que vous visez si vos adversaires s’y positionnent avant vous.
Les étapes ou stations:
l’échoppe vous permet de piocher 3 cartes souvenirs et d’en acheter 1 ou plusieurs. Il y a 4 familles de souvenirs qu’il vous faudra réunir pour maximiser vos PV. En possédant par exemple 1 souvenir de chaque famille à l’arrivée, vous obtiendrez + de PV que si vous en avez 3 de la même famille.
la ferme vous donne 3 pièces .
les panoramas. Au nombre de 3, ils sont composés de 3, 4 ou 5 sections différentes. Vous gagnerez des PV à chaque fois que vous récupérerez un morceau, les derniers morceaux de chaque panorama rapportant bien sûr le + de PV. Il vous faudra donc bien veiller à récupérer toutes les sections d’un même panorama en visitant les sections concernées durant votre voyage, et avant l’arrivée!
les sources chaude. Vous piochez une carte qui vous rapporte 2 ou 3 PV.
les temples vous permettent de faire une offrande en pièces, chaque pièce offerte rapporte 1 PV.
Les rencontres. Vous pourrez piocher 1 carte rencontre et en appliquer l’effet. En vrac vous pourrez marquer immédiatement 3 PV, prendre 3 pièces dans la banque, récupérer un morceau de panorama, piocher une carte souvenir et l’ajouter à votre collection gratuitement, etc…
Ces étapes sont donc facultatives, à vous de vous arrêter à celle que vous décidez, sous réserve qu’elle soit libre!
Maintenant le système de déplacement:
Dans Tokaïdo, c’est le joueur dont le meeple est situé le plus en arrière sur la route qui jouera en premier.
Ça a son importance puisque vous allez vous « battre » avec vos adversaires pour aller sur les étapes qui vous intéressent, mais elles ne peuvent accueillir qu’1 ou 2 joueurs. Si l’un de vos adversaires cherche à compléter le même panorama que vous cela risque d’être problématique. Il vous faudra donc vous placer intelligemment d’étapes en étapes pour pouvoir vous arrêter sur l’étape visée, sans pour autant en sauter trop (des étapes) puisque vous devez recueillir le + de PV possibles et donc aller potentiellement sur le + d’étapes possibles.
Une fois un joueur arrivé sur une étape auberge obligatoire, il attend les autres qui peuvent s’arrêter sur + d’étapes que le joueur qui a été + vite.
J’ai envie de dire que la seule stratégie payante sera celle qui vous fera gagner à la fin… mais bon.
Dans la majorité des cas, lorsque vous vous déplacez, c’est un autre joueur qui se retrouvera dernier sur la route, et donc a lui de joueur. Choisissez vos mouvements avec soin voyageurs! 😉
Les auberges relais sont donc les étapes obligatoires où vous pourrez y acheter votre repas. Le 1er joueur arrivé dessus pioche autant de cartes repas que de joueurs présents + 1. Il achète ensuite celle qu’il veut et laisse les autres disponibles pour les autres joueurs. Chaque carte rapporte 6 PV, mais certaines coûtent 1, 2 ou 3 pièces. En arrivant 1er vous économiserez des sous…
Mais vous repartirez en dernier aussi puisque toujours selon la règle, le dernier sur la route, et donc celui arrivé en dernier au relais, reprendra le voyage en 1er.
A la fin du voyage on fait le compte des PV, on attribue les différents bonus et celui qui a le + de PV remporte la partie!
VERDICT
Tokaïdo se démarque par sa direction artistique. La boîte d’un blanc immaculé avec l’illustration et le titre au centre attire l’œil en boutique.
Ne refrénez pas l’envie de l’acheter ou du moins de vous y intéresser.
Ce jeu vaut le détour.
Naïade, l’un des plus talentueux illustrateurs français a rendu une copie parfaite et ne cesse de nous impressionner. On espère avoir d’autres occasions de jouer encore à un jeu illustré par ses soins, tant son travail apporte un vrai + au jeu.
Antoine Bauza, un auteur qu’on peut qualifiera de solide (cherchez pas pour nous ça veut dire quelque chose et c’est très positif 😉 ) est un autre gage de qualité de ce jeu. Les mécaniques de collecte d’objets et de course aux PV sont solides et l’interaction très présente puisque chaque joueur aura pour objectif de s’emparer d’une étape avant son/ses adversaire-s. Il en résulte un calcul et une observation des voisins de tous les instants pour ne pas se faire couper l’herbe sous le pied.
Amateur ou non du Japon ancestral, ce voyage où le but est de prendre son temps et de visiter le + d’endroits possibles ne laisse pas indifférent. Simple à appréhender (même si maximiser vos PV nécessite un peu de stratégie tout de même), vous pourrez apprécier ce jeu entre joueurs aguerris, ou même le faire découvrir aux « autres » 😉 .
Nous ce qu’on en dit, c’est essayez-le au moins 1 fois.
Normalement la magie opère 😉
Disponible ici:
Prix constaté: 35,90€
2 extensions sont disponibles que nous n’avons pas encore testé. Crossroads et Matsuri.