Week end avec visite des parents à la maison, ça méritait bien de s’intéresser aux jeux familiaux qui leur plaisent tant, et voir s’il n’y en avait pas un ou 2 bien sympa à leur proposer. Je suis tombé sur ce Festival au design chatoyant et coloré. Je ne m’attarderai même pas une demie seconde sur le « thème » proposé tellement c’est plaqué, mais c’est pas grave (c’est les feux d’artifice en l’occurrence). L’intérêt est dans la méca : la reproduction de motifs.
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Cascadia, Azul, Harmonies
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Le segment est porteur, et clairement, Festival va avoir du mal à survivre sur la durée comparé aux monstres cités juste au-dessus. Ils ont tous pour point commun d’avoir un thème plaqué et accessoire, mais qui permet de les différencier un minimum entre eux, et surtout attirer l’œil du joueur en boutique. Car oui, mécaniquement ces jeux sont très proches, mais beaucoup de joueurs recherchent autant voir + qu’une mécanique qui leur plait, un visuel et un matériel agréable et à leur goût. Festival aura certainement de quoi en convaincre certains.
Donc la reproduction de motifs vous demande d’agencer vos tuiles ou jetons de façon à valider un objectif ou contrat qui vous donnera des points. Un peu de chance au tirage des jetons/tuiles ou à la sortie des cartes objectifs permettra de valider plusieurs objectifs ou de préparer plus rapidement que les autres la validation d’un futur objectif. Placement, chance, anticipation vous seront demandés dans ces jeux. Certains seront plus « lourds » et basculeront dans le jeu pour initiés comme la gamme Azul dont la difficulté va croissante, d’autres se joueront en dilettante comme par exemple ce Festival qui est très abordable.
Harmonies fait figure de favori pour le prochain prix As d’Or, mais Azul perdure dans le temps et fait figure de précurseur, et Cascadia se maintient dans les boutiques, gage de qualité ou tout au moins de succès commercial.
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Lisibilité
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Pour que Festival puisse faire jeu égal avec ces monstres précédemment cités, il aurait certainement fallu une meilleure visibilité à mon sens. 4 couleurs, un fond noir, 4 motifs. Ça n’a pas l’air bien chargé vu comme ça. Sauf que visuellement, 2 motifs au moins sont assez proches et peuvent être confondus. Les cartes objectifs à remplir sont de petite taille, et les motifs à reproduire aussi du coup. L’éditeur a pensé à ajouter un symbole associé à chaque motif et c’est une très bonne idée en terme d’accessibilité, malheureusement pas très bien réalisée je trouve.
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« Il est pas un peu long ce feu d’artifice ?!?! «
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Enfin le 2ème reproche que je lui ferais est cette frustration et cet espace décisionnel limité qui peut être pénible si le joueur est bloqué souvent. Le joueur pourra soit prendre le jeton visible à sa droite ou à sa gauche. Les piles de jetons sont situées entre les 2 joueurs, donc les 2 peuvent potentiellement piocher dans la même pile. C’est ce qui prive un joueur d’un jeton qu’il convoite si le joueur précédent le prend avant, mais aussi qui fait tourner les jetons disponibles, jusqu’à espérer faire apparaître le motif ou la couleur désiré pour valider un objectif. Le joueur pourra sinon prendre une carte objectif du centre de la table, pour la réserver, et essayer de la réaliser sur son plateau.
Durant les parties, il est arrivé à plusieurs reprises qu’un joueur n’ait besoin d’aucun des 2 jetons disponibles à la pioche, ait déjà des objectifs de côté à remplir, et n’arrivant tout simplement pas à avancer dans la réalisation de ceux-ci car les jetons à disposition ne matchaient pas les pré-requis. Par (mal)chance, les autres joueurs prenaient les jetons dans les piles non disponibles pour le pauvre joueur dont je vous narre la partie, et 3 ou 4 tours s’enchainent sans que rien n’avance… Frustrant je disais donc. Ça peut arriver.
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Moui…
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À vraiment réserver à des joueurs novices selon moi, Festival manque d’un ingrédient qui permettrait un final en apothéose, comme les feux d’artifices que le jeu veut vous faire vivre. C’est très linéaire, simple et épuré ce qui est parfois de bons arguments, mais qui là me laisse sur ma faim. J’y rejouerai à l’occasion avec mes parents, mais sans grand enthousiasme. Le fait qu’il soit proposé à un prix très attractif plaide pour lui, et si un petit jeu de reproduction de motifs manque à votre collection, et que vous avez des joueurs en recherche d’un petit jeu rapide, à jouer en discutant de choses et d’autres et sans trop se faire un nœud au cerveau, celui-là fera bien l’affaire.
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Et pour finir, un mot sur la démarche de l’éditeur qui propose un jeu sans cellophane, à un prix très abordable, et qui s’inscrit dans une volonté de réduire l’impact environnemental de leur activité. Chapeau bas !
Cette critique a été rédigée à l’aide d’une boite fournie par l’éditeur que nous remercions.
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Une groooosse boîte, pas mal de matériel, comptez 70 € pour ce jeu intermédiaire. Des mécaniques de jeu assez courantes (placement d’ouvriers, contrats à remplir en échange de ressources récoltées…), une durée de partie pas assez contenue et un tempo très dépendant des joueurs.
S’il fallait résumer mon sentiment sur ce jeu, vous venez de le lire en quelques mots. Je vais quand-même développer un peu plus, je suis pas payé au mot de toute façon, et même pas payé du tout en fait…
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Kickstarter ton univers reconnaissable
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L’immense majorité des projets qui passent par KS rencontrent la même problématique de faire décoller leur campagne dès le début, et même de sécuriser le financement durant les premières minutes ou heures. Du coup, il faut appâter le chaland à grand renfort visuel, avec des stretch goals, et des exclusivités. Pour un jeu comme From the Moon, je trouve que ça se ressent et que ça dessert le jeu hors de cette plateforme. On se retrouve donc avec une boîte énorme, et un prix d’achat de 70€ minimum, pour un rapport poids/profondeur que je place en initié. Les mécaniques ne sont pas complexes, voire même très connues pour des amateurs d’eurogames, et la surcouche de petits twists et autres ajouts ne relèvent pas la complexité au point d’en faire un jeu expert. Du coup, il se retrouve en frontal avec Nucleum, ou Darwin’s Project, pour ne citer que 2 jeux sur le podium du dernier Diamant d’Or, le prix des jeux experts. Ces derniers sont un cran au-dessus en termes de complexité, mais c’est proche en termes de durée.
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J’ai peint les rovers, dans la boîte ils sont de la même couleur que les bâtiments jaunes que vous voyez sur le plateau
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La sainte trinité des eurogames
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Placement, ressources, objectifs. Avec ces 3 mécaniques, vous avez From the Moon à peu de choses près. La partie avançant, il vous faudra acquérir d’autres ouvriers et/ou les spécialiser pour optimiser vos placements de rovers et récolter plus de ressources, et déclencher des actions supplémentaires. Une montée en puissance somme toute classique, et nécessaire pour ne pas se faire larguer dans la partie. Les objectifs à remplir demandent de plus en plus de ressources, donc il vous faudra optimiser vos ouvriers et leur placement.
2 ajouts à ces mécaniques qui sont un laboratoire à constituer pour déclencher des combos de ressources/PV/actions, et des bâtiments à construire et placer sur la lune, et recueillir des bonus qui se déclenchent durant la phase de recyclage.
Le laboratoire est à ne pas négliger tant les bonus en cascade peuvent être dévastateurs. C’est amené de façon un peu inélégante puisqu’il faudra positionner les tuiles du laboratoire de façon puzzle pas du tout intuitive. Le schéma est d’ailleurs repris sur votre plateau pour vous guider. C’est pour déclencher les combos lignes/colonnes de manière équilibrée mais ça n’est pas la plus élégante des manières à mon sens.
Les bâtiments à construire ont un double intérêt avec le déclenchement d’une action d’une tuile adjacente où on construit le bâtiment, et aussi et surtout ce bonus de ressource qui se déclenchera chaque fois que vous recyclerez. Cad quand vous aurez décidé de terminer votre phase de jeu, et de ramener sur votre plateau vos rovers placés. Vous le ferez entre 4 et 6 ou 7 fois par partie, donc ces bonus ne sont pas à négliger, surtout qu’il vous faudra nourrir vos ouvriers lors de cette phase.
Quelques petits ajouts donc à ces mécaniques somme toute assez classiques, et qui ne sont pas déplaisants, sans toutefois faire basculer le jeu dans la catégorie expert.
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Durée de partie et tempo
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Je pense que c’est ce qui m’a le plus dérangé dans le jeu. La durée de partie n’étant pas fixe (nombre de tours définis par exemple), et se déclenchant si les 3 vaisseaux sont construits, ou si un joueur arrive au bout de la piste de progression, les actions des joueurs ont un fort impact sur la durée totale. Par exemple, un joueur n’aura que peu d’intérêt à continuer à construire un vaisseau sur lequel il a la majorité acquise (et donc les PV qui vont avec), il devra juste s’assurer qu’il soit tout de même construit totalement avant la fin de la partie. Pour construire les vaisseaux ou les bâtiments, il faut tout de même pas mal de ressources, donc plusieurs successions d’actions assez identiques, de pose et récolte de ressources. Il peut arriver que plusieurs tours s’enchainent et que rien ou presque ne se passe… Cela nuit clairement au rythme de la partie, l’intérêt retombe, l’aspect « course » aux différents objectifs en prend un coup, bref ça dure sans être intéressant. Les tours s’avèrent être très inégaux.
Placement, récolte de ressources, et contrats à remplir. La sainte trinité des eurogames est présente, et les ajouts autour renforcent ces mécaniques mais ne changent que peu le rythme des actions.
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Choix éditoriaux
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A ne surtout pas oublier, une FAQ est disponible sur le site de l’éditeur et vous permettra d’avoir des explications sur des icônes qui ne sont pas présentes dans le livret de règles. C’est bien dommage et assez incompréhensible d’ailleurs, car une partie des tuiles et icônes sont expliquées, et tout une autre partie… absente.
Le matériel n’est pas du plus pratique, les rovers dans lesquels vous placez vos astronautes sont d’une forme… particulière pour le moins. Pour spécialiser vos astronautes, vous insérez un élément en plastique dans le sac à dos de la figurine, n’hésitez pas à bien enfoncer pour que ça tienne, idem pour les astronautes à faire tenir dans les rovers. Sans oublier le rangement ou la mise en place trop longs pour ce type de jeu selon moi.
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Dans quel monde je sors From the Moon au lieu d’un autre jeu ?
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Malheureusement, pas dans le mien. Vous l’aurez bien compris (je pense avoir été clair), le jeu est bien trop chargé pour la complexité qu’il propose. Trop de matos, trop long, trop dépendant des joueurs, trop cher mais trop peu complexe. Il est impossible de ne pas le comparer aux jeux auxquels il peut être comparé avant son achat en boutique, ou même dans sa ludothèque, justement pour savoir s’il est posé sur la table ou non.
C’est vraiment le syndrome « le cul entre 2 chaises » qui ne lui est pas du tout à son avantage. Au choix et pour le même prix j’ai Russian Railroads l’intégrale ! Marrakesh édition essentielle (bien suffisante) ou encore Nucleum. Franchement From the Moon ne soutiendra pas la comparaison avec ceux-là. Pas que le jeu soit mauvais, mais parce qu’il y a 1 ou 2 crans faciles en termes de profondeur et stratégie. Difficile du coup de justifier son positionnement et à moins d’être ultra fan du thème spatial, je ne vois pas comment concrétiser l’acte d’achat.
Après, un joueur initié pourra y trouver son compte, justement parce que la « difficulté » du jeu ou sa profondeur ne le place pas dans la catégorie expert qui peut en rebuter plus d’un. Mais même là, il y a bien d’autres choix plus évidents. C’est dommage pour ce From the Moon.
Beyond the Sun est rapidement devenu un classique à la maison. Le jeu est excellent, je peux même dire exceptionnel avec sa fluidité couplée à sa profondeur.
Alors l’annonce de son extension, c’est l’occasion d’espérer encore plus de plaisir, mais aussi une crainte que le jeu s’alourdisse et perde de ce qui en fait un si grand jeu.
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Autant vous le dire de suite, le jeu est meilleur avec son extension ! Les auteurs sont malins et ont bien compris qu’il ne fallait pas trop en ajouter.
Au final, cette extension apporte une nouveauté, les leaders et quelques cartes de technologies, d’événements et des systèmes planétaires, ainsi que 2 nouveaux plateaux de factions en mode avancé.
Pour finir un mode solo est ajouté, il semblait demandé par les joueurs, avec un matériel dédié.
Rien de fou donc, pas de révolution de gameplay, ce qui, quand on a un jeu qui tourne parfaitement, est plutôt logique.
Pour les nouvelles techno, événements et systèmes l’accent est mis sur l’automatisation et la colonisation, des ajouts par petite touche sans déséquilibre fort, je valide !
À noter qu’un des deux plateaux vous offre une nouveauté : un pari. Vous misez en début de partie sur les deux conditions de fin empire (4 colonisations) et transcendance (techno IV) il y aura une majorité ou égalité. De 4 à 6 PV si votre pari se révèle exact.
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Passons au gros morceau côté multijoueur avec les leaders.
2 couleurs rouge et bleue, et si on se fie aux couleurs, avec les rouges c’est de l’agressivité sur le plateau espace, du déplacement de vaisseau, de la production de vaisseau et encore de la colonisation au programme.
Pour les bleus, ressources, automatisation et bonus avec les technologies.
Mais pas d’inquiétude, en début de partie vous en choisirez 1 de chaque. C’est tout simple et ça apporte un bon boost pour le début de partie avec de nouveaux choix dès la première action ! Fini la recherche de techno 1 au tour 1.
La comparaison n’est pas la meilleure, mais cette accélération de début de partie me rappelle Prélude. Les parties sont accélérées avec des bonus en début de partie. Attendez-vous à passer à 1h de jeu voire moins à 3 joueurs !
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Pour la partie solo, un gros travail a été fourni avec un deck pour gérer les actions possibles des anarchistes de sol. Ces derniers partent de l’espace lointain pour lancer leurs colonisations. À vous de les ralentir en espérant déclencher la fin de partie pour maximiser votre score. Des événements sont également dédiés au solo.
De quoi passer quelques heures de plus avec un système de calcul de victoire où votre score détermine votre niveau de victoire, pas juste un beat your own score.
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Mais, dites-moi, elle n’a pas de défaut cette extension ? Si, elle en a un et il n’est pas des moindres : son tarif.
40€. Quarante euros, pour 2 plateaux et 60 cartes pour le multi, on ajoute 30 cartes pour le solo et en avant !
Le débat avait déjà eu lieu avec Underwater et son extension au même tarif que le jeu. Clairement ici ce sera le juge de paix. Si Beyond est dans vos jeux préférés et qu’y jouer est un événement récurrent à la maison alors l’effort financier se justifie.
Une extension pour des joueurs déjà convaincus par le jeu et que le prix n’effraiera pas trop.
Personnellement, cette extension de Beyond the Sun est une totale réussite en termes de gameplay ! On garde ce qui en fait un excellent jeu et on y ajoute des petites touches et un module leaders pour donner du tonus au début de la partie, toutes les cases sont cochées et je ne pensais pas cela possible mais Beyond est encore meilleur avec son extension. Le mode solo est solide avec son matériel dédié. Le seul bémol, c’est le prix, mais là vous êtes seul maître de votre porte-monnaie ludique!
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, mais qu’en est-il de l’abus de jeux au thème alcoolisé ?
Avec Age of Champagne, vous voila chef de cave dans la région rémoise avec pour but de satisfaire vos clients nationaux et internationaux en leur fournissant vos meilleures cuvées ! Le tout en respectant au maximum vos objectif eco-responsables.
Le jeu est le tout premier de l’éditeur Old Hen, derrière tout ceci se cache surtout des passionnés, des gens du cru issus du milieu qui veulent proposer un jeu initié autour d’un des grands symboles français.
Le jeu est pour 1 à 4 joueurs, à partir de 10 ans et avec cette information sur l’âge minimum, on voit déjà que le comparer à Viticulture n’est pas pertinent, et ne parlons pas de Vinhos.
Pourtant, commençons par là ! Après tout, les jeux viticoles ne sont pas légion, alors, qu’est-ce qui différencie AoC de ses 2 illustres prédécesseurs ?
Viticulture propose également de la pose d’ouvriers. Il est plus complexe de par les nombreuses cartes d’ouvriers d’été et d’hiver (qui sont très déséquilibrés et nuisent profondément au jeu selon moi), Age of Champagne est aussi dans cette mécanique de pose d’ouvrier avec séquence, mais la partie durera un nombre de tours fixe, les actions sont plus basiques et pas de micro règles.
Vinhos est incomparable. Un Lacerda pur jus avec ses très nombreuses règles, sa durée de jeu bien plus longue d’une complexité nettement supérieure. Le point commun sera le respect du thème dans les 2 jeux.
Mais cela ne fait pas d’AoC un mauvais jeu, loin de là. Juste un jeu plus accessible au thème fort pour un plaisir différent.
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Dans Age of Champagne, vous jouez 10 manches composées de 8 actions possibles qui s’activeront en séquence. A vous de vous y adapter pour optimiser au mieux vos récoltes et assemblages en vue de l’envoi de vos commandes. Pour vous aider, vous pourrez compter sur vos 3 fidèles ouvriers prêts à suivre vos choix.
Commencez par investir dans des vignes de pinot noir, chardonay ou meunier avant de songer à optimiser production, pressage et mise en tonneau. Le plus faible de ces 3 paramètres définira votre production « réelle ». Ensuite, il vous reste à assembler vos vins, les mettre en cave et à ce moment-là vous pourrez envisager de livrer, mais également de promouvoir vos vins pour optimiser les futurs scorings de vos livraisons.
S’ajoute une vision éco-responsable, le jeu ajoute une dimension écologique avec des malus sur les livraisons par avion et des bonus sur l’amélioration de vos équipements de production. Une vision moderne bien intégrée au jeu et accessoirement une piste de scoring.
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Un jeu donc fluide, qui suit sa séquence pour enlever cette gestion aux joueurs. Le but est clair : obtenir un jeu pour un public connaisseur. AoC c’est le jeu du dimanche aprem où il pleut, il est 16h et avant de finir le weekend on se ferait bien un jeu d’une heure tranquillement.
Le jeu propose un automa permettant de la jouer en solo et cet automa est également intégrable sur vos parties à 2 ou 3. Avec une gestion simple, il permet de diversifier l’expérience de jeu.
Le jeu a pour point fort son thème et surtout le respect de ce dernier et tout cela sans alourdir le gameplay. Dès la première partie, pas de retour aux règles ou presque (il reste bien sûr l’éternel jeton bonus compris différemment par deux joueurs), le temps de jeu indiqué de 30 min/joueur est respecté, il est même de 90 minutes à 4 !
Tous ces ingrédients placent le jeu au-dessus des jeux familiaux et à la porte des jeux initiés, personnellement je le mets au niveau de pillards de la mer du nord par exemple. Pour autant les joueurs experts y trouveront leur plaisir sur leurs quelques premières parties.
Age of champagne est un jeu thématique, pour les joueurs cherchant à approfondir leur jeune ludothèque et ceux qui seront charmés par ce thème champagne pétillant.
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L’avis de Fabien :
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J’ai fait deux parties de ce jeu donc voici plutôt un avis à chaud. J’ai fortement apprécié les liens entre la thématique et le gameplay. À part un plateau un peu sombre au demeurant, et quelques lisibilités d’icônes à améliorer (ça peut évoluer, j’ai joué à un proto), j’ai vraiment ressenti les liens logiques entre les actions à ma disposition, et leurs impacts sur le domaine de champagne que je gère. Après tout, les auteurs ont travaillé dans le monde du champagne et ça se ressent. C’est un vrai point positif si on le compare avec beaucoup d’eurogames similaires en termes de méca, mais avec souvent des thèmes plaqués. Ici c’est cohérent et c’est à souligner.
En termes de méca et de gameplay, pas de quoi réinventer la roue, mais il y a tout ce que j’aime dans un jeu de ce calibre, à savoir 1h-1h30 grand maximum (normalement) avec de l’optimisation, de la réflexion sans s’arracher les cheveux. On va donc avoir de la gestion de ressources qu’il faudra produire, stocker, et transformer. L’amélioration des capacités de son domaine est indispensable, et il faut trouver le bon compromis entre améliorer ses « bâtiments » et vendre sa production au plus « cher ».
Pour la vente j’ai beaucoup aimé le fait de pouvoir utiliser des ressources afin d’améliorer le cours de vente de tel ou tel produit. Si c’est fait au bon moment, remplir un contrat pourra vous faire gagner bien + que si vous n’optimisez que peu ce marché.
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Après cela reste très mécanique et on peut y ressentir un côté répétitif une fois le moteur en place. Les premiers tours vous allez améliorer votre domaine pour avoir plus de ressources et les stocker chaque tour. Vous aurez ensuite à faire attention aux cartes à récupérer que les autres joueurs voudront aussi, et à surveiller les emplacements les plus prisés pour valider des contrats de livraison sans avoir de malus. Un petit côté répétitif s’enclenche alors, où vous ferez varier vos actions d’un tour à l’autre, mais sans trop de variété non plus.
Sur les sorties récentes, je pourrais le comparer à Gutenberg que j’ai beaucoup apprécié. Une thématique forte et imbriquée dans les actions, une phase de tours par séquences, de la récolte de ressources et « compétences » pour valider des objectifs. Les 2 sont très plaisants et le fait d’essayer de proposer un thème aussi présent dans le jeu est à mettre en avant selon moi. Si vous ne cherchez pas de l’expert qui dure 3 heures et vous fait fumer la tête, si vous souhaitez optimiser dans un jeu au thème bien présent et bien implémenté, je vous le conseille. Pas grand-chose de nouveau niveau méca, et une sorte de répétition dans les actions qui s’installe sur la fin de partie, voilà pour les points négatifs.