Test : The Last Doge

Test : The Last Doge

Cette critique a été rédigée à l’aide d’un exemplaire fourni par l’éditeur.

The Last Doge c’est quoi ?

Eh bien, The Last Doge c’est le premier jeu édité de Gaël de Robien.

Pourquoi le mentionner ?

Car c’est toujours un évènement pour un auteur de voir son premier jeu être apprécié par une maison d’édition et de le voir posé en magasins et, plus important encore, sur les tables de joueuses et de joueurs de tous horizons.

De plus, l’auteur étant français, c’est un autre petit évènement car on évitera ainsi les erreurs de traduction éventuelles, donc je voulais revenir sur ces points qui me font toujours plaisir.

Mais The Last Doge c’est avant tout un jeu qui va mettre votre mémoire et votre talent de déduction à rude épreuve.

C’est parti, plongeons-nous dans les aventures que nous raconte Gaël et qu’illustre Martin !

Quand exploration rime avec déduction (mais surtout mémoire)

Car oui, la mémoire et la déduction sont vraiment au cœur du jeu.

Je ne ferai pas de résumé des règles, en soit, elles sont assez simples et claires en plus d’être courtes pour que vous puissiez vous en sortir de vous-même.

Je vais surtout parler de comment le jeu va vous mettre à l’épreuve.

Cette épreuve sera un peu à double tranchant, ça passera ou ça cassera.

Car il vous faudra explorer les quartiers d’une ville représentée par des tuiles face cachée pour découvrir le monde tel qu’il était à la surface il y a fort longtemps.

Mais sous l’une de ces tuiles, qui vont se dévoiler au fur et à mesure de la partie, se cache un fabuleux trésor.

Trésor gardé par le doge, cette créature mi-humaine, mi-machine qui n’aura de cesse que de traquer les impudents qui auront le malheur de s’aventurer dans les quartiers de la ville.

Cette thématique est en fait un prétexte à une course au trésor entre factions.

Mais il faudra bien retenir les emplacements des quartiers pendant la partie, car lorsque la fin de partie est déclenchée, une véritable course pour sortir de la ville est lancée.
Et pour sortir, il faudra faire appel à votre mémoire car toutes les tuiles seront retournées face cachée et vous devrez vous souvenir des numéros des tuiles « de 2 à 7 » pour espérer sortir de la ville, sous peine de perdre la partie.


Cette perte de partie potentielle fait fortement penser à la saga « Clank ! », où il est possible de déclencher la fin de partie, d’être en possession du plus grand nombre de points de victoire et de perdre malgré tout car on n’est pas ressorti à temps.

Une pression appréciée dans Clank !, agréable dans The Last Doge, mais un poil entachée par cet aspect d’utilisation de notre mémoire.


Entachée ? Carrément ?

Oui, le mot est fort, mais je reviens un instant sur un aspect particulier de ma personnalité : j’ai une mémoire à court terme très vite saturée. Non, pas comme tout le monde, chez moi c’est médicalement documenté et validé !

Une sorte de handicap qui fait que, pour gagner à The Last Doge, c’est presque mission impossible pour moi.

Il me faut une concentration maximale, que je me répète le schéma de la carte visible pendant toute la partie et que je tente des trucs pour m’en souvenir.

J’ai déjà réussi à gagner, c’était un exploit, car il ne me semble avoir gagné qu’une fois parce que j’étais le dernier et que j’ai réussi à exploiter les erreurs de mes précédents camarades pour m’en sortir.

Et le fait que certaines tuiles peuvent être changées de place n’aide pas dans mon cas.

Cet aspect pourra plaire ou rebuter totalement.

De base, il ne me dérange pas, mais avec une telle mémoire, c’est énormément de frustrations car mes erreurs aident les autres, ce qui fait qu’il m’est arrivé d’échouer juste parce que je ne me souvenais plus des emplacements des 2 dernières tuiles et que j’ai épuisé mon nombre d’erreurs maximal autorisé…

Le jeu peut être extrêmement frustrant par cet aspect.

Sinon le jeu est plaisant, les cartes avec des attaques directes, basées soit sur votre connaissance de la carte, soit sur votre chance de deviner où se trouve un adversaire et de lui envoyer le doge lui faire une vacherie est super agréable, elle ajoute une interaction dans cette course au trésor et à la survie assez sympa (pour peu qu’on ne soit pas du genre à bougonner quand on est la cible d’une attaque bien sûr) et les artefacts qui vont aider à progresser dans la quête du trésor sont aussi bien utiles et efficaces.

Résumé et verdict

En résumé : j’aime le jeu, mais il n’est pas fait pour moi !

Tout un paradoxe !

Je le redis, j’aime beaucoup l’interaction proposée, la course à l’objectif à double tranchant à la Clank !, les illustrations sont très belles (Ca n’entre pas en ligne de compte au final dans l’appréciation mécanique, ça améliore juste le plaisir visuel qui n’est jamais une condition pour aimer un jeu ou ne pas l’aimer.) et la tension proposée est agréable.

Mais la frustration engendrée par le côté « si tu n’as pas de mémoire, tu vas galérer » pourra être rebutante.

Pour moi c’est un frein, car j’ai constaté que cet aspect avait quelque peu rebuté mes joueurs et joueuses.

Au final c’est un jeu que j’apprécie, mais que j’hésite à proposer, non pas parce que je sais que je vais perdre (J’ai toujours dit que la victoire ou la défaite m’importait peu, seul le plaisir de jouer et de passer un bon moment avec mes amis/amies/famille compte.), mais parce que je sais qu’il va frustrer et qu’on risque de me refuser d’y jouer.

Petit point sur la thématique quand même, elle est malheureusement oubliée à cause du fait qu’on est trop concentré sur le fait de retenir les emplacements des tuiles plutôt que de rentrer dans le jeu.

Donc, le jeu est bon, mais il n’est pas pour moi.

Si vous avez bonne mémoire ou que personne ne puisse gagner par manque de mémoire ne vous dérange pas, vous pourrez trouver votre compte dans The Last Doge.

Test : L’année des 5 empereurs

Test : L’année des 5 empereurs

Cette critique a été rédigée à l’aide d’une boite fournie par l’éditeur que nous remercions.

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L’Année des Cinq Empereurs est un jeu de commande. Par le musée gallo-romain Lugdunum, basé à Lyon. A propos d’une période plutôt méconnue de l’Empire Romain. Ah ça, au Labo, on sait donner l’envie de cliquer et de lire nos articles, c’est un vrai talent. Mais ne partez pas tout de suite ! Le jeu vaut quand même qu’on s’y attarde. Au pire, vous aurez gagné un peu de culture générale, et Dieu sait que vous en avez bien besoin.

Ce deck-building propose donc de revivre un passage plutôt torride de l’histoire de Rome, avec successivement 5 personnages romains qui ont tenté tour à tour de briguer la charge d’empereur à la suite du meurtre de Commode (mais apparemment Russel Crowe n’est pas dans le jeu, grosse opportunité marketing loupée si vous voulez mon avis). Chaque joueur incarne l’une de ces hauts dignitaires, sans que cela ne change grand-chose. Tout au plus est-il indiqué sur la fiche du joueur pendant quelle période son personnage a brièvement été tout en haut du Colisée.

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Il est venu, il a vu, il a piochu

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Je le sens, je suis en train de vous perdre à parler de choses intellectuelles, alors dépêchons-nous d’aborder le gameplay. Deckbuilding hyper classique où l’on joue les cartes de sa main pour acheter d’autres cartes choisies dans 6 pioches différents, il y a cependant un petit twist. En effet, ces cartes que l’on récupère vont servir essentiellement lors de la deuxième partie du jeu, celle qui commence quand le joueur déclare sa volonté de devenir empereur. Chacun choisit quand le faire, et il y a là un timing à gérer, parce qu’on retourne son plateau joueur et ça change plusieurs choses.

La première, c’est qu’on installe sa base quelque part sur la carte de l’Empire Romain, avec des troupes et un surcoût à payer si l’on souhaite continuer à acquérir des cartes en provenance d’autres provinces que la sienne.  La deuxième, c’est que toutes ces cartes qu’on a achetées vont enfin servir à autre chose qu’à récolter des sesterces. En utilisant les icones présentes dessus, le joueur va pouvoir déplacer ses légions, en amener d’autres sur le terrain, freiner un peu les autres joueurs, débloquer des bonus passifs qui permettront de piocher plus de carte à chaque tour, et ainsi de suite. Elles vont surtout permettre d’obtenir des étoiles dans différentes catégories et ainsi tenter d’obtenir l’un de ces fameux objectifs.

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Quand y en a un, ça va. C’est quand y en a plusieurs qu’il y a des problèmes…

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Il s’agit donc d’une course, et choisir le bon moment pour se lancer est crucial. Il faut prendre le temps d’enrichir son deck avec suffisamment de cartes pour viser un ou deux objectifs rapidement, mais ne pas trop tarder à se lancer au risque de voir un adversaire les ravir sous notre nez. Cette sensation d’urgence est d’autant plus renforcée par le fait que la plupart de ces objectifs peuvent être repris par un joueur alignant plus d’étoiles que son actuel détenteur, il ne vaut donc mieux pas trainer en route. La situation sur le terrain n’est pas non plus à négliger, certains objectifs récompensant le fait d’occuper plusieurs provinces ou encore Rome.

Mais attention également à ne pas montrer ses muscles trop tôt (c’est une figure de style, rhabillez-vous s’il-vous-plait). Les cartes que l’on utilise pour engranger des étoiles sortent de notre deck et on peut se retrouver bien dépourvu si on est parti la fleur au gladius. Bref, il n’y a pas de fausse note et l’ensemble marche plutôt bien, même si le jeu aurait pu être un peu plus ambitieux. On peut par exemple regretter un manque d’asymétrie, alors que le jeu s’y prêtait complétement, que ce soient les différents prétendants ou les 6 paquets dans lesquels on se sert pour constituer notre deck. Certes, le paquet de la province de Carthage sera plus orienté économie tandis que celui d’Ephèse est plus axé militaire, mais cela reste assez marginal. Il est cependant intéressant de regarder l’état des différents paquets quand on fait la bascule et qu’on choisit la province dans laquelle s’installer : lorsque le paquet est vide, le joueur qui a sa base dans cette province peut assez facilement récupérer l’objectif de Gouverneur associé.

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Force et chaine Découverte

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Si l’on met de côté un instant la dimension historique et éducative du jeu, l’Année des Cinq Empereurs est donc un deckbuilding familial et efficace, et ce n’est pas si fréquent. On épie ses adversaires, on rassemble ses troupes, on se prépare à franchir le Rubicon. Certes la rejouabilité est faible et l’esthétique peut en rebuter certains, mais la proposition, même si elle est modeste, reste intéressante et elle parfaitement exécutée. Et un jeu qui me pousse à ouvrir une page Wikipedia sur la mort de Commode pour écrire cet article, c’est un jeu qui a rempli son objectif.

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Test : Council of Shadows

Test : Council of Shadows

Cette critique a été rédigée à l’aide d’une boite fournie par l’éditeur que nous remercions.

Voilà une très belle pioche dans le style expert light. Dernièrement, c’est un des jeux qui m’a le plus enthousiasmé. Un mélange de course et de stratégie, avec un thème science-fiction qui passe vite au second plan, mais pas inintéressant visuellement. C’est Ravensburger qui localise ce jeu de Martin Kallenborn et Jochen Scherer (Race to the New Found Land).

Vous allez devoir gagner votre place au sein du Conseil, et celui qui apportera le plus d’énergie aura la chance d’y siéger. Vous devez être le premier à effectuer 3 tours quantiques. Retenez juste cet apport d’énergie et ces tours, c’est ce qui fait le sel du jeu.

La piste de course

Dans Council, ce qui m’a le plus accroché dans le jeu, c’est ces 2 pistes autour du plateau, 1 pour la consommation d’énergie, l’autre pour l’énergie que vous gagnerez durant la partie. Jouer une carte vous fera consommer de l’énergie, mais les actions de cette carte vous en feront gagner ensuite. Le tout sera de rattraper cette consommation d’énergie avec l’énergie gagnée par vos actions. On assiste à une vraie course autour du plateau, et c’est très intéressant de voir les pions évoluer au fur et à mesure de la partie. Chacun pouvant opter pour une stratégie différente, vous verrez certains dépenser sans compter, et leur consommation d’énergie faire des bonds à chaque tour. A l’inverse, certains seront économes, ou auront acheté les cartes leur permettant de réduire cette consommation. Pas de panique si l’écart se creuse, l’important est encore une fois de rattraper votre piste, et non celles des autres !

Par contre, quand un premier joueur commence à faire son 1er tour, la pression est de mise. Il va déjà avoir accès aux meilleures cartes « Dark Tech », des cartes certainement assez déséquilibrées, mais en même temps on se dit que ça colle à cette course. Le 1er arrivé est le mieux servi. Arrivez 4ème et vous verrez ce qu’il vous reste… Je doute que vous l’emportiez à la fin.

Quand un joueur dépasse sa piste pour la 2ème fois, et récupère une « Dark Tech » niveau 2, d’une part il va bénéficier d’un super avantage s’il ne fait pas le mauvais choix, et d’autre part la fin de partie se rapproche, et si vous en aviez encore besoin, la pression s’intensifie, surtout si vous êtes à la traîne !

Bref, des pistes à surveiller et à courser tout au long de la partie.

Ressources, achat de cartes actions et tuiles à poser sur la carte

Comme tout bon jeu allemand, Council a aussi sa part d’éléments classiques, mais bien utilisés je trouve. Vous allez donc devoir récupérer des ressources sur les planètes que vous utiliserez pour améliorer votre plateau et notamment étendre votre rayon d’action vers les systèmes solaires plus lointains et plus rentables. Vous pourrez aussi acheter de nouvelles cartes actions que vous pourrez jouer durant votre phase de programmation de vos actions. Soit en complément de vos cartes de départ, soit en remplacement de celles-ci. Et ne pas négliger vos tuiles qui vous permettent de « verrouiller » un système solaire, et d’y accroître votre influence ou augmenter votre capacité d’action.

Ça a donc le goût d’un eurogame, les couleurs d’un album de Prince, et les sensations d’un jeu de course. Sacré mélange !

Un rapport poids-durée très cohérent

J’aime jouer à Council of Shadows, il me semble vous l’avoir déjà dit. C’est aussi grâce à son rythme et sa durée de partie. Une fois que tous les joueurs ont déjà fait 1 partie, la durée de jeu se tient en 60-80 minutes. C’est vraiment parfait pour ce jeu. Ça permet de jouer à autre chose ou d’en refaire une, ça permet de ne pas se lasser de la partie, surtout si l’on est largué.

Et c’est aussi suffisant pour se mettre les neurones en ébullition, et adopter une stratégie ou d’en changer en cours de route (à vos risques et périls). Et enfin c’est aussi surtout parfait pour la dynamique du jeu. Sans joueurs atteints d’analysis paralysis, les tours s’enchainent, et la course à l’énergie prend tout son sens, surtout avec la pression mise par les pistes d’énergie des autres joueurs. Rien de plus frustrant que de voir les autres filer pour rattraper leur piste de consommation, alors que vous faites un tour très moyen. Ils ne vous laisseront pas les bons bonus et ne vous feront pas de cadeaux, alors dépêchez-vous ! Mais sauf erreurs de vos adversaires, 1 ou 2 tours très en-dessous des autres vous rendront la victoire vraiment difficile à atteindre.

En résumé, je vous conseille de l’essayer, et de ne pas vous arrêter à la 1ère partie. Il prend son sens quand les joueurs autour de la table savent un minimum ce qu’ils font, et que tout le monde se tire la bourre. Un joueur novice entouré de joueurs connaissant le jeu et traçant leur route risque de sortir de la partie, et de ne pas en garder un bon souvenir.

Par contre si vous aimez cette sensation de course et de prime au 1er arrivé, les mécaniques d’un eurogames, et que le violet et les couleurs criardes ne vous dérangent pas, Council of Shadows mérite votre attention.

Kickstarter : the Belgian Beers Race

Kickstarter : the Belgian Beers Race

Article rédigé par Hélène « Harrie » G.

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The Belgian Beers Race est l’œuvre de Michaël Boutriaux et l’on trouve Ammo aux illustrations.Le jeu est édité par BYR Games et est proposé sur Kickstarter à partir du 27 août 2020.l

Prévu pour 2 à 4 joueurs, à partir de 18 ans (Eh oui, le thème est alcoolisé !) et pour une durée de 60 à 150 minutes.

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Je vous le dis tout de suite, TBBR a été mon coup de cœur du BGF 2019 (Brussels Games Festival). Je m’y suis alors intéressée et j’ai eu la chance de récupérer un prototype au FIJ 2020. Merci Mickaël !Partez à la découverte de bières belges, toutes aussi réputées les unes que les autres, dans une course effrénée à la mousse et aux points de victoire. Visitez le plus de brasseries belges possible et restez suffisamment sobre pour poursuivre l’aventure !l

Le matériel :

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Il s’agit ici d’un prototype mais la qualité est déjà au rendez-vous. Bien sûr, les composants ne sont pas définitifs mais j’aime beaucoup la « patte » d’Ammo, les composants en bois et les vraies capsules de 50 points ! En ce qui concerne ces dernières, je ne sais pas s’il sera possible de les intégrer à la version finale du jeu, mais… j’adore !On trouve un plateau principal représentant 40 brasseries belges, avec un zoom sur la capitale (Bruxelles pour ceux qui ne suivraient pas), des plateaux individuels, des marqueurs en bois pour les joueurs et pour le plateau principal, des cartes Objectif et des jetons de différents types. (+ les cartes des extensions)Notez que le jeu sera fabriqué en Allemagne, détail qui a son importance en cette période où la relance de l’économie européenne est plus que nécessaire, sans oublier la dimension écologique avec moins de CO2 produit, le geste de citoyen européen, sans parler de la qualité allemande !Pour ceux qui n’auraient pas compris : prototype = matériel, visuels et règles non définitifs 😉

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A quoi ça ressemble ?

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lComment on joue ?

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En immersion…

Vous avez toujours rêvé de parcourir la Belgique et ses brasseries ? Vous y voilà ! Mais attention, il s’agit d’une course, et pas n’importe quelle course : une course aux brasseries et à la bière !Chaque jour, choisissez les transports en commun, le vélo ou l’auto-stop pour aller de ville en ville, de brasserie en brasserie. Buvez une bière ou deux, achetez-en, trinquez avec les gens que vous rencontrez… Mais, surtout, n’abusez pas du houblon : si vous buvez trop, vous ne pourrez plus vous déplacer ! Eh oui, il faut être éveillé pour faire du stop ou prendre le bus ! Alors, surveillez votre éthylomètre ! Quand on boit de l’alcool, c’est bien connu, nos réflexes diminuent, nos sens s’amenuisent… et arrive un moment où nous ne sommes plus capables de conduire un véhicule ou même de monter dans les transports en commun…En revanche, si vous parvenez à saouler vos concurrents, ils seront obligés de désaouler avant de reprendre la route !Pensez à déguster la bière préférée de l’auteur ou soyez le premier à tremper vos lèvres dans une stout…, visitez un maximum de brasseries et revenez à temps sur la grand-place de Bruxelles pour y célébrer votre victoire. Vite, vous n’avez que quelques jours !l

D’un point de vue plus technique…

Une partie de TBBR se déroule sur 2 ou 3 jours, chacun composé de 24 ou 32 unités de temps. Les joueurs utiliseront ces unités de temps pour effectuer leurs actions. Le 1er joueur effectue une action en payant le coût en unités de temps. Le joueur suivant sera le dernier sur la piste de temps ; il sera le joueur actif jusqu’à ce qu’il dépasse le 1er joueur, et ainsi de suite.Mais… commençons par le commencement…Lors de la mise en place, chaque joueur reçoit un plateau individuel et un certain nombre de marqueurs en bois. C’est sur ce plateau que les joueurs comptabiliseront les bières dégustées, les types de brasserie visitées, les bières bues en trinquant avec les autres joueurs, les fromages et bières de leur sac à dos et… c’est là que trône le fameux éthylomètre !Des marqueurs, eux aussi en bois, aux formes de bouteilles et de sous-bocks, sont placés sur certaines brasseries du plateau principal.Les joueurs placent l’embouteilleuse sur le côté du plateau principal (Elle sera d’ailleurs peut-être intégrée au plateau…). Ils mélangent les cartes Objectif, en révèlent 4 à gauche de l’embouteilleuse (Ils sont juste consultables, ce sont en quelque sorte les bouteilles vides.) et 4 à droite (Que les joueurs peuvent remporter, ce sont les bouteilles pleines.) Lorsqu’un joueur remplit un objectif, il le gagne et, à la fin de son tour, un objectif à gauche de l’embouteilleuse glisse vers la droite pour le remplacer. La bouteille remplie sort de l’embouteilleuse et est remplacée par une bouteille vide qui va se remplir (d’un doux nectar mousseux…) : logique !

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Des objectifs de fin de partie sont également dévoilés (De 2 à 4 en fonction du nombre de joueurs.).Venons-en au cœur du jeu : la course ! Les joueurs commencent (dans une partie normale) sur la grand-place de Bruxelles. A son tour, le joueur actif peut effectuer une ou plusieurs des actions suivantes en en payant le coût en unités de temps :

  • se déplacer d’une brasserie à une autre en utilisant l’un des moyens de transport disponibles (Si son éthylomètre le lui permet !).Le vélo: c’est le moyen le plus sûr d’atteindre votre destination. Vous utilisez le nombre d’unités de temps requis pour y parvenir sans encombre.Les transports en commun: attention, il y a parfois du retard ! Lancez un dé : de 1 à 5, c’est bon ; mais avec un 6, vous perdez 2 unités de temps en plus du coût du transport.L’auto-stop: le plus aléatoire… Lancez un dé : résultat impair, l’automobiliste vous emmène pour le coût du trajet ; résultat pair, vous restez sur place tout en perdant 2 unités de temps. Vous pourrez réessayer avec 2 puis 3 dés au maximum, sans jamais être certain d’y arriver… Ah si ! Si vous offrez des bières au conducteur, il vous emmènera où vous voulez ! La vie des buveurs de bière est bien faite ! Encore faut-il en avoir dans le sac à dos…
  • Déguster une bière de la brasserie où il se trouve.
  • Acheter un pack de bière et / ou du fromage.

Il pourra également marquer des points grâce aux spécificités de certaines brasseries… mais je ne vous en dis pas plus et vous laisse le plaisir de la découverte !l

Un petit mot sur le fromage qui vous permettra d’« éponger » en faisant descendre l’éthylomètre mais vous rapportera des points non négligeables en fin de partie si vous ne mangez pas tout. A vous de trouver le juste équilibre.l

La partie se termine lorsque les joueurs arrivent au bout des 2 ou 3 jours de course, selon le mode de jeu choisi. Attention, aucun retard ne sera toléré à la fin du dernier jour : tous devront être arrivés sur la grand-place de Bruxelles pour fêter dignement le vainqueur. Ce dernier sera le joueur cumulant le plus de points de victoire.l

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VERDICT

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Outre le fait que le thème m’a immédiatement parlé, les illustrations d’Ammo ont attiré mon regard et une partie standard procure de bonnes sensations d’un jeu de course houblonné. On fait attention à ce que l’on boit ou on veille à acheter beaucoup de fromage, sans oublier de valider un maximum d’objectifs, et je ne parle pas des objectifs de fin de partie ! Sans être un jeu expert, TBBR nous oblige à penser à beaucoup de choses et nous fait presque sentir le vertige du buveur ayant consommé un peu trop de mousse.Notez que beaucoup d’attention a été apportée à de nombreux détails, comme l’embouteilleuse pour amener les cartes Objectif. Et le jeu a été pensé pour être accessible au plus grand nombre. Ainsi, commencer la partie dans une brasserie et pour une durée de course réduite plaira aux afficionados des jeux courts ! Tandis que les amateurs de longues parties apprécieront les parties dites « longues ». Que dire de la carte des brasseries qui fait également office d’aide de jeu… Claire, nette et précise.Quant aux extensions, elles apportent des sensations de jeu différentes (et comportent un nombre conséquent de cartes). Elles sont au nombre de 3.

  • Je commence par le mode Duel qui propose de jouer à 2 avec des cartes et des coups bas… Ceux qui me connaissent savent que je n’aime pas les interactions directes peu sympathiques… Eh bien, ce n’est toujours pas mon truc mais si vous aimez ça, ce mode vous plaira forcément !

Dans ce mode, vous pourrez jouer des cartes avec un effet positif sur votre propre jeu, ou un effet négatif sur le jeu de l’adversaire.l

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  • Le mode Evénements apporte des… événements ! Un par jour de course vous apportera soit un avantage (Vive la fête nationale !), soit un handicap (Oh, il neige !). A vous de le gérer au mieux.

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  • Le mode Personnages vous permet d’endosser le rôle de différentes personnes comme un sportif, un danseur ou l’organisateur du BGF ! Chacun a ses forces et ses faiblesses, à vous d’en tirer profit !l

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En ce qui concerne les différentes configurations, mon cœur balance sérieusement dans une direction : la partie normale à 4 joueurs agrémentée des personnages et des événements est clairement ma préférée, tout simplement parce qu’elle permet de trinquer plus souvent ! 😉 Et, évidemment, parce qu’elle amène davantage d’interactions sans coups bas. Quand on trinque, c’est tous ensemble !Bon, je pourrais en écrire des pages mais cela deviendrait indigeste. Mieux vaut y jouer !l

Conclusion :

Un jeu made in EU frais et moussu à poser sur toutes les tables !l

NOTE : Tout alcool, même la bière, même belge, est à consommer avec modération !

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La campagne Kickstarter: kickstarter

Pledge standard: 50 € hors fdpPledge Deluxe: 65 € hors fdp

Kickstarter: Rallyman Dirt

Kickstarter: Rallyman Dirt

Article rédigé par Jérémie Mc Grath.

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Rallyman Dirt est un jeu de Jean-Christophe Bouvier, illustré par Loïc Muzy (OrcQuest, Dominations) et édité par Holy Grail Games.

C’est un jeu de simulation de rallye pour 1 à 6 joueurs.

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Le jeu est actuellement en financement participatif sur Kickstarter (KS pour les intimes), et j’ai eu la chance de pouvoir tester le prototype du jeu.

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Le matériel :

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Pour du matos de proto c’est top !

C’est jouable, beau, clair et solide, mais je ne m’étendrai pas là-dessus, les prototypes ont le temps d’évoluer, mais il n’a rien à envier à certains jeux déjà disponibles sur le marché !

Cela augure du très très bon pour la sortie !

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A quoi ça ressemble ?

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Comment on joue ?

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Pour ceux qui ont déjà joué à Rallyman GT ou au tout premier Rallyman Dirt, je pense que vous ne serez pas trop dépaysés !

Je n’ai pas joué au premier Rallyman Dirt, donc je n’ai aucun point de comparaison avec ce dernier, mais j’en ai un avec le Rallyman GT dont je suis totalement fan et pour lequel vous pouvez trouver mon retour complet sur le blog aussi !

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Donc, pour ceux qui n’auraient pas lu mon précédent article et pour ceux qui n’ont pas joué a Rallyman GT, vous en aurez un aperçu en lisant ce test, mais je me contenterai de parler de Dirt ici et pas de GT !

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Mettez votre casque, attachez votre harnais 6 points et prenez place sur la ligne de départ, moteur hurlant, et préparez-vous à manger du gravier !

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Rallyman Dirt est avant tout un jeu de planification.

Tout comme dans une véritable épreuve de rallye, votre but sera d’analyser votre trajectoire pour qu’elle soit la plus efficace possible pour faire le temps le plus court possible !

Et donc, comme dans une vraie course de rallye, le départ de chaque pilote se fera en différé !

Donc même si le dernier joueur mettra un certain temps à démarrer, il pourra bénéficier de l’avantage tactique de voir les autres joueurs réussir ou rater leurs différentes stratégies et donc s’adapter !

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Le premier joueur aura la charge « d’aplanir » le terrain, donc il devra utiliser des dés différents.

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Des dés ?

Eh oui, ce sont les dés qui seront vos alliés lors d’une (ou plusieurs !) courses de Rallyman !

Mais pas de panique, cela reste gérable et maîtrisable !

Rassurés ?

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Donc on reprend !

Les dés sont de 3 types :

  1. Les dés de vitesse (ils sont noirs)
  2. Les dés de gaz (ils sont marron pour le joueur de tête et blancs pour les autres)
  3. Les dés de frein (ils sont rouges)

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Chaque joueur aura un résumé du nombre de dés qu’il pourra utiliser lors de son tour sur le tableau de bord qui sera en sa possession.

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Les dés de vitesse vont vous servir à accélérer ou à rétrograder selon l’emploi que vous en ferez.

Les dés de gaz vous permettront de maintenir la vitesse précédente.

Et les dés de frein vont vous permettre… bah de freiner !

Logique hein ?

Oui, mais ils vous serviront à freiner de 1 ou 2 vitesses, ce qui peut s’avérer très pratique quand vous arrivez à fond de train non loin d’un virage !

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Alors, concrètement, comment on va jouer ?!

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A votre tour vous prenez le nombre de dés que vous voulez tant que vous ne dépassez pas les restrictions du tableau de bord.

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Vous allez les planifier en les posant un par un sur les tuiles qui composent le circuit, cela permettra de bien visualiser votre trajectoire.

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Prêts ?

Alors lancez-vous !

Une fois votre trajectoire planifiée deux options s’offrent à vous :

  • Soit vous prenez le maximum de risques
  • Soit vous minimisez les risques.

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Je vous détaille ça !

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Revenons aux dés dont je vous ai parlé plus haut.

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Ils ont tous entre 1 et 2 faces avec un symbole de danger attention

Si vous alignez un certain nombre de ces symboles vous perdrez le contrôle de votre véhicule et vous savez qu’en rallye, un véhicule qui perd le contrôle est souvent un véhicule qui quitte la piste !

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Donc soit vous prenez le maximum de risques et vous prenez tous vos dés, que vous lancez en une seule fois.

Ou bien vous jouez la sécurité et vous lancez vos dés un par un et dès que vous voyez que ça risque de mal tourner vous vous arrêtez !

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Alors quel est l’intérêt de tout jeter d’un coup ?

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Eh bien chaque dé (sauf pour les dés rouges) vous rapportera une seconde « bonus » matérialisée par un token avec -1, -3 ou -5 en fonction du nombre de dés que vous aurez lancés.

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Bon c’est bien beau, vous avez des secondes bonus, mais elles servent à quoi concrètement ?

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Tout simplement, en fin de partie, cela vous permettra de diminuer votre temps final !

Pas mal hein ?

Mais ce n’est pas tout !!!

En effet, lorsque vous jouez la sécurité et que vous avez déjà lancé 2 dés qui affichent un symbole de danger vous allez pouvoir dépenser ses secondes durement gagnées pour « sécuriser » un ou plusieurs dés et donc ne pas avoir les lancer, ce qui vous évitera un potentielle perte de contrôle !

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Le coût de sécurisation augmente avec le nombre de dés, 1 dé coûtera 1 seconde, chaque dé supplémentaire coûte une seconde de plus, donc 2 dés coûtent au total 3 secondes (1 + 2), 3 dés 6 secondes (1 + 2 + 3), et ainsi de suite.

Vous pouvez en sécuriser autant que vous avez les moyens d’en payer le coût !

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Mais il faudra en gagner d’autres par la suite pour continuer à sécuriser des dés ou à réduire votre temps final en fin de partie !

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Pourquoi avoir tant peur de la perte de contrôle ?

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Eh bien la perte de contrôle va vous faire perdre un temps précieux !

Lorsqu’une perte de contrôle se produit, votre voiture terminera soit en tête à queue, soit carrément hors de la piste !

Du coup, non seulement le temps final de ce tour sera considérablement allongé, mais surtout vous ne savez pas quels sont les dommages que votre véhicule aura subi.

Pour le savoir, vous devrez récupérer un certain nombre de points de dégâts dans le sac de dégâts, et les appliquer immédiatement à votre véhicule.

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Et, croyez-moi, quand votre véhicule perd ses freins suite à une perte de contrôle, la fin de la spéciale s’annonce musclée !

C’est ce qui est arrivé 2 fois à un joueur autour de la table en deux parties au cours de la journée où j’écris ces lignes.

La planification n’a été que plus savoureuse (mais spoiler alert : il a fini dernier et avant-dernier lors de ces deux courses, donc la casse est à éviter à tout prix !), enfin pour nous surtout !

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Donc, que vous perdiez vos freins, une partie de votre boite de vitesse et que vous creviez un pneu, la perte de contrôle n’est jamais une bonne chose car elle vous rajoutera 1 minute au temps et vous devrez repartir au point mort.

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Bon, maintenant allons profiter du gravier et de la boue à fond !

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Pourquoi dire cela ?

Car Rallyman Dirt serait un simple jeu de course s’il n’avait pas un peu de sel et de piment !

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Donc en plus des virages où vous allez devoir passer à des vitesses maximales imposées sous peine de vous faire chopper par un radar perdre le contrôle de votre véhicule, vous allez pouvoir les aborder comme un véritable pilote de rallye !

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A savoir que vous allez pouvoir les prendre en glissade, en drift et même pouvoir couper la route à certains moments !

D’ailleurs, couper la route est de nouveau à vos risques et périls, car vous devrez prendre un jeton dégâts dans le sac.

Si une partie d’entre eux est inoffensive, d’autres vont vous crever les pneus, ou alors laisser des débris sur la route et ce sont les autres joueurs qui vont devoir freiner pour passer ou alors cela les obligera à passer par le raccourci car vous aurez trop endommagé la piste à force d’y semer des débris !

Thématique à souhait aussi !

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N’est-ce pas merveilleux ?

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Vous en voulez plus ?

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Eh bien l’auteur Jean-Christophe Bouvier vous a entendu !

Il a aussi prévu des sauts et des rivières !

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Tout comme dans un véritable rallye il faudra les aborder aussi de la bonne manière sinon… hop dans les choux la voiture de rallye !

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De plus, des variantes sont disponibles, comme l’une qui a été proposée par la communauté et Jean-Christophe l’a adoptée car elle lui plaisait !

N’est-ce pas aussi agréable de voir que l’auteur est à l’écoute des fans de son jeu ?

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Il sera aussi possible d’organiser des championnats avec un suivi des scores, des passages par l’assistance pour réparer votre véhicule endommagé entre deux courses, car si un pneu peut être changé en cours de route, impossible d’obtenir une assistance pour réparer une pièce tombée en panne, il vous voudra alors continuer ou abandonner en l’état !

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Des tracés tout prêts sont disponible dans le livret, mais rien ne vous empêche de créer vos propres tracés sortis de votre imagination !

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Le KS en cours va vous proposer aussi un mode de jeu qui va mixer le gravier et l’asphalte pour en faire une sorte de RallyCross ou SpeedCross.

De plus, pas de rallye sans conditions extrêmes, donc la neige fera aussi son apparition !

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Même si je n’ai pas pu essayer ces versions, je subodore encore un coup de génie qui nous fera valser sur la glace, ou en dehors en fonction de notre talent !

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Je vous parlerai du solo dans la partie verdict qui arrive dès la fin de cette phrase !

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VERDICT

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Vous ai-je parlé de mon adolescence et de mes débuts en tant que pilote de rallye ?

Dans le test de Rallyman GT, je parle de ma carrière de pilote de course, mais je n’ai pas évoqué le fait que j’organisais des tournois avec des amis sur les mythiques tracés de « Colin Mc Rae Rally » sur Playstation première du nom (Ça ne me rajeunit pas ça !).

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Car, oui j’ai choppé le virus du rallye assez tôt et parcourir les campagnes dans une Impreza WRC ou une Audi Quattro voire en Ford Escort et avec la mythique RS200 était devenue une passion dévorante !

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Bref, je m’égare, mais tout cela pour vous dire que je retrouve les sensations des tournois entre potes ou des runs en solo ou le but était d’aller le plus vite pour comparer ses scores avec les autres ou simplement avec moi-même !

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Car le solo de Rallyman Dirt nous pose avec notre propre réflexion, personne pour endommager ou dégager la piste pour nous, à nous de faire de notre mieux pour faire le meilleur temps possible, un bon gros time attack, avec notre bolide pour seul allié et le gravier pour seul adversaire !

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Et donc, pour un fan comme moi, c’est le paradis des sports mécaniques !

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Mais la question qui va donc se poser c’est de savoir si, pour les non passionnés de sport mécaniques, le jeu peut leur plaire ?

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Eh bien, parmi le nombre de ceux qui ont joué avec moi, je n’ai finalement que très peu de fans de course, de compétition auto et de rallye, donc le challenge était de leur faire aimer le jeu.

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Challenge réussi ?

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Oui !

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100% des testeurs n’ont qu’une envie : refaire une partie et organiser un championnat !

Donc le jeu peut rassembler tant les passionnés que les non passionnés de sports mécaniques.

La tension autour de la course, la planification, le blocage potentiel des autres voitures qui ont traîné, qui sont sorties de la route et qui reviennent au ralenti va pimenter vos sessions et va vous rendre accroc à cette sensation d’avoir vraiment piloté un véhicule jusqu’à la victoire (ou pas !).

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Que ce soit le Rallyman GT ou le Dirt, les deux ont sût conquérir le cœur de mes joueurs et joueuses !

J’espère donc que cette campagne sera un carton plein et qu’elle nous réservera encore d’autres belles surprises !

Notez que, lors de la campagne KS, il sera aussi possible d’acheter Rallyman GT si vous voulez aussi en découdre sur l’asphalte !

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Lien de la campagne KS: ici