Ce jeu est prévu pour 1 à 10 joueurs, à partir de 8 ans.
La nostalgie est un filon qu’il est toujours aussi rentable d’exploiter. Longtemps après qu’ils nous aient marqués ; on boude rarement le plaisir de se replonger dans nos souvenirs d’enfance. Les éditeurs l’ont bien compris, et nombreux s’attellent à adapter des grandes licences à succès. Cette fois, Op.games vise juste!
Difficile de cacher le plaisir que j’ai pris à jouer à ce jeu ! Le graphisme est fidèle au souvenir que j’avais de l’animé. Grâce à un matériel immersif on se prend rapidement au jeu de l’enquête. Les énigmes sont bien pensées, la difficulté y est bien dosée. Bref : voilà un jeu où les mécaniques rencontrent parfaitement l’univers et le thème.
l
Comme disait Vera, « Le mystère est ma maîtresse. Je dois répondre à son doux appel ! ». A sa suite, descendons de de la mystery machine ; nos aventures nous imposent de faire escale au manoir Fairmont. Manoir hanté ; fallait-il le préciser…
Chacun des 5 personnages possède sa propre compétence qui les caractérise bien, comme dans le dessin animé original. Pour progresser dans l’enquête, Scoobi utilise son flair, Fred enquête, alors que Sammy préfère… goûter les indices !
Le matériel est composé de tuiles de lieux, de cartes qui présentent et zooment sur les indices, ainsi que des livrets propres à chaque personnage. À la manière d’un livre dont vous êtes le héros, chaque action choisie par le joueur le renvoie à un paragraphe du livret. Par exemple, au début de l’enquête, Véra (qui porte le numéro 1) se trouve sur la tuile qui représente le foyer. Si elle veut utiliser sa compétence de recherche sur un indice numéroté 401, le joueur n’aura qu’à se rendre dans le livret Vera au chapitre 1401, et lire le paragraphe associé. Si son intuition était la bonne, il peut alors progresser dans le jeu.
l
Bien sûr, il faudra parfois combiner plusieurs éléments d’indices, car tout n’est pas toujours si simple ! À chaque porte ouverte, une nouvelle tuile est ajoutée à la précédente, et on continue de découvrir les nouvelles pièces du manoir. Le côté exploration et angoisse est donc plutôt bien matérialisé.
Afin de renforcer le côté immersion, nous avons aussi à disposition des enveloppes cachetées. On découvre leur contenu au fur et à mesure de nos Investigations. Le matériel qu’elles contiennent fait aussi partie des énigmes que le joueur devra résoudre.
Pour filer l’analogie avec le livre dont vous êtes le héros, L’histoire s’articule en deux chapitres. Entre ces deux chapitres – et de façon plutôt astucieuse – il est possible de “sauvegarder” la progression de notre enquête, et de la reprendre plus tard. Au terme du second chapitre, le collège de joueurs devra découvrir quel habitant du manoir manipulait le faux fantôme. À tout moment dans le jeu, les joueurs peuvent se tromper dans la résolution des mystères, ou piétiner dans leur collecte d’indices. Ils devront alors consommer des Scoobi snacks (sortes d’aide à la progression, qui sont autant de malus de fin de partie lors de la notation des enquêteurs).
Escape game et jeu d’exploration oblige, il n’y a pas de tour de jeu défini. Chacun tente sa chance et y va de sa petite intuition pour enquêter, utiliser, chercher, sentir ou manger. Même si, comme dans tout jeu du genre, il n’est pas impossible qu’un des joueurs se perde dans ses réfections et soit tenté de faire cavalier seul, l’action est fluide et les enquêtes sont accessibles au grand public. J’ai d’ailleurs été surpris car le groupe de test avec lequel j’ai pour habitude de jouer est traditionnellement très exigeant. Je craignais que la relative facilité des énigmes du début les rebute, mais puisque cette difficulté monte crescendo ; tous se sont très rapidement prêtés au jeu. J’ai beaucoup apprécié que les indices ne soient pas détruits à la fin du jeu. Je salue donc le potentiel rejouabilité pour quiconque ne connaît pas déjà le dénouement.
l
Même si le jeu est annoncé jusqu’à 5 joueurs, il est à mon avis, plutôt optimisé pour 2 à 4 joueurs maximum. Avant tout, afin que tous puissent passer un bon moment et prendre une part significative à la résolution d’enquête. (D’autant que, dans les deux chapitres, il n’est pas impossible que l’un ou l’autre des personnages soit temporairement écarté de l’enquête). Les joueurs qui incarnent ces personnages ne peuvent donc techniquement pas participer, entraînant parfois leur frustration.
Coté défaut gênant, je déplore dans le jeu de base le manque d’une tuile nécessaire à la progression de l’enquête. Ce défaut est très largement dénoncé dans la Communauté qui y a déjà joué. J’ai personnellement dû terminer l’aventure en prenant une imprim’ écran de la carte manquante. Système D, mais je ne pouvais décemment pas laisser ce mystère non résolu !
Ce défaut mis à part, de jeu est à mettre entre toutes les mains des amateurs du genre, qui passeront assurément un bon moment. Ils se chargeront ensuite sans nul doute de le faire passer à leurs connaissances qui apprécieront à leur tour le jeu, et ainsi de suite… Pratique !
l
Nous faisons partie du programme d’affiliation mis en place par Philibert sur leur site. Cela signifie que si un jeu que nous avons chroniqué vous plaît, et que vous l’achetez en cliquant sur le lien Philibert que nous proposons en bas de chaque article, nous percevrons une modeste contribution nous permettant de nous acheter d’autres jeux, pour pouvoir les chroniquer et vous donner notre avis. C’est une forme de soutien, et nous vous en remercions par avance! C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à abreuver ce modeste blog avec toujours + de contenu.
Bubble Stories est une petite chose mignonne prévue pour 1 à 2 joueurs de 4 ans ou plus, pour une durée de 10 minutes. Il a été créé par Matthew Dunstan (Nile Artifacts, Monumental), illustré par Simon Douchy (12 Gangsters) et édité par Blue Orange.
Une petite boîte à clapet, quelques cartes. Des illustrations gaies, rondes et colorées à l’image qu’on se fait du monde de l’enfance. Bubble Stories fait dans le minimalisme.
l
Simulateur de balade
Ses mécaniques sont tout aussi épurées. On est face à une sorte d’Unlock dont on aurait retiré les énigmes. On se balade de cartes en cartes à la recherche de nos copains pendant une partie de cache-cache ou du fameux trésor des pirates ! Des objectifs toujours très simples et clairs pour un jeu qui l’est tout autant.
Les cartes sont des lieux et les bulles transparentes indiquent leurs interconnexions. Depuis la cour de récré, on peut explorer le toboggan, le gymnase ou les salles de classes. Le but est toujours de trouver quelque chose en évitant les impasses. Si certains choix feront appel à un peu de logique ou d’observation, la plupart du temps notre décision sera dévolue au hasard. Rien de plus normal compte tenu de l’âge du public visé.
l
Si Bubble Stories nous raconte une histoire, il ne prévoit aucun texte. La narration passe uniquement par l’image. Il peut ainsi être parcouru seul par les enfants mais c’est en compagnie d’un adulte que le jeu se révèle. Par le dialogue qui va s’établir entre l’un et l’autre, Bubble Stories prend toute sa dimension. On réfléchit ensemble, on s’interroge, on interprète l’histoire, on la fait sortir des cartes. La proposition ludique va beaucoup plaire aux maîtres et aux maîtresses. On peut aborder l’air de rien des notions d’orientation dans l’espace, exercer le vocabulaire de l’enfant, sa logique ou son imaginaire. Fort heureusement, Bubble Stories n’oublie pas d’être plaisant à jouer, et les petits joueurs devraient aussi y trouver leur compte.
S’il fallait lui faire un reproche, ce serait sur sa durée de vie. La boite compte trois histoires en plus du tutoriel. C’est peu, et si l’enfant pourrait avoir envie d’y revenir une fois ou deux, elles sont, toutes les trois réunies, moins riches qu’une seule histoire d’un livre-jeu de la collection Ma Première Aventure.
l
Viens dans ma bulle !
Bubble Stories est une vraie réussite. Il inclut trois petites balades amusantes durant lesquelles on oublie complètement la mécanique pour profiter de ce moment que l’on passe en compagnie de son enfant. Et si on fait vite le tour, on ne boudera pas notre plaisir pour une petite dizaine d’euros.
l
Nous faisons partie du programme d’affiliation mis en place par Philibert sur leur site. Cela signifie que si un jeu que nous avons chroniqué vous plaît, et que vous l’achetez en cliquant sur le lien Philibert que nous proposons en bas de chaque article, nous percevrons une modeste contribution nous permettant de nous acheter d’autres jeux, pour pouvoir les chroniquer et vous donner notre avis. C’est une forme de soutien, et nous vous en remercions par avance! C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à abreuver ce modeste blog avec toujours + de contenu.
J’ai reçu une grosse boite ce matin, à mon nom, avec peu d’informations. D’après ce que j’ai compris, je vais hériter de quelque chose de spécial, un secret très important… Mais pour cela, je vais devoir résoudre une enquête. Ça tombe bien, j’aime les enquêtes et énigmes en tout genre !
Ah non… c’est pour vous !
Codex est l’œuvre de Florent Cautela, illustré par Philippe Mompas et édité par Les Editions du Lion Vert, toute jeune maison d’édition fondée par Florent Cautela en 2019. Il s’agit ici de leur premier jeu, financé sur Ulule en mars 2020, mais c’est la version boutique dont je vais vous parler dans cet article garanti sans spoil. 😉
Le jeu est prévu pour 1 joueur et +, à partir de 14 ans et pour une durée non négligeable de 180 à 240 minutes.
Un carnet, la lettre d’un notaire, de vieux documents, une boite cadenassée… Le tout dans l’univers de Léonard de Vinci. Allez, c’est parti pour l’enquête !
l
Le matériel :
l
Dans une grosse boite sobre et élégante, vous trouverez divers papiers et objets, tous d’excellente facture. Eh non, je ne peux pas vous en dire plus !
l
A quoi ça ressemble ?
l
Je ne peux pas vous en dévoiler davantage mais le cœur y est ! 😉
l
Comment on joue ?
l
En immersion…
Vous, le descendant de plusieurs générations protégeant un incroyable secret, êtes maintenant le/la seul(e) garant(e) de la préservation de ce secret.
Mais pour le protéger, il vous faudra le découvrir, le connaitre. Vous pourrez ainsi mieux comprendre d’où vient le danger d’une révélation et comment le mettre en sûreté.
D’un point de vue plus technique…
Ouvrez la boite, sortez et prenez connaissance du matériel mis à votre disposition et… c’est parti ! Point de règle du jeu ici, mais n’ayez crainte et soyez attentif !
l
l
VERDICT
l
l
L’avis de Harrie :
l
Je faisais clairement partie du public visé lors de la campagne de Codex sur Ulule : thème attrayant (Ah, Léonard !), énigmes retorses, matériel riche et varié. Oui mais voilà, je l’ai ratée cette campagne… Heureusement, il est arrivé en version boutique et le voilà maintenant en ma possession. Merci Ludo, et merci Les Editions du Lion Vert !
Le matériel est (presque) parfait : la boite est un peu surdimensionnée par rapport à son contenu, mais c’est un détail car l’intérieur ne réserve que des bonnes surprises. Papier de qualité pour les documents, objets réalistes et solides : on s’y croirait ! C’est beau, sobre et fidèle… je ne peux pas le dire sous peine de spoiler !
L’immersion est donc bien présente et c’est extrêmement agréable.
Comme dans tout jeu coopératif, les interactions sont nombreuses et il ne faut pas hésiter à communiquer, débattre, argumenter pour résoudre les énigmes.
Si Codex est jouable à partir de 1 joueur (en solo donc 😉), il me parait plus adapté de s’y frotter à plusieurs tant pour la difficulté relevée des énigmes que pour l’ambiance ! J’y ai joué en duo et nous avons accroché dès l’ouverture de la boite. Pourtant, un 3ème joueur aurait certainement apporté davantage d’idées et de réflexion collective. Je pense donc que l’idéal serait 3 ou 4 joueurs, pour créer suffisamment d’émulation sans que le nombre n’interfère avec la réflexion.
Bien sûr, le concept de rejouabilité n’est pas d’actualité ici. Je ne vous apprendrai rien en vous disant qu’une fois les énigmes résolues et le secret révélé, vous ne pourrez plus jouer à ce petit bijou. MAIS, je l’ai gardé et compte bien offrir une partie de cet excellent jeu aux joueurs de mes amis, membres de la famille… pour faire durer le plaisir autrement !
Pas de réalité alternée ici, comme dans Legacy : Quest for a Family Treasure, vous aurez donc moins l’impression de mener une enquête, mais Codex ne vous emmènera pas moins au cœur des travaux fascinants de l’illustre Léonard de Vinci.
Note : Comme toujours, je ne vous livre que mon point de vue personnel dans cet article. Que l’on parle d’énigme ou d’enquête, la frontière est floue entre ces 2 notions si proches qu’elles se confondent parfois. Quand on parle de Sherlock Holmes – Détective Conseil, c’est assez flagrant, mais pour Codex ou même Legacy…
Rassurez-vous, mon petit doigt me dit que notre ami Thomas, alias Teaman, en parlera bientôt au Labo pour nous aider à faire toute la lumière sur cette distinction souvent confuse. 😉
Conclusion
Du même acabit que Legacy, Codex est l’un des jeux les meilleurs et les plus aboutis dans sa catégorie. Davantage « jeu d’énigmes » que véritable enquête, il saura cependant plaire aux plus exigeants des résolveurs d’énigmes.
Vous aimez les énigmes, le beau matériel et les neurones qui chauffent ? Foncez !
l
l
L’avis de Teaman :
l
Des propositions ludiques pour simuler un Escape Game sur la table de son salon, il en existe déjà un certain nombre. Plusieurs d’entre elles comme Unlock ou Exit ont d’ailleurs obtenu un joli succès commercial, justifié au vu de leurs qualités. Pourtant, si j’aime beaucoup y jouer, j’en garde à chaque fois un léger sentiment d’insatisfaction. Comme si quelque chose ne collait pas entre la promesse ludique et le résultat final. Et si, finalement, pour se rapprocher le plus possible de l’expérience d’un Escape, il fallait abandonner l’un des éléments les plus caractéristiques du jeu de société, la règle du jeu ?
Une fois la boîte de Codex, l’Ultime Secret de Léonard de Vinci, ouverte, pas de livret à lire. En un courrier fictif, nous sommes tout de suite immergés dans le contexte qui sert de motivation aux joueurs. Une lettre pour mettre dans l’ambiance, ce n’est pas bien original mais ici c’est fait avec beaucoup de soin à la fois dans le fond (l’écriture) et la forme. Une impression confirmée par la qualité du reste du matériel. Le seul “fashion faux-pas”, c’est peut-être le coffret en carton qui paraît bien fragile. Un détail sur lequel on passera sans problème. Je n’imagine même pas le prix de la boîte si cet élément avait été en bois. Et je m’arrêterai là sur le matériel. Après tout, Codex est avant tout un jeu qui se découvre.
En quête d’énigmes ?
L’éditeur décrit Codex comme un jeu d’enquête. Mouais. Ça dépend comment on définit le genre. Ici, on ne nous demandera pas de rassembler des indices pour élucider un crime. Il s’agit plutôt de résoudre une suite d’énigmes dans le plus pur style des Escape Game. On y retrouve d’ailleurs un certain matériel emblématique de ces salles d’enfermement volontaire qui font la hantise des claustrophobes. Seule différence majeure, ici pas de limite de temps. Mais cette contrainte autant ludique que commerciale (plus facile de programmer des séances quand on sait lorsqu’elles finissent) ne manque pas du tout, et pour cause. Codex explose allégrement la durée habituelle de ce genre de passe-temps. Nous étions trois, tous aguerris, et il nous a fallu 2 heures et 43 minutes pour en venir à bout. Et si nous l’avons fait d’une traite, Codex est assez bien pensé pour être divisé en deux, voire trois séances.
Divine mécanique
D’ailleurs, Codex brille sur un point que l’on mentionne rarement quand on parle de jeu d’énigmes alors qu’il est essentiel. Son rythme. Les énigmes s’enchaînent, ni trop vite, ni trop lentement, et il y en a toujours plusieurs à résoudre simultanément. Ainsi aucun joueur ne s’ennuie si on y joue à beaucoup. Je vous conseillerais malgré tout d’y jouer en groupe restreint. A deux, ça va, même si à trois, c’est probablement l’idéal, et qu’à quatre ça devrait passer crème. Comme pour un Escape finalement.
Même si certaines énigmes nous ont donné bien plus de fil à retordre, cela apportait juste ce qu’il fallait de frustration pour nous faire ressentir du plaisir une fois la solution trouvée. Enfin, le système d’indices est pile comme j’aime. A la fois discret et bien intégré au contexte. Je dois d’ailleurs avouer que nous l’avons utilisé à deux reprises.
Je terminerais sur l’intégration des énigmes au thème. Même si on aurait pu s’attendre à plus de mécanismes (De Vinci oblige), l’ensemble reste logique et naturel, pas de bizarreries anachroniques ou de poncifs plaqués, ce qui renforce encore l’immersion. L’une des vraies réussites de cette boîte. Il faut dire que le thème, autour de Léonard de Vinci, offre pas mal de liberté et l’angle choisi pour l’aborder, classique mais judicieux, a probablement facilité le travail des concepteurs.
Pour claustrophiles initiés
Un thème engageant, du matériel quasi-irréprochable, des énigmes variées et bien intégrées au contexte, Codex est de tout point de vue une réussite qui ravira les amateurs. A condition que vous ayez déjà un peu l’habitude de ce genre de casse-tête. En effet, sa durée (environ 3h, rappelons-le) et sa complexité risquent de rendre l’expérience ardue pour les néophytes. Si vous souhaitez vous initier au plaisir de la prise de tête, je vous conseille plutôt de commencer par un Exit. D’autant que le ticket d’entrée est moins élevé. En effet, même si la boîte peut être revendue une fois terminée, son prix neuf (dans les 50 euros) peut repousser certaines bourses. Je me permets quand-même de vous conseiller Codex car, pour moi, c’est la première fois qu’une boîte de jeu retranscrit aussi fidèlement l’ambiance d’un Escape Game. Bravo à Florent Cautela, son auteur, et à Philippe Mompas, son designer. L’un comme l’autre ont fait un superbe boulot.
l
Nous faisons partie du programme d’affiliation mis en place par Philibert sur leur site. Cela signifie que si un jeu que nous avons chroniqué vous plaît, et que vous l’achetez en cliquant sur le lien Philibert que nous proposons en bas de chaque article, nous percevrons une modeste contribution nous permettant de nous acheter d’autres jeux, pour pouvoir les chroniquer et vous donner notre avis. C’est une forme de soutien, et nous vous en remercions par avance! C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à abreuver ce modeste blog avec toujours + de contenu.
Argyx Games m’a permis de tester la démo de Legacy, leur jeu d’enquête ; merci à eux ! Il s’agit d’une version « quasi-définitive » du jeu dont la campagne Kickstarter lancée le 9 juillet 2020, intervient 2 ans presque jour pour jour après le financement réussi de leur escape box (et premier jeu) Apocalypse.
l
ATTENTION, cet article ne concerne que l’enquête Hellas, seule comprise dans la démo. Le jeu complet comprend 2 enquêtes : Hellas 2019 et Eiffel 1889.
La page de la campagne Kickstarter en français est disponible ici.
Les auteurs sont Johanna Pernot et Mathias Daval.
l
Le jeu est prévu pour 1 à 5 joueurs, à partir de 14 ans et pour une durée annoncée d’environ 240 minutes.
l
Marseille, automne 2019. Vous recevez la lettre d’un notaire accompagnant une mystérieuse boîte noire. Dans son testament, votre père vous révèle l’existence d’un trésor familial, caché quelque part en Europe. Pour le trouver, il vous lègue des objets et documents lui ayant appartenu, ainsi qu’à l’aïeul auquel vous devez votre fortune. Ce n’est qu’après avoir fait toute la lumière sur le passé que vous pourrez prétendre à l’héritage...
Pour trouver le trésor de votre aïeul, menez l’enquête avec votre fratrie sans laisser quiconque de (quel) côté (de l’Atlantique que ce soit) !
l
Le matériel :
l
Une bouteille contenant un document roulé, la lettre d’un notaire, une brochure touristique, des lunettes 3D… la liste est assez longue et je vous laisserai le plaisir de la découverte. Notez juste que, en raison de l’éclatement de votre fratrie sur plusieurs continents, les documents sont bilingues (anglais / français).
Il vous faudra un ordinateur, une tablette ou un smartphone (non fournis !) pour accéder à Internet pour bénéficier d’instructions supplémentaires, d’indices et de la solution. Vous devrez également effectuer certaines recherches en ligne.
l
A quoi ça ressemble ?
l
Je vous le dis tout de suite : vous n’allez pas voir grand-chose. Barrière anti-spoil oblige 😉
l
Comment on joue ?
l
En immersion…
Il fallait que cela arrive… Votre père s’en est allé…
Dans son testament, il annonce qu’il vous faudra mener l’enquête pour trouver votre héritage qui n’est autre qu’un trésor ! Le notaire, maître Santini, vous explique comment procéder dans une lettre officielle, et vous fait parvenir des documents qui vous aideront dans votre (en)quête.
l
D’un point de vue plus technique…
Pour commencer la partie : ouvrez la boîte noire contenant les documents (Dans le cas de la démo, une enveloppe bleue 😉), connectez votre ordinateur à Internet et c’est parti !
Consultez les documents proposés, utilisez les objets fournis, effectuez des recherches en ligne, mettez tout cela en relation pour résoudre les énigmes et donnez vos réponses sur le site d’Argyx Games spécialement prévu à cet effet.
Je ne peux malheureusement pas vous en dire beaucoup plus, sous peine d’en dévoiler un peu trop sur l’histoire. Soyez attentifs et lisez bien les consignes !
l
l
VERDICT
l
l
On pourrait trouver le tarif un peu élevé mais rappelons qu’il ne s’agit pas d’une aventure composée de simples cartes ; donc finalement un tarif abordable pour 2 enquêtes d’une durée conséquente : j’aurais hésité si je n’avais pas essayé la démo. Mais voilà, je l’ai essayée… et ai été conquise par le matériel immersif et l’histoire. Lettre, brochure, photos, et j’en passe… tout est fait pour vous faire sentir « comme si vous y étiez ». Et cela fonctionne !
l
Notez que la version finale propose une bouteille en verre (plastique dans la démo) et quelques améliorations d’un matériel déjà de bonne qualité.
Les énigmes sont de niveaux variés, (La progression dans la difficulté est notable.) et participent à l’immersion au travers des différents documents, utilisables plusieurs fois dans la partie.
La « réalité alternée », mettant en relation les documents fournis avec des sites Internet, offre aux joueurs un plaisir supplémentaire en élargissant leur champ de recherches.
L’éditeur est même allé jusqu’à justifier thématiquement la présence des 2 langues utilisées sur les documents : français et anglais. Bien joué !!!
l
Pas de point négatif ? me demanderez-vous… Eh bien, à part une musique un brin répétitive, je ne trouve pas grand-chose à reprocher à cette démo d’une grande qualité. J’attends maintenant énormément du « vrai » jeu et mettrai cet article à jour lorsque mon pledge arrivera (Eh oui, il m’a vraiment plu et j’ai pledgé !). Et hormis mon antivirus qui « pensait » que les pages Internet liées au jeu étaient dangereuses et en bloquait l’accès (un détail très vite réglé !), rien à signaler. Ah si : je vais aller jeter un coup d’œil aux autres réalisations d’Argyx Game !
Et je dis un grand OUI à la réalité alternée qui apporte beaucoup à l’immersion !
l
Notez que vous pouvez également acheter d’autres enquêtes de cet éditeur pendant le KS, ainsi qu’un abonnement à des énigmes en ligne.
l
Conclusion :
Une enquête interactive, riche et immersive dotée d’un matériel d’excellente facture : plongez-y sans hésiter ! (Je parle toujours de la version démo de Legacy : Hellas, bien sûr 😉)
Escape from the Asylum me tentait depuis un moment… puis j’ai enfin eu l’occasion de l’essayer. L’éditeur, Lifestyle Boardgames, le présente comme un « jeu d’escape game coopératif, construit comme une série TV. »
Même du côté auteur, c’est coopératif ! Nous avons affaire à 3 auteurs : Martin Nedergaard Andersen, Alexander Peshkov et Ekaterina Pluzhnikova.
Pas moins de 8 illustrateurs ont œuvré pour vous immerger au fin fond de l’asile : Anastasia Durova, Dmitry Krasnov, Nadezhda Mikhailova, Pavel Korobkov, Anastasia Stupak, Maxim Suleimanov, Victoria Kochkina et Victoria Volina-Lukian.
l
Le tout est édité par Lifestyle Boardgames, un éditeur russe qui s’implante peu à peu dans nos vertes vallées.
l
Escape from the Asylum est prévu pour 1 joueur et +, à partir de 12 ans et pour une durée d’environ 60 minutes.
Vous avez le plan ? Alors sortez vite de cet asile avant de perdre la boule !
l
Le matériel
l
Escape from the Asylum tient dans 2 petites boîtes groupées dans une sorte de sleeve en papier cartonné. L’une des 2 contient tout le nécessaire de la PARTIE 1 et l’autre tout le nécessaire de la PARTIE 2 (Si, si, je vous assure !).
Dans chaque boîte, vous trouverez un plan, une fiche de temps, des cartes (1 paquet principal et 1 paquet de réserve), des indices et des enveloppes représentant les différents lieux que vous pourrez « visiter » ; vous ne saurez donc pas ce que contiennent ces endroits avant d’y être entré.
Petit point négatif concernant uniquement mon exemplaire (ATTENTION, micro-spoil dans la phrase qui suit, vous n’êtes donc pas obligé de la lire !) :
Une enveloppe sensée être thermosensible ne l’était pas du tout, ce qui m’a un peu refroidie (Si je puis dire ! 😉 ).
l
A quoi ça ressemble ?
l
l
Comment on joue ?
l
La mise en place est la même quel que soit le nombre de joueurs : on place les cartes du paquet principal en 10 piles (ou pas…) pour aider à la recherche des numéros, le paquet de réserve est placé non loin. Le plan est placé devant le(s) joueur(s) qui se munit/munissent de l’incontournable duo papier + crayon. On gardera les enveloppes des différents lieux à proximité, ainsi que les indices et la solution (On ne sait jamais !).
l
Vous l’aurez compris, le jeu se déroule en 2 parties : la première à l’étage, et la deuxième au rez-de-chaussée d’un asile.
l
Dans la première partie, vous vivrez le début des 5 histoires de 5 personnages différents, dans l’ordre : d’abord l’histoire n°1, puis la n°2… Je vous laisse deviner la suite jusqu’à l’histoire n°10 ! Il vous faudra terminer les histoires de la deuxième partie pour découvrir les différentes fins possibles. Il paraît également que certaines choses vous seront révélées !!!
Pour cela, vous vous déplacerez dans les différentes pièces de l’asile, à la recherche d’indices. Vous serez confrontés à des énigmes variées et à certains choix de vie… Chaque énigme vous fera chercher un code correspondant à la prochaine carte : attention aux erreurs !
l
Certains objets sont transportables, vous pourrez donc les emporter avec vous dans la suite de l’aventure ; d’autres ne le sont pas, vous devrez donc les laisser dans la pièce où vous les avez vus. Il vous faudra donc être très attentifs et prendre des notes.
l
Lorsque vous êtes venu à bout d’une histoire, vous pouvez vous attaquer à la suivante !
l
l
VERDICT
l
l
Un escape game avec un peu de « Livre dont vous êtes le Héros à l’intérieur ». La narration est bien présente et le tout bien ficelé.
Très visuel, comme ses concurrents, mais d’une logique parfois difficile à cerner si vous n’avez pas adhéré à la philosophie du jeu, Escape from the Asylum est très agréable à prendre en main mais parfois très (trop ?) retors. De plus, certains indices peuvent induire en erreur et faire perdre un temps précieux. Mieux vaut avoir les idées claires pour s’aventurer dans cet asile !
l
L’immersion, quant à elle, est bien servie par l’utilisation des enveloppes-lieux et leur contenu ; cela permet de s’affranchir un peu du tirage des cartes, qui, comme dans toutes les références du genre, reste incontournable.
l
Escape from the Asylum est un peu corsé pour les débutants mais fera la joie des amateurs du genre.
Ma configuration idéale requiert 3 ou 4 joueurs. En solo, difficile d’avancer sans émulsion ; à 2, c’est déjà mieux mais… ; et avec plus de joueurs, ça part dans tous les sens !
l
Conclusion : Une grande aventure dans une deux petites boîtes expertes !
l
l
Nous faisons partie du programme d’affiliation mis en place par Philibert sur leur site. Cela signifie que si un jeu que nous avons chroniqué vous plaît, et que vous l’achetez en cliquant sur le lien Philibert que nous proposons en bas de chaque article, nous percevrons une modeste contribution nous permettant de nous acheter d’autres jeux, pour pouvoir les chroniquer et vous donner notre avis. C’est une forme de soutien, et nous vous en remercions par avance! C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à abreuver ce modeste blog avec toujours + de contenu.