Robotrick est un Olni, un objet ludique non identifié. C’est un jeu de plis pour 4 mais qui ne se joue qu’à 3, avec un gameplay très classique mais coupant comme un laser au plasma.
Le jeu est un exemple de plus que les Japonais sont des maîtres du jeu de plis. Dans Robotrick, on retrouve tout ce qui fait un grand jeu de cette catégorie, la simplicité des règles avec une profondeur de jeu, de rejouabilité et beaucoup de fun également.
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Robotrick est assez simple à expliquer, 3 joueurs uniquement, le 4ème étant un automa répondant au petit nom de Droco qui sera régi par une simple carte et dont la main se compose de cartes faces visibles.
4 couleurs, des cartes de 1 à 13 qui valent de 1 à 15 points, on joue en must follow, il faudra donc fournir la couleur demandée et une couleur d’atout vous permettra de couper (si vous le souhaitez) si vous n’avez pas la couleur demandée.
Résolument classique, mais attendez, notre ami Droco vient tout chambouler !
Pour son fonctionnement, une simple carte vous permet de savoir comment il jouera pour la manche en cours dans 3 cas : s’il fournit la couleur demandée, s’il ne peut pas la fournir et s’il lance un pli. Et dans la partie, à quoi sert-il cet adversaire robotique ?
Il existe 2 issues possibles à un pli, soit un joueur l’emporte, soit c’est Droco.
Quand un joueur gagne le pli, il gagne la carte de l’automate. Chaque joueur garde les 3 premières cartes gagnées face visible, il les scorera en positif.
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ATTENTION ! Chaque carte gagnée en plus sera récupérée face cachée pour être scorée en négatif en fin de manche.
Si Droco l’emporte, chaque joueur reprend la carte qu’il vient de jouer face cachée et donc elle sera en négatif en fin de manche.
Dans Robotrick, les scores ne voleront pas haut, comme vous pouvez vous en douter ! Non seulement vous n’en aurez que 3 en positif, mais si ce sont des 1 ou des 2, alors vous voilà parti pour creuser dans les points négatifs.
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Tout est là ! Quel pli gagner ? Comment ? Et surtout, réussirez-vous à le gagner ?
Le jeu est punitif, c’est certain. C’est également là que se trouve la part de fun qu’il propose. Ce sentiment que tous les joueurs sont en train de sombrer ensemble, battus par un robot dont on connait et le fonctionnement et la composition de la main !
Le jeu prend des airs de semi-coop, un adversaire gagnant un pli, ce qui vous permet de ne pas récupérer une carte de plus en négatif. On n’oubliera pas de le remercier au passage.
Chaque manche débute par le passage de 2 cartes à son voisin, de quoi tenter d’adapter sa main avec les informations de l’atout pour la manche et de la main complète de Droco. De quoi là encore tenter d’améliorer sa main et surtout de pester un peu plus sur les mauvaises cartes reçues.
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Du côté des points négatifs, Robotrick reste un jeu de plis. Si ce n’est pas votre tasse de thé, celle-ci ne vous sauvera pas. Ajoutons le graphisme particulier qui ne plaira pas à tous. Je reste léger sur les points négatifs, parce que je n’en vois pas beaucoup et, soyons sérieux, ce jeu est très bon.
Robotrick est rapidement devenu un de mes jeux de plis préférés. La promesse n’était pas incroyable, mais dès la première partie, tout s’est retourné ! Le parti pris de 3 joueurs uniquement était fait pour me plaire. L’automa en revanche ne partait pas gagnant, mais il aura également su relever le défi haut la main.
Un jeu atypique tout en restant classique et au final, à trois joueurs, je ne connais pas de meilleur jeu de plis.
Comme le chantaient mes amis les Neg’ Marrons il y a tout juste 23 ans dans leur célèbre tube La Monnaie issu de leur fabuleux album « Rue cas nègre » :
« Parce que c’est La Monnaie qui dirige le monde
C’est La Monnaie qui dirige la terre
Et qu’on le veuille ou non
C’est comme ça, on ne peut rien y faire »
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La monnaie, la caillasse, le flouze, le pèse, la thune, la maille, le blé, la ferraille, les sous, les deniers, les pépètes, l’oseille, l’importance de l’argent dans notre société est aussi grande que le nombre de mots existants pour le définir, soit plus de 60 termes, rien que ça !
Et l’argent, du coup, cela se gagne ou cela se vole, et c’est la seconde proposition qui a été choisie pour être la thématique du jeu The Specialist$ : et plus spécifiquement les braquages d’établissements comme les bijouteries, les banques et autres casinos bien remplis.
Et avant de passer à l’acte, comme dans un bon film d’action, nous allons devoir recruter des hommes et des femmes pour nous accompagner afin que nos sorties soient fructueuses.
The Specialist$ est un jeu de Marco Canetta, Stefania Niccolini, Dimitri Perrier, Anne-Catherine Perrier, illustré par Christine Alcouffe, en financement participatif sur la plateforme Kickstarter du 17 novembre au 12 décembre 2020, édité par Explor8.
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Nous avons affaire ici à un jeu familial dans la plus pure des traditions, des cartes, des dés, et plein de plateaux et de jetons.
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Ici il sera donc question de mécanique de placement de dés et de combinaisons de cartes avec réactions en chaine à la clé.
En un certain nombre de tours, 12 pour être précis, illustrés par les cartes indics, vous allez devoir gérer vos dés afin de recruter des spécialistes, qui seront des pré requis pour attaquer vos spots tant convoités sur le plateau de jeu.
Chaque plateau est une région du globe, contenant entre 1 et 3 villes contenant chacune 4 établissements : deux bijouteries, une banque et un casino, avec des gains de plus en plus importants. Mais les places seront chères, car premier arrivé premier servi, et cela se transformera sous la forme d’une course effrénée au plus gros pactole.
Et honnêtement, ici le thème est bien retranscrit à tout moment dans le jeu, l’emploi des termes spécifiques en témoigne largement.
Utiliser une carte (recrutement et/ou activation de pouvoir)
Faire un braquage
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Bien choisir son dé, le spécialiste à recruter et/ou activer et l’endroit du casse seront les décisions qui vont vous amener à réfléchir entre les tours de jeu, voire de planifier les suivants en bonne et due forme.
Votre arme principale est les réactions de pouvoir en cascade que vous allez pouvoir effectuer pendant votre tour, c’est l’axe majeur d’évolution de votre jeu et cela vous fera gagner beaucoup de choses, et notamment des jetons bonus et autre menue monnaie qui finalement viendra grossir les sommes de vos braquages.
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Sans enchainements, la partie ne décollera pas, alors il ne faudra pas hésiter à sacrifier des dés pour pouvoir débloquer la situation en votre faveur quelquefois dans la partie.
Et quelle satisfaction de débloquer des enchainements de pouvoir et de voir son butin grossir petit à petit !
Mais attention aux autres équipes, car ils auront à un moment donné les mêmes objectifs que vous, alors il faudra être le plus malin, et donc le plus rapide afin d’avoir toujours un temps d’avance.
Mes sensations de jeu sont très appréciables et l’on a fait 3 parties à la suite dans l’après midi à 2 joueurs, et ensuite, dans les jours qui ont suivi, plusieurs parties à 3 joueurs. A chaque fois, ce sentiment de fluidité, mais aussi de nouveauté (on peut effectivement retourner les plateaux pour découvrir d’autres configurations de jeu au niveau des icônes pré requis), et de tension à chaque tour, plus la partie se dirige vers la fin, comme si l’on entendait les sirènes des voitures de police au loin s’approcher !
On s’amuse facilement, et on a la place de réfléchir à ses prochains coups pendant le temps de l’adversaire, tout en planifiant les suivants au gré des sorties des cartes spécialistes.
La chasse, ou la course, aux bonus est très appréciable également, et comme il y en a suffisamment, aucune sensation de déception profonde n’est à noter, en tout cas à 3 joueurs…
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Accrochez-vous et recrutez malin car chaque décision sera du temps, et le temps c’est de l’argent, et comme diraient mes amis les Neg’Marron :
« Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé
Qui aurait pu s’imaginer que le temps se serait si vite écoulé
On fait le Bilan calmement en s’remémorant chaque instant
Parler des histoires d’avant comme si on avait 50 ans »
Ne tardez pas à pledger le jeu, il reste encore une grosse dizaine de jours et ça se passe ici :
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Cet article a été écrit à l’aide d’un prototype dont une partie du matériel n’est pas définitif, et grâce à l’envoi du jeu par l’éditeur Explor8.
Pirates Under Fire est un jeu du duo Stefania Niccolini et Marco Canetta. Ce duo italien a déjà œuvré ensemble pour créer les jeux Railroad Revolution et Zhanguo, deux jeux plutôt axés joueurs avertis.
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Ici rien de tout cela, il s’agit d’un jeu plutôt familial, illustré par le talentueux Ivan Nikulin, qui a déjà mis sa patte dans Portrait-Robot et Big Monster, porté sur du dessin Toonesque.
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Et donc le lien est trouvé rapidement car nous avons la seconde collaboration de cet illustrateur avec l’éditeur Explor8 pour ce nouveau jeu.
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Contrairement à leur précédent jeu, ici c’est un jeu pour 2 joueurs uniquement, un jeu de confrontation, d’optimisation et de combos d’effets. Il est recommandé à partir de 10 ans (8 ans avec l’habitude de jouer), pour des parties d’au moins 30 minutes.
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Le matériel:
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Côté matériel, nous avons donc 3 plaques de mer à agencer comme bon vous semble de votre côté, pour ensuite être accolé à ceux de l’adversaire, le plateau est ainsi constitué, et fait la part belle a la rejouabilité car on le met un peu dans le sens qu’on veut, ou même en se fiant au hasard, soyons fous !
Nous avons ensuite des tuiles de bateaux pirates, 27 par joueur, numérotées de 1 à 9 en 3 exemplaires chacun, plus des bateaux neutres de mercenaires, 5 uniquement seront utilisés dans une partie (encore un élément favorisant la rejouabilité car il y en a 12 en tout), et plein de jetons représentant des points de victoire, de l’or, des mines, etc…
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A quoi ça ressemble?
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Comment on joue?
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Un tour de jeu est très simpliste, on a 3 tuiles en main, on en place une sur le plateau de jeu, soit sur la 1ère ligne de notre côté, soit juxtaposé à un bateau déjà posé. Ensuite on effectue dans le sens que l’on veut, le pouvoir de l’emplacement mer, et l’action du bateau posé.
De manière optionnelle, on peut aussi dépenser son or chèrement gagné pour s’offrir les services d’un des 5 bateaux de mercenaires disponibles pour tout le monde, et le placer directement en jeu en effectuant son pouvoir, mais pas celui de l’emplacement choisi, faut pas pousser mémé dans les requins non plus !
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Simple ? oui en théorie, mais dans le jeu, il va falloir prendre en compte de multiples paramètres pour faire le maximum de points de victoire. Car à la fin d’une partie des tuiles de jeu, on comptera les bateaux du même numéro mis côte à côte, ainsi que les suites numériques de bateaux alignés en colonne ou en ligne, plus les points de victoire gagnés pendant le jeu, ainsi que les bateaux placés dans le camp adverse.
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Mais nous ne compterons que les bateaux en bon état, car les coups de canon font retournés les bateaux touchés et même s’il y a moyen de les réparer, il faudra bien optimiser ses coups.
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VERDICT
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Attention sous ces airs de jeu familial voir enfantin, nous avons à faire à un jeu où la réflexion sera grandissante, et surtout où il faudra vous adaptez au mieux en réaction aux coups de votre adversaire. Action, réaction, planification, un vrai jeu qui monte en puissance, car si vous ne pouvez plus poser de bateaux avant la fin de votre pile, la partie sera perdue automatiquement, on ne rigole pas avec les capitaines de frégates chez les pirates !
Au bout de deux parties, j’ai compris que ma première idée n’était pas la bonne, qu’il allait falloir réfléchir, non pas pour jouer, mais pour gagner !
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Une vraie belle découverte, pas vraiment original, mais tellement mouvementé, comme une mer agitée, le gameplay est soigné, le matériel adéquate et de bonne qualité.
Les sensations sont là, le jeu ne triche pas, contrairement à un pirate aviné dans un bar, on grince, on jubile, et quand la victoire nous échappe, on refait le tour des quartiers louches et des ports, en re-mélangeant ses tuiles de bateaux pour repartir en mer.
« Foi de pirate, j’ai plutôt l’habitude des abordages, mais ce jeu, sacrebleu, il me fait tanguer de plaisir ! »
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