Enfin un jeu irrévérencieux qui n’hésite pas à se vendre comme tel, et à l’assumer.
C’est sûr, jouer avec la mort ce n’est pas donné à tout le monde. On pourra lui opposer les mécaniques utilisées qui sont pour le moins … épurées.
Oui c’est sûr.
En même temps, ceux qui ont inventé l’eau chaude ne sont pas nombreux. Je préfère un jeu qui apporte une originalité assumée, plutôt qu’un jeu qui rhabille ce que 124 jeux ont précédemment utilisé, en nous faisant croire que cette fois, c’est original.
Non, Deadlines ne va pas révolutionner le marché du jeu. C’est un jeu d’ambiance et de culture générale, et dis comme ça, bah ça ne donne pas envie je trouve.
Par contre, Julien Teilhet a le bon goût de re-thématiser et s’approprier le genre du quizz à la Timeline, tout en lui créant une identité propre, et pour moi l’effort est à saluer et à encourager.
Deadlines vous proposera donc de classer 36 personnages illustres selon leur date de naissance, date de décès et durée de vie. Bah oui c’est chiant de se limiter à classer des inventions, des évènements historiques ou autres. Autant aller un peu du côté du politiquement incorrect.
Bah oui, qui se rappelle que Jeanne Calment est morte de vieillesse.
Ah pardon, mauvais exemple.
Par contre saviez-vous que Hergé est décédé d’une Leucémie, qu’Henri II est mort 10 jours après avoir été transpercé accidentellement par une lance au cours d’une joute en 1559 ? Que Freddie Mercury est mort d’une pneumonie ? Que Youri Gagarine s’est écrasé en avion lors d’un vol d’entrainement ? C’est quand même con pour un mec qui a été dans l’espace …
Bref Deadlines va vous rappeler vos cours d’Histoire … mais pas que. Et c’est tant mieux.
Le jeu est l’œuvre de Julien Teilhet, illustré par Benjamin Treilhou, édité par Débâcle Jeux, et distribué par Ludistri.
Il est prévu pour 1 à 10 joueurs, à partir de 12 ans et pour une durée inférieure à 30 minutes.
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A quoi ça ressemble ?
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Comment on joue ?
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On place les cartes Date de Naissance, Durée de Vie et Date de Décès qui forment les 3 colonnes. On leur assigne 3 pioches équivalentes, nom de la personnalité visible.
On révèle ensuite la 1ère carte de chaque pioche qui deviennent les cartes références.
A son tour un joueur va choisir l’une des cartes au sommet d’une des 3 pioches, sans consulter les infos du verso. Avec pour seule info le nom, il va devoir la placer dans l’une des 3 colonnes, avant, après ou entre les cartes déjà placées. Il la place face visible, révélant les infos du personnage.
2 solutions :
– si la carte est bien placée, elle reste en place dans la colonne.
– si la carte est mal placée, elle devient une pénalité pour le joueur qui la place devant lui.
Les joueurs jouent ainsi chacun leur tour. Lorsque 12 cartes ont été placées dans une colonne, on ne peut plus jouer dans cette colonne.
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Fin de partie.
La partie prend fin lorsque les 3 colonnes sont fermées. Le joueur qui a le moins de pénalité l’emporte.
En cas d’égalité, chacun leur tour, les joueurs doivent deviner la durée de vie du personnage au sommet de la pioche du milieu. Lorsque tout le monde a répondu, on retourne la carte, révélant la réponse. Le joueur qui est le plus proche l’emporte.
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D, la réponse D.
Les cartes spéciales ont le nom du personnage sur fond noir. Au dos de ces cartes figurent les circonstances de la mort de ce personnage. Quand il joue une de ces cartes, un joueur peut tenter d’annoncer les circonstances de la mort de la personnalité. S’il cite au moins 1 des mots écrit en orange, il peut en + se défausser d’1 de ses cartes de pénalité, ou bien donner une carte de la pioche qui devient une pénalité à un autre joueur !
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Variantes
Plusieurs variantes sont proposées, comme éliminer un joueur qui accumule 3 cartes de pénalité. Le dernier en lice l’emporte.
Ou bien un mode coopératif dans lequel les cartes pénalités sont communes. Les joueurs doivent combler les 3 colonnes avant d’avoir 3 cartes pénalité. Idem en mode solo.
Ou encore un mode qui suis-je ? A tour de rôle, un joueur prend une carte et la pose face dates visibles. Les autres joueurs ont 1 minute pour deviner le nom du personnage. Le gagnant remporte la carte et la pose devant lui. Le 1er à avoir 3 cartes l’emporte.
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VERDICT
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Lassés de Timeline ? Tentés par ce côté irrévérencieux ? La culture générale, mais pas celle qu’on débite à toutes les réunions de famille/d’amis/au comptoir, vous intéresse ? Deadlines est fait pour vous. Il est abordable (n’importe qui peut y jouer), pas cher (15€ environ pour un jeu qui tient dans la « grande » poche), et vous en apprendra un rayon sur le domaine de la mort et de ses circonstances.
Alors attention, il n’est pas fait pour tout le monde. Clairement ceux qui sont à la ramasse dans la chronologie ou qui n’ont aucune idée de la majorité des 200 personnages inclus dans la boîte risquent de s’ennuyer à mourir… Haha (bonne blague).
Comme tout jeu de « culture générale », ceux qui n’en ont pas détesteront leur partie s’ils jouent avec ceux qui en ont plein. De la culture, pas des parties.
Très clairement j’ai « flashé » sur ce jeu en tombant dessus à Cannes, lors du dernier festival international des jeux. Encore une fois ça ne révolutionne rien, mais pourtant, l’approche de l’auteur est originale et mérite d’être soulignée. Je n’y jouerai pas toutes les semaines, et je sais qu’il ne plairait pas à tous les nombreux joueurs qui m’accompagnent. Mais il sortira régulièrement. Il fera rire, apprendra plein de circonstances de décès étonnantes, permettra de remettre dans l’ordre la chronologie de personnalités célèbres ou non, et suscitera à chaque fois autant de « Nan il est mort comme ça ?? Je savais pas ! », ou des « Sérieux ?? Il est né en 1950 lui ?? », ou « Elle aussi elle est de cette époque ?? ». Bref, on y apprendra des choses pas forcément indispensables mais souvent étonnantes, et on pourra rire de la mort et c’est sûrement ça le plus important.
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Le jeu débarque sur Kickstarter et c’est un projet français, oui monsieur !
Il est l’œuvre de Robin Keller, illustré par Yanni Beldjaoudene, Jean Linnhoof, et Gilles Brauneisen. Il est édité par Moskito Games.
Le jeu est prévu pour 2 à 4 joueurs, à partir de 10 ans et pour une durée d’environ 30 minutes.
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Le pitch, tel que décrit sur leur site web :
Chroniques de Waral est un jeu tactique et dynamique dans lequel vous dirigez un groupe de combattants pour dominer vos adversaires. Sélectionnez vos personnages, mettez en place votre stratégie et prenez le contrôle des différentes zones d’affrontement, au cours de parties palpitantes sans cesse renouvelées.
N’attendez plus pour plonger dans un univers fantastique et changer le cours de l’histoire !
A noter que j’ai testé le jeu à l’aide d’un prototype, donc matériel non définitif.
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A quoi ça ressemble ?
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Comment on joue ?
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Chroniques de Waral est un jeu d’enf*****.
Voilà c’est dit.
Il mélange un côté stratégique de gestion de ressources et de création de moteur, avec un côté hasardeux d’une pioche de cartes ruse (les croches-pattes aux adversaires pour simplifier), et un côté coup de couteau dans le dos au détour d’une ruelle sombre alors que vous veniez visiter le quartier.
Faudra vous y faire, Chroniques de Waral vous fera perdre des amis, et découvrir le côté retors de certains. Parce que oui, certains y prendront du plaisir.
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La zone de jeu est composée de quartiers que vous visiterez avec vos personnages. J’écris le mot visite, mais en fait vous pourrez les piller, les saccager ou en prendre le contrôle.
On a vu plus amical comme visite.
Mais bon ça colle à l’esprit du jeu.
Ces quartiers, si vous les visitez, vous rapportent des pièces (or, cuivre, argent), si vous en prenez le contrôle (en payant le coût d’achat), vous feront gagner des pièces à chaque début de tour.
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Au début de la partie, avec le principe de draft tournant, vous allez sélectionner 1 par 1 vos 3 personnages pour la partie.
A chaque manche, vous jouerez chacun votre tour l’un de vos personnages. Vous le poserez sur un quartier (vous ne pouvez pas placer 2 personnages vous appartenant sur le même quartier) et vous réaliserez une action, soit le pillage, la prise de contrôle, ou jouer une carte ruse qui nécessite l’utilisation d’un personnage.
Une fois que l’ensemble des joueurs ont joué leurs 3 personnages, la manche s’arrête. On retire les quartiers saccagés, cad où 2 personnages ou + se retrouvent, les joueurs récupèrent leurs jetons personnage, et on reconstitue la ville en remplaçant les quartiers achetés et ceux saccagés.
Si un joueur atteint le total de PV défini, la partie s’arrête à la fin de la manche. On révèle les cartes ruse rapportant des PV ainsi que les capacités. Celui qui a le + de points l’emporte.
Il y a pas mal d’effets qui viendront agrémenter vos actions et je citerai par exemple l’effet qui permet de détruire un quartier contrôlé par un adversaire, choisir un personnage adverse pas encore joué et l’empêcher de le jouer durant cette manche, voler des ressources à un autre joueur, etc… Vous avez compris l’idée.
L’intérêt du jeu, et la construction de votre stratégie, vient aussi de la diversité des personnages disponibles. Ceux-ci ont des compétences bien spécifiques, et assez souvent bien embêtantes pour vos adversaires. Citons par exemple l’apprentie qui vous permet de prendre le contrôle d’un quartier pour 1 pièce de moins si un autre de vos personnages se trouve sur un quartier adjacent, le troll asservi qui vous permet de copier la capacité d’un autre de vos personnages, l’assassin qui permet de gagner 1 pièce de cuivre en + si vous pillez un quartier où se trouve déjà un adversaire, ou encore le troll déchaîné qui empêche les autres d’acheter le quartier sur lequel il se trouve.
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VERDICT
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Chroniques de Waral est un jeu fourbe dans lequel vous ne devrez pas négliger vos adversaires, tenter de leur pourrir la vie, et s’attendre à ce qu’ils pourrissent la vôtre. De nombreux effets viennent modifier vos plans, des cartes ruse viennent vous empêcher de faire l’action souhaitée, des personnages viennent vous voler vos pièces. Gardez vos 2 yeux ouverts, et ripostez.
Les personnages étant visibles des autres joueurs, on n’a pas cette mécanique de rôle caché. Vous connaissez les compétences des personnages adverses, et vous savez que si l’un d’eux conserve un de ses personnages pour la fin de manche, c’est qu’il a certainement un plan en tête. L’ordre du tour est à prendre en compte puisque les nouveaux quartiers dévoilés presque à chaque tour peuvent intéresser + d’1 joueur. Mais il suffit que celui qui contrôle le troll déchaîné le place sur le quartier sur lequel tout le monde lorgne, pour empêcher les joueurs d’en prendre le contrôle…
Le jeu est rapide, facile à appréhender, et plaisant. Si vous ne supportez pas de voir vos actions bien orchestrées tomber à l’eau car un adversaire vient vous voler le quartier que vous avez finalement réussi à contrôler, passez votre tour (Oui, oui, ça sent le vécu…). Il y a de fortes chances que rien ne se passe comme prévu dans Chroniques de Waral mais c’est ce qui fait son charme aussi. Control freaks, franchement ne tentez pas l’expérience.
Pour les autres, vous trouverez un jeu très sympathique, assez rapide, un bon filler rempli de coups fourrés. Les mécaniques sont éprouvées, les illustrations de très bonne facture, et la promesse d’un jeu avec des retournements de situations devraient en satisfaire plus d’un.
Le tarif annoncé par le jeu de base est très correct, frais de cochon compris, et si vous craquez sur la version Collector, c’est que la patte de Yanni Beldjaoudene, Jean Linnhoof, et Gilles Brauneisen ne vous laisse pas insensible puisque vous aurez les illustrations du jeu au format de la boîte en lithographies. Un bel objet en somme.
Les Génies seront-ils à la hauteur de leur histoire ?
La petite mort est un jeu de François Bachelart inspiré par l’univers de la bande dessinée « la petite mort » de Davy Mourier. Il est illustré par Davy Mourier, édité par Lumberjacks Studio et distribué par Blackrock Games.
C’est un jeu prévu pour 2 à 4 joueurs, à partir de 14 ans, pour des parties d’environ 20 minutes.
Cette seconde extension va faire revivre les génies de l’histoire afin qu’ils tentent de réaliser un accomplissement majeur. Mais la vie leur laissera-t-elle le temps ? Une autre grande nouveauté est l’ajout d’un mode de jeu inédit : « le Cross Country De La Mort »
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Le matériel :
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Une nouvelle boite cercueil d’aussi bonne qualité que les précédentes. Elle offre un nouveau Diplôme, 41 nouvelles cartes ainsi qu’un podium en carton qui s’accompagne d’une nouvelle façon de jouer.
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A quoi ça ressemble ?
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Comment on joue ?
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La mise en place ne diffère que peu de la mise en place pour le jeu de base. Les nouvelles cartes Grand Génie sont mélangées et placées au centre de la table pour former un tas distinct des cartes Personnage classiques. Faites de même avec les cartes Accomplissement Majeur.
Au lieu de choisir 3 cartes Personnage, chaque joueur va piocher 2 cartes Personnage et une carte Grand Génie. En dehors d’effets spécifiques à certaines cartes Accomplissement Majeur, vous ne pourrez avoir devant vous qu’une seule carte Grand Génie. Ainsi, quand un personnage meurt, vous ne pourrez le remplacer par un Grand Génie que si vous n’en possédez plus dans votre zone de jeu.
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Mais comment on récupère les fameuses cartes Accomplissement Majeur. Vous n’aurez que deux options possibles :
Amener votre Grand Génie sur son lit de mort
Votre Grand Génie a accompli sondestin, c’est-à-dire qu’il a été fauché avec au moins deux cartes attachées
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Si vous avez réussi, vous piochez alors une carte Accomplissement Majeur et vous la réalisez immédiatement. Dans le cas où plusieurs joueurs seraient dans ce cas de figure lors du même tour, les cartes Accomplissement Majeur seraient récupérées en fonction des dates de mort des Grand Génies. Et les plus anciens auront l’avantage.
Le cas échéant, le joueur ne pioche aucune carte Accomplissement Majeur et la carte Grand Génie est replacée sous la pioche des Grands Génies. Seule la carte Evènement attachée est alors partagée selon les règles habituelles pour rejoindre un cimetière.
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Voyons à présent ce qu’apporte ce nouveau mode de jeu. Le Cross Country De La Mort peut être joué en version « normal » ou en version « expert ». Pour une première partie, les auteurs vous conseillent de jouer le mode normal. Dans cette variante, vous devrez vous affronter et faire vos preuves à travers une course. Les 8 épreuves qui constituent le parcours vont ainsi remplacer les objectifs de la carte Diplôme. Cette extension vient donc avec 16 cartes spéciales réparties en 4 groupes.
En mode normal, vous sélectionnez 2 cartes de chacun des groupes et les placez en ligne par ordre de difficulté (vert, jaune, orange puis rouge). La première carte est retournée face visible tandis que les suivantes restent face cachée. Pour avancer votre pion, vous devrez réaliser un des deux objectifs. Vos missions seront de trois types :
Faucher
Disposer dans votre zone de jeu ou dans votre cimetière certains éléments
Détruire des cartes
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Dès qu’un des joueurs arrive pour la première fois sur une carte, il révèle la carte suivante. La partie s’arrête dès qu’un joueur a atteint la dernière carte. En cas d’égalité, le joueur ayant le plus de personnages remporte la partie. Si l’égalité persiste, celui possédant le plus de points d’âme sera désigné vainqueur.
En mode expert, vous ne choisirez qu’une carte de chaque paquet. En revanche, vous devrez réaliser les 2 objectifs de chaque carte et dans l’ordre. Le joueur qui révèle une carte en étant le premier à poser son pion sur une carte aura le privilège de choisir le sens de la carte. Et ce n’est pas négligeable.
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VERDICT
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Cette seconde extension est encore meilleure que la précédente. Ceci est notamment dû au nouveau mode Cross-Country de la mort. Cet ajout offre une expérience de jeu unique qui renouvelle bien le jeu. De plus, la possibilité de faire reculer le pion d’un de ses adversaires apporte une saveur particulière avec le sentiment de pouvoir agir pour tenter de le ou les ralentir. Le niveau de difficulté variable est, par ailleurs, très appréciable. Parlons à présent des nouveaux personnages « les grands génies ». Les récompenses obtenues via les cartes « Accomplissement Majeur » sont chouettes et vont encore plus nous pousser à protéger ce personnage pour qu’il puisse accomplir son destin. Effectivement, vous vous obstinerez à vouloir faucher ceux qui n’ont pas encore atteint leur 2ème âge afin de ne pas offrir ces bonus à vos adversaires. La prise de risque peut alors être plus importante pour parvenir à ses fins. Un point négatif, car il y en a, c’est la règle de jeu qui manque vraiment de clarté et de précision. A plusieurs reprises, les situations n’étaient pas clairement explicitées et il a fallu qu’on se mette d’accord sur les règles à appliquer. C’est dommage car je ne pense pas que cela aurait pris beaucoup de temps de rédiger des règles dignes de ce nom.
En somme, cette extension complète bien le jeu et une fois intégrée elle devient vite indispensable.
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Les grands méchants viendront vous mettre des bâtons dans les roues, saurez-vous déjouer leur plan ?
La petite mort est un jeu de François Bachelart inspiré par l’univers de la bande dessinée « La petite mort » de Davy Mourier. Il est illustré par Davy Mourier, édité par Lumberjacks Studio et distribué par Blackrock Games. C’est un jeu prévu pour 2 à 4 joueurs, à partir de 14 ans, pour des parties d’environ 20 minutes.
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Le matériel :
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Cette boite est toujours en forme de cercueil – mais beaucoup plus fin. ^^ Elle contient : 5 pions « Petite Mort » de couleur jaune, les Diplômes de la boite de base en version 5 joueurs ainsi qu’un Diplôme inédit, 10 cartes Personnages « Grands Méchants », 15 cartes « Caractères » et les règles (imprimées au même format que les cartes, très bonne idée)
Là encore, le matériel est de bonne qualité.
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A quoi ça ressemble ?
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Comment on joue ?
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Il est maintenant possible de jouer à 5 joueurs ! Plutôt chouette je trouve. Sinon, qu’apporte cette extension de plus ?
Commençons par la mise en place ! Il faut ajouter et mélanger les cartes Personnage « Grand Méchant » et les cartes Caractères dans les paquets respectifs. Vous donnez comme habituellement, 3 cartes Personnage, 3 cartes Caractères et 2 cartes Fauche à chacun des joueurs.
Si une carte « Grand Méchant » apparait dans la zone de jeu, vous n’avez pas de chance ^^ Blague mise à part, qu’implique cette carte ? Comme tout méchant qui se respecte, la gentillesse n’est pas son point fort ! Il affaiblit donc vos autres Personnages en leur ajoutant une Faiblesse supplémentaire via un Jeton « Death Powa ». Evidemment, cette dernière doit être différente d’une faiblesse déjà présente. Si vous en avez deux, alors votre 3ème personnage en reçoit deux. Si un des personnages est déjà touché par 6 faiblesses, un peu de clémence, il est épargné par le Grand Méchant qui est en jeu ou rentre en jeu.
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Les Grands Méchants étant des durs à cuire, il n’est pas si aisé de les faucher. La solution la plus simple est de rallier vos forces avec celles de vos adversaires pour réaliser ce qu’on appelle une Fauche Collaborative. Mais vous pouvez aussi décider de l’affronter seul. Dans ce cas, en plus des prérequis de fauche, vous devrez vous défausser d’un Jeton « Death Powa ». Mais quel avantage vous me direz ? A l’image des faiblesses qui apparaissent avec les Méchants, les joueurs retireront un Jeton Faiblesse sur chaque Personnage lorsqu’un Grand Méchant quittera sa zone de jeu. Pas mal non ?
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Pour clôturer sur les nouveautés de cette extension, direction les Diplômes. Vous avez dû remarquer les cases rouges sur certaine carte Diplôme dans la boite de base qui signifie qu’elle n’est accessible que pour le premier joueur à atteindre cet objectif. A présent, les cases rouges peuvent être arborées d’une belle flèche blanche qui ravira les plus fourbes d’entre nous. En effet, dans ce cas, vous délogerez la personne déjà présente quand vous réalisez ledit objectif après elle. Ainsi, c’est le dernier joueur à l’avoir réussi qui aura le privilège d’occuper la place.
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VERDICT
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La Petite Mort, Les Grands Méchants, est la première extension du jeu. Grâce à elle, vous pourrez enfin jouer à 5 joueurs. Et pour un party game, c’est non négligeable. Maintenant, concernant l’ajout des nouvelles cartes personnages, les « Grands Méchants », l’idée est bonne. Le fait d’ajouter des faiblesses sur les autres personnages complexifie quelque peu les choses. Rien de révolutionnaire, mais ça permet de varier les parties.
Si cette extension n’est pas indispensable – sauf si vous voulez jouer à 5 joueurs -, elle donne un nouveau souffle au jeu. Je la recommande donc à ceux qui ont apprécié le jeu de base – ce qui peut paraitre évident j’en conviens 😊 – mais qui s’en sont un peu lassé. Vous reprendrez alors plaisir à y jouer. Evidemment, si vous êtes toujours autant séduit, cette dernière ne peut que vous combler.
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Serez-vous à la hauteur pour succéder à la grande faucheuse ?
La petite mort est un jeu de François Bachelart inspiré par l’univers de la bande dessinée « La petite mort » de Davy Mourier. Il est illustré par Davy Mourier, édité par Lumberjacks Studio et distribué par Blackrock Games. C’est un jeu prévu pour 2 à 4 joueurs, à partir de 14 ans, pour des parties d’environ 20 minutes.
La grande faucheuse a décidé que son heure était venue de laisser sa place. Vous devrez prouver que vous en serez digne et pour cela vous devrez être le premier à décrocher votre diplôme de fauche. Mais rassurez-vous, cela se fera dans la joie et la bonne humeur, enfin pour la plupart d’entre nous !
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Le matériel :
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La très jolie boite en forme de cercueil contient 9 Diplômes, 2 aides de jeux et 133 cartes, le tout de très bonne qualité. Vous y trouverez également 20 pions « Petite Mort » soit 5 pour chaque joueur, faits dans du bois imprimé. Enfin, les 21 jetons « Death Powa » sont découpés dans du carton épais. Le travail d’édition a été très bien fait et la qualité du matériel rend hommage au jeu.
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A quoi ça ressemble ?
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Comment on joue ?
Avant toute chose, une petite mise en place s’impose. Rassurez-vous elle est plutôt rapide. Alors, avant de débuter la partie, vous devrez sélectionner un diplôme parmi les 9 disponibles et le placer au centre de la table afin qu’il soit visible par tous les joueurs. Vous aurez le choix entre trois niveaux de difficulté : débutant, intermédiaire et expert. Les cartes Personnage, les cartes Fauche et les cartes Caractères sont mélangées séparément pour former 3 paquets. Chaque joueur choisi une couleur et récupère les pions « Petite Mort » correspondants. Ils piochent ensuite chacun 3 cartes Personnages qu’ils placent en colonne face visible devant eux, ainsi que 3 cartes Caractères et 2 cartes Fauche qui resteront secrète aux yeux des adversaires.
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La partie se déroule en plusieurs tours de jeu jusqu’à ce que la fin de partie soit déclenchée.
Chaque tour de jeu est divisé en 4 phases :
1/ Evènement de vie : cette phase débute par une phase de pseudo draft où chaque joueur va passer une carte Caractères à chacun de ses voisins (2 si vous jouez à deux joueurs). Une fois cela effectué, chaque joueur a à nouveau une main de 3 cartes Caractères. Simultanément, chaque joueur attribue deux de ses cartes à un ou deux de ses cartes Personnage. C’est de cette manière que vos personnages vieillissent. C’est en ajoutant des cartes que votre Personnage « nouveau-né » entrera dans son « premier âge », puis le « second âge » et pourquoi pas le « troisième âge ». Mais la vie n’est pas si simple. En effet, votre Personnage peut déjà naitre avec des faiblesses ou les acquérir tout au long de sa vie. Heureusement, ceci est aussi valable pour les forces qui, elles, vous aideront à faire face aux désagréments que la vie vous réserve.
2/ Fauche : c’est le moment de montrer vos talents et de tenter de réaliser les objectifs présents sur le diplôme de Fauche. Pour cela, chaque joueur dispose de 2 cartes Fauche sur lesquelles sont inscrits les pictos faiblesse, les mêmes que sur les cartes Personnage ou les cartes Caractères. Ces derniers représentent ici les conditions requises pour faucher un ou plusieurs personnages. Evidemment, vos adversaires pourront cibler le même personnage que vous. Lorsqu’un personnage a été fauché, la carte Personnage et les cartes Caractères y étant attachées sont réparties entre le joueur fauché et le faucheur ou bien, si plusieurs joueurs ont fauché le même personnage, elles sont réparties entre eux de manière équitable, le joueur fauché ne récupère alors aucune carte. Les cartes ainsi obtenues sont placées face visible pour former le cimetière. Si aucune carte Fauche ne peut être jouée, vous pourrez choisir, en guise de dédommagement, un jeton « Death Powa » qui pourra être utilisé plus tard pour attribuer une faiblesse à un personnage. Ce dernier certes vous avantagera, mais vos adversaires pourront également s’en servir.
3/ Le lit de mort : si vous possédez encore un personnage avec 3 cartes attachées, vous avez réussi à le mener jusqu’à une belle mort. Dans ce cas, vous récupérez toutes les cartes et les placez dans votre cimetière.
4/ La vie continue : refaites votre main en piochant 2 nouvelles cartes Caractères, et autant de cartes Fauche et Personnage afin de pouvoir commencer le nouveau tour avec 3 cartes Caractères, 2 cartes Fauche et 3 cartes Personnage.
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Pour finir, vérifiez le diplôme de Fauche et, si vous avez rempli un objectif, placez un de vos pions dessus. Lorsqu’un joueur a posé son 4ème pion la partie s’arrête immédiatement. En cas d’égalité, celui ayant le plus de points d’âme remporte la partie.
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VERDICT
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Vous aimez les party games jeux d’ambiance et vous avez un humour un peu décalé, alors ce jeu devrait vous plaire. Il est plutôt facile d’accès même si les non habitués des jeux de société auront besoin d’un temps d’adaptation. Le thème aux apparences morbide se révèle au final très fun à condition de ne pas se prendre au sérieux. Les illustrations caricaturales participeront beaucoup à prendre le thème avec légèreté. Vous vous amuserez d’ailleurs à vouloir retrouver les personnages que vous devrez faucher ou accompagner jusqu’à la mort. Certes, la part de chance est très présente, mais pas du tout dérangeante au vu du type de jeu. Il vous faudra observer ce qui est le plus intéressant pour vous et faire attention de ne pas arranger vos adversaires dans leur quête des objectifs. Vous verrez que la faucheuse n’est pas toujours juste et qu’elle ne s’en prend pas forcément à celui ou ceux qu’on croit ! En revanche, si vous n’aimez pas qu’on perturbe vos plans, ce jeu n’est pas fait pour vous.
En somme, un très bon jeu pour jouer entre amis.
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