Acheter un jeu. Notre passion c’est de jouer, nous réunir autour d’une table, blaguer et pousser des pions, figurines, cartes, tuiles…
Mais pourquoi donc acheter un nouveau jeu ?
Tout simplement parce que, pour jouer, il faut une boite à ouvrir, un jeu à mettre sur la table et donc il faut bien passer à la caisse ! Mais bon, une fois la ludothèque familiale garnie de plusieurs boites, pourquoi donc continuer à en acheter ?
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Et si l’achat d’un nouveau jeu était tout simplement un plaisir aussi intéressant que le jeu en lui-même ? Notre société actuelle est tournée vers la consommation, mais n’étant pas un expert, je ne parlerai que du point de vue ludique.
Alors comme ça on veut un nouveau jeu ? Alors voyons tout cela de plus près.
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La grande question : quel jeu ?
Quel jeu choisir parmi la myriade de nouveautés ? Comment le débusquer ? Ce jeu qui vous fera savourer l’ouverture de la boite, la première partie comme la 20ème ou la 100ème ?
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Par ce post je vais vous partager ce qui me permet de choisir tel ou tel jeu et, autant vous le dire de suite, ma méthode n’est pas parfaite. Mais, au final, le voyage est aussi important que la destination !
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1/ La mécanique
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La mécanique d’un jeu est un élément de choix primordial. Pas qu’une mécanique assure que le jeu vous plaira, loin de là, je l’utilise à l’inverse : si une mécanique me déplait je sais qu’il est inutile de continuer à m’intéresser au jeu en question.
Facile ? Eh bien non ! Les jeux, et surtout ces coquins d’auteurs, nous font des merveilles qui imbriquent plusieurs mécaniques et donc si une mécanique ne me plait pas, est-elle pour autant la mécanique principale du jeu ? Influe-t-elle beaucoup sur le gameplay ? Pas si simple de se fier à la mécanique.
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2/ L’auteur
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Ah là, plus de souci ! Si mon auteur préféré pose son nom sur la boite c’est que ce jeu est fait pour moi !
Lacerda, Wallace, Cathala, Turczi… des noms, du talent et des jeux. Beaucoup de jeux !
Alors, soit je les suis tous sur Facebook, Instagram, Twitter, BGG, Tric Trac et via leurs éditeurs sur leurs propres réseaux sociaux, soit je me fais ami avec chacun d’eux pour qu’ils me préviennent de leurs futures sorties personnellement…. Mouais pas si simple.
Mais le nom de l’auteur sur la boite reste une excellente information, au moins pour commencer à suivre un projet et le noter dans un coin de sa tête.
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3/ L’éditeur
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Après tout, c’est leur boulot. Ok c’est un peu sec mais loin d’être faux. Les éditeurs ne sont pas uniquement des machines à jeux, ils sont également là pour créer une synergie entre leurs productions, une gamme.
Donc l’éditeur peut me renseigner sur un jeu. Prenons quelques exemples :
Capstone Games : je vais croiser un jeu exigeant plutôt expert avec sur leurs derniers jeux Maracaibo, Pipeline, Watergate ou Cooper Island.
Lucky Duck Games : je vais trouver du jeu familial avec des couleurs qui flashent. De Vikings Gone Wild à Jetpack Joyride en passant par Chronicles of Crime.
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L’éditeur nous en dit donc pas mal sur le jeu à condition de se renseigner et de suivre les différents éditeurs, pas si simple au début de ma collection de faire le rapprochement entre jeu et éditeur, d’autant plus que les éditeurs français ont pour habitude de localiser des jeux étrangers ! Alors, Super Meeple localise Crystal Palace, un jeu de Capstone mais Iello localise Watergate… encore une fois pas de science exacte.
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4/ Le thème
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Après tout, c’est le jeu en lui-même qui m’intéresse !
Son thème peut donc m’en dire pas mal sur le fait qu’il me plaira ou non. Je prendrai en exemple mon collègue du Labo : Jérémie ! Parlez-lui de fantasy et ce n’est même pas la peine d’aller plus loin, il refusera catégoriquement d’en entendre plus. Problème de jeunesse, maltraitance par un elfe… nul ne sait mais l’exemple de Jérémie est assez parlant, certains thèmes sont donc synonymes de refus d’en savoir plus.
Une fois de plus c’est plutôt pour écarter un jeu que le thème semble être utile au premier abord.
Mais ne soyons pas si négatifs, le thème d’un jeu c’est ce qui nous fait voyager ! C’est également l’un des premiers contacts que l’on a avec un jeu, c’est ce que personnellement j’utilise pour faire jouer les membres de ma famille qui sont peu joueurs. Un exemple ? Allez même 2 ! Wingspan et Freshwater Fly. Un jeu sur l’ornithologie et un sur la pêche pour faire jouer mon père qui est un grand amateur de la nature, pêcheur invétéré et ornithologue amateur. Le thème des jeux m’a tout simplement permis de l’amener autour d’une table de jeu. Et que ce soit auteur, mécanique ou éditeur… ce sont bien les thèmes qui l’ont attiré.
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5/ Le nombre de joueurs
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Eh oui ! Chaque jeu est proposé de 1 à 17 joueurs désormais, avec des règles adaptées à 2, un solo ajouté à la dernière minute… bref comment savoir ?
Est-ce que ce jeu fonctionnera à deux ? Ou à quatre ?
Alors il existe un petit outil facile pour en savoir plus : BoardGameGeek (BGG).
Sur la fiche d’un jeu, sous le nombre de joueurs vous avez un lien qui vous montrera quels formats de joueurs fonctionnent le mieux. Plutôt pratique n’est ce pas ?
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6/ La difficulté
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Restons sur BGG, sur la fiche du jeu qui vous intéresse vous trouverez également le « weight », le poids du jeu. Ce chiffre va de 1 à 5 et vous explicite la difficulté du jeu, son poids de familial à expert.
Le chiffre affiché vient du vote des membres avec cette échelle :
1 light, léger : le jeu qui se joue avec des enfants.
2 medium light, moyennement léger : un jeu familial simple et facile à comprendre.
3 medium : un jeu pour des ludistes qui connaissent déjà quelques bases dans les jeux de société modernes.
4 medium heavy, expert : des jeux pour joueurs experts avec un niveau de complexité assez élevé.
5 heavy, lourd : le maximum, un jeu ultra expert aux multiples mécaniques.
Ce score est donc là pour vous permettre de savoir si le jeu qui vous intéresse est à votre portée et à celle de vos joueurs pour ce jeu.
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7/ Les avis
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Ben oui ! A quoi je sers ? Moi, les autres laborantins, les autres blogs ludiques, les groupes Facebook, les chaines Youtube, mon ludicaire local, les salons et les amis !
Rien n’est plus important que l’avis de toutes ces personnes. Après tout, c’est également un excellent moyen pour être au courant des dernières nouveautés et découvrir de plus anciens jeux que l’on n’avait pas encore remarqué.
Une fois de plus, beaucoup d’offres d’informations, énormément d’avis un peu partout, alors pour trier tout ça et trouver le fameux jeu à acheter (vous suivez, c’est notre but) ça peut se révéler très compliqué.
Je ne vous dirai pas de ne suivre que le Labo des Jeux (vous pouvez quand même nous privilégier ^^) mais de piocher à droite et à gauche. Le but est simple : trouver des avis qui vous correspondent, des gens qui aiment, non pas tous les mêmes jeux que vous, mais qui ont les mêmes incontournables !
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Et votre ludicaire ? Il vous connait puisqu’il voit ce que vous achetez ! Et c’est son métier le jeu, donc on peut lui faire confiance. Il aura également les infos sur les festivals du coin qui vous permettront d tester les nouveautés et qui sait ? Rencontrer vos prochains ludopotes !
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A force d’échanger, de lire, de visionner, vous trouverez ainsi les médias et personnes qui vous permettront de repérer les futurs jeux de votre ludothèque, vos futurs achats !
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8/ Ok, mais où ?
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Alors ok, je sais quel jeu je veux.
Pour un jeu neuf et en français, pas de souci, mon crémier local pourra me fournir !
Si vous êtes dans une région sans boutique, il vous reste le net, les enseignes en ligne sont légions. Pour soutenir le Labo, n’hésitez pas, si le jeu d’un article vous plait, à suivre le lien vers une boutique partenaire, vous ferez d’une pierre deux coups !
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Passons aux jeux plus difficiles à trouver. Les jeux en VO récents ne sont pas encore dispos en France ? Les boutiques outre-Manche ou belges restent abordables sans trop de frais de port.
Les boutiques aux USA sont à éviter, entre les frais de port et les taxes, il est quasi impossible de ne pas être déçu vu le tarif payé.
Toutefois, il reste des boutiques, comme celle de BGG, qui proposent des articles introuvables ailleurs.
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Mais restons en France, tout est trouvable avec de la patience et la bonne communication !
Okkazeo regorge de jeux peu connus, introuvables ou très récents. Mettre des alertes sur les jeux que vous recherchez est une bonne astuce car, comme à la pêche au gros, il vous faudra pas mal de patience pour trouver certaines perles rares ou des jeux surcotés à un prix non pas correct mais honnête (oui c’est un vaste débat).
J’ai quelques ventes et achats sur cette plateforme et pour le moment mon expérience personnelle est à plus de 95% parfaite. Parfois un léger retard, d’autre fois un jeu reçu abîmé ou avec une pièce manquante mais rien qu’un dialogue posé avec le vendeur ou l’acheteur n’ait pas réglé.
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Pour continuer dans le marché de la seconde main, les différents groupes Facebook dédiés à la vente vous permettent de vendre vos jeux comme de lancer des recherches ! Le Marché aux jeux, Je’ux vends, … de nombreux groupes vous permettront de trouver des jeux très rares, du Kickstarter fraîchement arrivé ou de la vieille pépite qui prenait la poussière.
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En appli, vous pouvez fouiner sur Vinted où les Uno, les Risk et une flopée de Monopoly cachent parfois des perles comme un Heroquest à 4€ ! Intervient alors le débat « dois je profiter de cette offre ou prévenir le vendeur qu’il peut multiplier le prix par… 25 ? » c’est à vous de voir mais parfois Vinted propose de belles surprises !
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En appli également, le Grenier Ludique vous propose de louer autour de chez vous les jeux d’autres joueurs, ou de louer ou vendre les vôtres !
Alors oui mais surtout pour trouver… des joueurs ! Eh oui quelqu’un qui vend tous les jeux que je voudrais…. Ben pourquoi ne pas jouer avec lui ?
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Je reviens sur BGG, cette fois-ci pas pour le store mais pour le market ! Cet espace de vente d’occasion international. Là vous êtes quasi certain de trouver le jeu que vous cherchez partout s’il a été produit un jour et si vous êtes prêt à y mettre le prix. Mais bon quand on ne trouve nulle part…
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Et voilà ! Avec tout ça, vous avez quelques directions pour choisir votre prochain achat, et où le trouver.
Ah et si vous avez encore des doutes… ben n’hésitez pas à demander ! Entre passionnés on devrait pouvoir vous renseigner !
La dynastie Tang (618-907) est considérée comme le premier âge d’or du jardin chinois classique. L’empereur Xuanzong a construit un magnifique jardin impérial, le Jardin du Majestueux Lac Clair, près de Xi’an et y a vécu avec sa célèbre concubine, Yang Guifei.
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Dans Tang Garden, vous incarnez des ingénieurs convoqués pour construire un jardin tout en équilibrant les éléments de l’eau, de la roche et de la flore. Durant la construction, des personnages visiteront le jardin pour inspecter la disposition des éléments naturels et admirer le paysage environnant.
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Ce jeu est l’œuvre de Francesco Testini et Pierluca Zizzi, illustré par Mateusz Mizak. Il est édité par Thundergryph Games.
Il est prévu pour 1 à 4 joueurs, à partir de 14 ans et pour une durée comprise entre 45 et 60 minutes.
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Tang Garden a fait l’objet d’une campagne Kickstarter couronnée de succès en juin 2018, et a réuni près de 11.000 contributeurs pour près de 865.000 € !
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Le matériel:
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Tang Garden sort du lot grâce à un matériel hors norme !
Visuellement c’est somptueux et très immersif. L’ensemble est très homogène et immersif. Le côté poétique et reposant des jardins impériaux est très bien retranscrit et nous transporte dans cet univers contemplatif.
La boîte de base est particulièrement fournie avec :
– 36 décorations en 3D (arbres, ponts, pavillons …)
– 8 grandes tuiles et 12 petites tuiles paysage
– 12 figurines personnage en 3D (moins bien modélisées que les photos lors de la campagne KS laissaient présager mais bon…)
– des plateaux individuels en carton épais avec emplacements pour les cubes
– cartes décoration, tuiles jardin, cartes personnage, plateau jardin, le tout de très très bonne qualité et qui résistera aux manipulations !
A son tour, un joueur va effectuer 1 action obligatoire parmi 2 :
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– construire le jardin en plaçant une tuile sur le plateau central. Il faut la placer de manière adjacente à une tuile déjà placée, et faire connecter les types de terrain sur les bords pour prolonger les paysages (par exemple un sentier, la forêt, l’eau etc …)
– ou placer une décoration sur le plateau central. Chaque type de décoration a un scoring propre et il faudra parfois en placer plusieurs du même type, ou au contraire multiplier les types d’arbres différents.
De +, le joueur pourra effectuer une action facultative comme :
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– influencer un personnage. Le joueur gagne des pièces pour chaque personnage sur le plateau jardin à la fin de la partie en fonction de sa position et de la direction dans laquelle il regarde, en tenant compte de la préférence du personnage pour sa vue (en voyant des tuiles ou des icônes spécifiques).
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– utiliser une lanterne, une sorte de jeton bonus qui boost l’action principale ou facultative.
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– rafraîchir une lanterne, c’est à dire retourner le jeton d’une lanterne utilisée afin de pouvoir la réutiliser lors d’un prochain tour.
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A la fin de la partie, on fait le décompte des points en prenant en compte les pièces gagnées avec les cartes décoration et les personnages.
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Pour info, vous trouverez ici une aide de jeu bien utile qui permet d’avoir à portée de main toutes les infos utiles.
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Variante solo « Yin & Yang »
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L’objectif ici est de compléter la partie centrale du plateau avec les tuiles paysage. Si, au cours de la partie, il n’y a plus de coups possibles, la partie se termine immédiatement et vous avez perdu. Si vous êtes capable de recouvrir toutes les cases de la partie centrale du plateau Jardin, vous avez gagné.
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Je n’ai pas encore testé le mode solo, je n’ai donc pas d’avis particulier à émettre.
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VERDICT
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Tang Garden est un euro-game poétique et contemplatif, servi par un matériel de très bonne qualité qui participe à l’immersion dans cet univers reposant et somptueux. Il y a plusieurs manières de scorer et il vous faudra quelques parties pour bien les appréhender toutes.
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L’iconographie est copieuse à assimiler et lorsque les éléments s’accumulent sur le plateau, il faut un temps d’adaptation pour tout bien distinguer. Cela peut donner une impression un peu brouillonne qui peut gêner, d’autant que pour scorer il faut orienter ses personnages vers un point cardinal qui comporte les icônes recherchées, mais après quelques tours de jeu, tout s’éclaire 😉
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La partie est fluide et les tours peuvent s’enchaîner si les joueurs savent à peu près ce qu’ils veulent faire. Ça peut durer en longueur si les joueurs tâtonnent mais c’est généralement le cas pour les jeux lors de la 1ère partie. Voir le jardin se construire et se remplir au fur et à mesure de la partie est très intéressant. On part vraiment d’un plateau central vide avec juste une seule tuile de départ, et lorsque la partie se termine, les éléments de décors en 3D, les personnages, les différentes tuiles formant des lacs, forêts, sentiers et autres sont visibles. Le jardin est alors entouré par les tuiles paysage et lorsqu’on se place à hauteur des personnages pour étudier leur ligne de vue, on observe alors un plateau de jeu très riche et fourmillant de détails.
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Les interactions sont bien présentes puisque les joueurs vont remplir le même plateau central et donc contrecarrer les plans des autres joueurs. Certaines décorations ont des systèmes de scoring basés sur un système de majorité, ce sera donc la course pour obtenir le + grand nombre de pièces à la fin de la partie. Et en plaçant un personnage orienté vers une direction, vous aurez tendance à essayer de placer les éléments déclencheurs de pièces pour celui-ci, mais un adversaire voudra certainement optimiser la même ligne de vue que vous avec un autre personnage. Les éléments à disposer ne sont pas illimités et, encore une fois, il faudra être habile pour y placer les éléments qui vous arrangent le + avant vos adversaires.
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Pour finir, je rajouterai que la qualité du matériel et le côté waouh de la 1ère partie peut avoir tendance à s’estomper. En effet, après la phase de découverte, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un euro-game très sympathique mais limité tout de même. On est loin du jeu expert, ne vous y trompez pas et n’attendez pas un jeu brise-neurone. Le temps de mise en place et de rangement qu’un jeu avec autant de matos implique peut en refroidir plus d’1 🙂
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En conclusion, il s’agit d’un jeu zen qui vous permettra de construire devant vos yeux ébahis et contemplatifs un magnifique jardin agrémenté d’éléments de décoration en 3D du + bel effet. L’ensemble prend forme devant vos yeux, mais ne perdez pas de vue vos objectifs, et tout en respectant les équilibres de l’eau, de la roche et de la flore, optimisez vos placements et gagnez le maximum de pièces !
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Actuellement le jeu n’est pas disponible en boutique, on vous préviendra dès que ce sera le cas !
Le jeu est l’oeuvre de J B Howell (Papillon), et illustré par Yaroslav Radeckyi.
Il est prévu pour 2 à 4 joueurs, à partir de 14 ans pour des parties de 45 à 120 minutes.
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Pour cet article, j’ai testé la version qui sortira en boutique avec le matériel non amélioré mais déjà très beau et fourni !
D’ailleurs regardons ce que la boîte contient !
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Le matériel:
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La boîte est pleine ! De la carte, du carton, des dés, des bateaux meeples et… wow ! Ce plateau ! Il est immense et il faudra une belle table pour le poser.
Ce plateau central est également très beau, les illustrations de Yaroslav Radeckyi, que ce soit sur la boîte les plateaux ou les cartes, sont toutes réussies et on s’attarde à les admirer.
Les infos sont claires, grâce à une iconographie simple qui permet une prise en main facile du jeu.
Et en plus des dés. Et pas qu’un peu ! Des bleus, des jaunes, des rouges, il y en a une brouette. Et vu qu’ils représentent les vikings de votre équipage, ça en fait du monde ! Ne reste plus que quelques dés noirs pour les combats.
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A quoi ça ressemble?
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Comment on joue?
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6 manches et 6 actions possibles. Tout est là !
Lors d’une manche chaque joueur va choisir à tour de rôle une action (2 dans une partie à deux joueurs) et chaque joueur va l’effectuer.
Les aficionados de Puerto Rico l’auront compris, la mécanique est connue. Mais attention, ici les choix seront suivant ce que vous voulez faire, pas pour bloquer les autres car il est rare qu’un joueur ne puisse pas vous suivre.
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Pour jouer une action, vous y posez votre bateau, vous en payez le coût en ressources et dés, et c’est parti !
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Le premier joueur, celui qui a choisi cette action, obtient un avantage, le deuxième aura un avantage également mais moindre, et enfin les 2 autres joueurs auront l’action sèche (sans bonus).
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Chaque joueur peut payer et faire l’action s’il le désire ou le peut.
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La première action permet à chaque joueur de récupérer 2 cartes. Elles fournissent des dés et permettent d’avoir un capitaine issu d’un des 3 clans. Le nouveau capitaine vous offre un bonus immédiat et permet que les dés de sa couleur aient une face joker.
Les cartes peuvent également être glissées sous votre plateau personnel pour booster une des quatre autres actions.
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La seconde action consiste à marchander avec les villages voisins. Vous pouvez récupérer des ressources, deux dés parmi ceux disposés sur le plateau ou une carte prophétie. Ces cartes sont des moteurs de points de victoire particulièrement puissants. Celles qui vous donnent 1 PV par carte prophétie sont presque déséquilibrées.
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La troisième action est l’attaque d’un village (enfin de la bagarre !). Vous allez récupérer une paire de tuiles parmi celles disposées. Les tuiles sont associées par paires, ce qui limite vos choix et assure un certain équilibre (soumis au hasard de la sortie des tuiles). Elles vous offriront des bonus permanents qui remplacent un dé à chaque manche, de la nourriture et des jetons de majorité si vous choisissez de pousser le combat, la contrepartie étant un jeton de terreur qui vous fera perdre de plus en plus de points plus vous les accumulerez.
Des artefacts sont également présents. Ils vous confèrent des points de victoire et permettent de stocker un dé sur une face précisée sur chaque artefact qui vous octroiera un bonus s’il est utilisé.
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Les jetons de majorité sont de 3 types : ferme, mur et tour. Chacun d’entre eux vaudra de plus en plus de points plus vous en accumulerez. Et un bonus de majorité pour chaque type sera ajouté à la fin de la partie.
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La quatrième action est l’attaque de forteresse.
Ici aussi, vous récupérerez des cartes par paires. Le but est de créer des collections qui vous rapporteront des points en les complétant. Des faveurs d’Odin sont également disponibles et si vous faites un combat, vous pourrez gagner des jetons de majorité.
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Des combats ? Comment cela se passe-t-il ?
Sur vos dés équipage, une face vous présente 1 marteau ou 2 pour le clan jaune. Chaque marteau engagé (le dé est défaussé) vous permet de prendre un dé noir. Les dés noirs présentent 0, 1 ou 2 haches. Chaque hache vous octroie un point de combat. Ce petit côté hasardeux du combat est lissé par les faveurs d’Odin ! En dépensant une faveur, il est possible de relancer un dé et ce autant de fois que vous le désirez.
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La cinquième action permet de soumettre des territoires. Des tuiles sont disponibles par groupes de 3. Les tuiles associées à la nourriture, celles associées aux dés et celles associées aux faveurs d’Odin.
Pour en récupérer une, vous disposez de 2 moyens :
– payer son coût dans la ressource indiquée sur la tuile : 1, 2 ou 3 nourriture(s), 1,2 ou 3 dé(s) et 1, 2 ou 3 faveur(s) d’Odin.
– combattre ! La force de la tuile est indiquée en bas de celle-ci : 1,2 ou 3 de force.
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Le résultat est assuré si vous payez le coût, il est plus aléatoire en cas de combat. En cas de succès, vous prenez la tuile choisie et vous récupérez les bonus inscrits dessus. Ressources, cartes, jetons et points de victoire sont au programme.
Il est également possible de se débarrasser de ses jetons Terreur par ces tuiles. La carte d’aide de jeu vous rappelle les bonus possibles.
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Et finalement la sixième action. Combattre en mer. Les flots ne sont pas sûrs mais votre drakkar et votre équipage de fiers vikings vous permettront de venir à bout des pires créatures peuplant les mers ou de réussir des missions périlleuses. Les 4 cartes sont disponibles au centre du plateau, le hasard de votre aventure maritime repose sur la carte bleue qui vous propose un événement aléatoire allant du « tout va bien, il ne se passe rien » à la rencontre d’un Kraken passant par là.
Une fois cet événement passé, vous pourrez effectuer la carte précédemment choisie. Pour l’effectuer, vous pouvez soit dépenser les dés indiqués, soit la combattre. Un bonus est disponible en bas à gauche et de nombreux points de victoire en bas à droite.
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Chaque fin de manche amène un nettoyage complet du plateau. Cela peut paraître rébarbatif de remplacer toutes les cartes, même celles des actions non utilisées, et de relancer les dés, mais cela permet de faire de chaque manche un tour unique et de rendre le jeu bien plus agréable.
De plus, chaque joueur marque 1 PV par tuile (action Soumettre un territoire).
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Et voilà comment, en 6 manches, vous allez construire votre légende parmi les peuples du nord.
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Décompte Final
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Aux points accumulés en cours de partie vous ajouterez ceux des jetons fermes, murs et tours et des majorités. Les points des artefacts, ceux des collections récupérées dans les forteresses et finalement ceux des prophéties.
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Le joueur avec le plus de points de victoire est donc déclaré vainqueur. En cas d’égalité, ce sont les faveurs d’Odin restantes qui départagent les ex aequo.
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VERDICT
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Maraudeurs est énorme ! Ce jeu est familial, tout comme la table qu’il nécessite. Oui un jeu familial, le hasard peut permettre à votre ami chanceux de prendre des points de victoire au combat, là où vous perdrez sur des lancers de dés avec le sort qui s’acharne. Il est également familial, car une fois expliqué, tout est sur le plateau ! Les coûts et les récompenses de chaque action sont simples à appréhender, on sait rapidement vers où aller, et se retrouver bloqué à ne pas pouvoir suivre une action choisie par un adversaire est très rare. Peu de frustration donc et au final des 6 manches on est rarement déçu de ce que l’on est parvenu à ramener.
Le matériel est vraiment magnifique, il y en a profusion, ce qui explique aussi le tarif de la boite.
Bref, Maraudeurs est un bon jeu pour initier les nouveaux joueurs à plusieurs mécaniques : la gestion de ressources, les collections, les combos de cartes, les majorités ou encore les lancers de dés.
Les joueurs plus avertis y trouveront un jeu plus léger qu’il n’y parait, mais de temps en temps ça fait du bien de jouer tranquille !
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Le jeu fonctionne bien à 2, 3 et 4 joueurs. Les tours sont assez rapides une fois les règles connues de tous, ce qui arrive au milieu de la troisième manche dès la première partie. A 4, il est possible que la partie dure un peu en temps.
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Maraudeurs est donc un très bon jeu dans l’univers vikings, de niveau familial qui vous fera passer de bons après-midis de jeu en cette saison froide.
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Nous faisons partie du programme d’affiliation mis en place par Philibert sur leur site. Cela signifie que si un jeu que nous avons chroniqué vous plaît, et que vous l’achetez en cliquant sur le lien Philibert que nous proposons en bas de chaque article, nous percevrons une modeste contribution nous permettant de nous acheter d’autres jeux, pour pouvoir les chroniquer et vous donner notre avis. C’est une forme de soutien, et nous vous en remercions par avance! C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à abreuver ce modeste blog avec toujours + de contenu.
Nemesis un jeu de Adam Kwapinsky (Lord of Hellas), illustré par Piotr Foksowicz (First Martians, Heroes) et édité par Awaken Realms.
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Le jeu a fait l’objet d’une campagne Kickstarter couronnée de succès le 7 février 2018 avec + de 30.000 contributeurs et + de 3 millions de livres récoltés.
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C’est un jeu de survie dans un univers science-fiction pour 1 à 5 joueurs, à partir de 12 ans et pour une durée comprise entre 90 et 120 minutes.
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Dans Nemesis vous êtes réveillés de votre session d’hibernation pour une opération de routine.
Dans l’hibernatorium, vous découvrez un cadavre avec la cage thoracique explosée gisant dans une mare de sang.
Vous souffrez d’amnésie temporaire à cause de l’hibernation et du voyage à vitesse supraluminique.
Vous comprenez que quelque chose cloche, un compagnon avec le corps explosé de l’intérieur ça n’est pas normal du tout !
Vous allez devoir remplir vos objectifs personnels et eux que votre corporation vous à fixés, et certains ne sont clairement pas pacifiques envers les autres joueurs…
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Mais soudain, des bruits étranges se font entendre … vous n’êtes pas seuls dans le vaisseau !
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Le matériel :
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Eh bien les petits gars de chez Awaken Realms ne se sont pas foutus de nos tronches et nous offrent un jeu splendide !
Des tokens en plastique, des figurines, des tuiles, des cartes, des dés et des tokens en cartons, des plateaux joueurs et même un porte carte numéroté pour que les autres joueurs sachent quel numéro nous portons, le tout d’excellente facture, solides et un plateau de jeu à la fois magnifique, angoissant, solide et gigantesque, on a là de l’excellente qualité !
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Et l’insert ?!
Quel insert ?
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Eh bien un insert thermoformé ou tout rentre au poil de fion sur deux étages recouverts d’un couvercle lui aussi thermoformé, on a vraiment un jeu d’une qualité remarquable !
Attention toutefois si vous avez des personnes autour de la table qui ont des ongles longs car les cartes ont du mal à résister à des coups d’ongles répétés, donc les sleever semble être une excellente idée !
Et il semblerait même que l’insert de base ai été conçu pour recevoir les cartes sleevées !!!
Quand on vous dit qu’ils pensent à tout et qu’on n’a pas un jeu au rabais entre les mains !!
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A quoi ça ressemble ?
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Comment on joue ?
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Eh bien pour commencer autant poser les bases, Nemesis est un jeu de gros fumiers !
Voilà c’est dit !
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Si vous n’aimez pas les trahisons, les sales coups et les mensonges éhontés vous pouvez passer votre chemin…enfin peut-être pas car il y a un mode coopératif ou tout le monde joue pacifiquement.
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Mais franchement n’est-ce pas plus amusant de coopérer en ayant aussi la tension de savoir qu’à tout moment vous pouvez trahir l’un ou l’autre (ou tous !) les joueurs (ou aussi vous faire trahir, moins drôle dites-vous ?) puisque comme je l’ai dit en introduction les objectifs de chacun sont souvent (tout le temps ?) opposés.
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En début de partie nous recevons deux objectifs et lorsqu’un intrus apparaît pour la première fois il vous faudra faire un choix : priorité à votre objectif personnel ou à celui de votre corporation ?
Une fois le choix fait l’un d’entre vous devra peut-être ramener le vaisseau sur terre en un seul morceau alors qu’un autre devra peut-être le faire exploser ou encore le ramener sur une autre planète.
Mais ce n’est pas tout, certains objectifs vont vous demander de tuer spécifiquement un personnage, soit en donnant le rôle précis, soit juste son numéro (vous comprenez l’intérêt des portes cartes numérotés maintenant ? avoir sa cible en visuel permanent c’est quand même bien pratique non ?).
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Vous allez quand même devoir coopérer un minimum et décider de quand passer à l’action car à cause de votre amnésie temporaire vous avez oublié ou étaient les pièces du vaisseau.
Du coup vous allez devoir l’explorer, mais vous savez qu’un danger rôde dans les couloirs, alors que faire ?
Partir seul à l’aventure ?
S’allier avec une personne qui veut peut-être votre mort pour avancer prudemment ?
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Chaque déplacement que vous allez faire va vous forcer à fait un jet de bruit, et si deux tokens de bruit sont censés arriver sur le plateau, vous allez devrez faire une rencontre avec un intrus !
C’est-à-dire qu’en piochant un token dans un sac (qui porte le nom du vaisseau), vous saurez à qui (ou à quoi plutôt) vous avez affaire et si vous n’avez pas de chance, il se pourrait que la reine pointe le bout de ses griffes en furie directement sur votre tête, et si vous avez moins de cartes en main que son niveau d’alerte (au dos du token) vous l’accueillerez en vous prenant une belle attaque surprise dans les dents (ou ailleurs !)
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Car oui nous avons des cartes en main, 5 pour être plus précis.
Ces cartes vont nous permettre de faire des actions spécifiques différentes des actions standards et la mécanique est très intéressante car il vous faudra parfois défausser d’autres cartes pour effectuer l’action d’une carte, donc vos choix doivent êtres réfléchis car plus vous défausserez de cartes et moins vous pourrez effectuer d’actions lors de ce tour.
Sachant que notre nombre total de tour est limité le choix des actions et des défausses est déterminant.
D’ailleurs le jeu nous impose de faire 2 actions, ou une action et de passer ou de passer, voilà les seules possibilités, donc autant bien calculer vos coups pour ne pas vous retrouver en difficulté prématurément.
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Chaque personnage à un rôle, des capacités et des cartes qui lui sont spécifiques, seules les actions de base sont communes à tous les personnages (déplacement, tir, fuite, porter un poids lourd etc…)
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Et surtout n’oubliez pas, vos coéquipiers pourraient profiter d’une faiblesse pour s’en prendre à vous !
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Cependant il n’est pas question de canarder vos coéquipiers à tout va pour accomplir vos objectifs !
En effet, vous êtes équipé d’un dispositif qui vous empêche d’agresser directement vos coéquipiers.
Donc pour les objectifs impliquant le décès prématuré d’un joueur vous allez devoir être inventif, car les dégâts collatéraux eux ne sont pas interdits (comme par exemple envoyer une grenade dans la pièce où se trouve votre coéquipier qui se battait avec un intrus !)
« Attends Jean-Michou, je lance une grenade pour t’aider à tuer le monstre ?
Tu pourrais me remercier !!!
Le fait que tu ais perdu tes deux jambes ?
Bah c’est le risque de rester proche d’une grenade hein, t’es pas très futé ! »
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La seule limite à votre fourberie sera votre créativité et votre environnement !
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Une fois que tous les joueurs ont passé leur tour les intrus se déplacent et attaquent les joueurs, tout joueur ou intrus situé dans une salle en feu subit une blessure légère.
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Au bout de 2 blessures légères la suivant devient une blessure grave.
Cette blessure grave va vous obliger à avoir un malus, mais surtout, au bout de 3 blessures graves vous mourrez !
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Il est cependant possible de se soigner et de se rétablir, mais pour cela, vous devrez fouiller les pièces que vous visitez et surtout essayer de trouver les bonnes salles de soin…
Sachant que certaines salles ne seront pas sur le plateau car lors de la mise en place le tirage des pièces se fait aléatoirement et donc impossible de savoir où se trouve l’infirmerie ou si d’autres salles de soins seront sur le vaisseau !
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Mais les blessures graves ne sont pas les seuls moyens de mourir !
Vous vous souvenez de votre collègue trouvé avec un système d’aération thoracique développé ?
Vous pourriez bien subir le même sort et être infecté puis voir le parasite sortir de votre corps juste avant de mourir ! (Cela ne vous rappelle pas un film de Ridley Scott et les créatures d’un certain H.R Giger ?)
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Il vous sera aussi possible de fuir le vaisseau (sous réserve de ne pas être infecté) si vous le pouvez et si vous le voulez pour essayer de vous sauver, mais une fois de plus vos coéquipiers ne vous laisseront peut-être pas faire, pas plus que les intrus !
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Néanmoins pour ceux qui sont allergiques à la trahison, même dans un jeu et comme je l’ai évoqué en début d’article, il est tout à fait possible de jouer des objectifs coopératifs et là aucun traître possible donc aucune peur d’avoir un Alien qui nous arrive dans le dos parce qu’un rat de notre équipe nous l’aura envoyé !
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Et pour ceux qui sont allergiques à un environnement plein de joueurs (ou qui n’ont simplement pas d’amis) il est même possible de jouer en solo et donc ici non plus pas de trahisons !
Un monde de bisounours ce mode coopératif !
De bisounours à grosses dents, grosses griffes et qui veulent vous bouffer, mais au moins aucun humain ne sera maltraité par un autre humain lors de ce voyage (qui sera sans doute votre dernier) !
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La partie se termine lorsque le marqueur de tours atteint la dernière case, le vaisseau passe en vitesse supraluminique et tout ce qui n’est pas en hibernation décède à cause de la violence de l’accélération.
Ou alors lorsque le marqueur d’autodestruction du vaisseau arrive au bout de sa piste spécifique (car on eut déclencher l’autodestruction du vaisseau, mais aussi l’annuler dans une certaine limite de temps).
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Ou alors si tous les joueurs sont morts avant la fin (eh oui c’est possible !)
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Cerise sur le paquebot, en mode semi-coop, le premier joueur à mourir peut décider s’il le veut de jouer les intrus et de se venger en tentant d’éradiquer toute trace de vie humaine à bord !
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VERDICT
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Nemesis est un gros jeu, long, très long, c’est un jeu où il ne faut pas avoir peur de perdre des amis à cause de trahisons et autres pactes non respectés, un jeu où il ne faut pas avoir peur du noir ni des grosses bestioles moches et totalement inamicales !
C’est avant tout un jeu de grosse raclures qui ne pensent qu’à leurs tronches et qui feront tout pour vous râper la face jusqu’à ce que mort s’en suive dans son mode de jeu principal, celui pour lequel l’auteur a choisi qu’il serait la base !
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Et c’est aussi mon mode préféré, la tension des aliens qui débarquent à n’importe quel moment pile sur nos tronches, couplée au doute de savoir si les autres joueurs ne profiteront pas de la moindre occasion pour nous plomber en fait un jeu à l’atmosphère unique et vraiment intense, jouez le dans une pièce sombre avec peu de lumière et avec la BO d’Alien le 8ème passager derrière et vous avez un epic combo d’un jeu que vous voudrez rejouer rapidement !
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Les règles sont nombreuses et du coup la première partie est remplie de retour au livret de règles voire d’oublis et d’erreurs, mais beaucoup de règles sont logiques et intuitives si vous avez l’habitude de ce type de jeux dits « experts ».
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Même si le jeu est long vous ne verrez pas le temps passer et vous ressortirez de votre partie avec une vraie envie de vous refaire la partie dans votre tête en vous demandant ce qui se serait passé si vous aviez choisi telle ou telle action ou si vous aviez changé d’alliance etc …
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Pour ma part le jeu est tout de suite rentré dans mon top 5 en très peu de temps !
Un tel univers, une telle quantité et qualité de matos et une telle ambiance qu’il ne peut qu’être un excellent jeu à recommander !
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Nous faisons partie du programme d’affiliation mis en place par Philibert sur leur site. Cela signifie que si un jeu que nous avons chroniqué vous plaît, et que vous l’achetez en cliquant sur le lien Philibert que nous proposons en bas de chaque article, nous percevrons une modeste contribution nous permettant de nous acheter d’autres jeux, pour pouvoir les chroniquer et vous donner notre avis. C’est une forme de soutien, et nous vous en remercions par avance! C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à abreuver ce modeste blog avec toujours + de contenus.
Au Labo on est friand de projets Kickstarter. On en a acheté pas mal et chroniqué encore +.
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Romain est ce qu’on peut appeler un mordu de jeux. Un vrai de vrai.
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Et du coup, comme il est gentil Romain, il a décidé de faire un petit guide qui peut vous permettre de vous y retrouver dans cette jungle du financement!
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Suivez le guide!
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Kickstarter (KS pour les intimes) ce site qui pour bon nombre d’entre nous représente tout ce que l’on aime et que l’on déteste en même temps!
Des campagnes de dingue! Des jeux qui n’auraient jamais vu le jour sans KS.
Mais aussi d’énormes campagnes, parfois de précommande plus que de création.
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Et bien sur toutes ces campagnes à problèmes, entre le porteur de projet qui file avec la caisse, ou la mauvaise gestion de projet qui tourne au fiasco, les frais de port sous estimés, le manque de version française ou le désintérêt des backers plus ou moins assumé.
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Bref Kickstarter, un écosystème propre ou l’on peut vite se perdre.
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Personnellement j’utilise quelques « outils » pour essayer de me repérer:
Forum francophone centré sur les campagnes de jeux en financement participatif, ses membres très actifs surveillent et décortiquent toutes les campagnes qui leur passent sous la main.
Le forum est très actif, tous les lundis une review de la semaine est publiée, un post complet faisant le point sur les projets en cours et même ceux qui vont démarrer durant la semaine.
De plus, de nombreux pledges groupés sont proposés!
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Un pledge groupé? Qu’est-ce que c’est?
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Tout simplement une commande groupée. Une personne va commander 6/12/50/… exemplaires du jeu et obtenir un tarif réduit, ensuite les jeux seront remis aux co-pledgeurs soit en main propre, soit via mondial relay.
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Bref ce site est une mine d’informations, d’avis et de bons plans! Y jeter un œil de temps en temps est toujours une bonne idée, si vous n’y passez pas vos journées comme certains… 😙😙
A l’heure où on écrit ses lignes (août 2019), cette campagne est en cours. On remarque un démarrage en boulet de canon puis un calage quasi instantané. La campagne a même perdu des fonds et elle semble se reprendre ces derniers temps.
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Si on passe sur la vue en nombre de pledgers, On est sur la même progression, gros départ puis baisse et perte rapide mais si on y regarde de plus près sur les derniers jours on reste sur une perte avant une très timide reprise.
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Les fonds augmentent mais le nombre de backers diminue? Et oui les add-ons sont passés par là!
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– Add-on ou stretch goal…… une différence?
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Énorme oui! Un stretch goal est un bonus débloqué durant la campagne. Ce bonus sera ajouté gratuitement au jeu. Pour le débloquer chaque campagne a sa méthode
Nombre de soutient, montant total engagé, partages Facebook, Twitter, bgg,…
Et encore d’innombrables méthodes!
Un add-on est une option, un achat supplémentaire que l’on peut ajouter à son financement de base. En plus c’est combo ça fait avancer les stretch goals sur le financement de prendre un add-on!
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Toutes ces statistiques sont résumées ensuite:
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Soutiens quotidiens moyens, financement moyen par jour, rythme moyen… des infos faussées par le début de campagne dans le cas présent.
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Mais une info comme le financement moyen par soutien (113,65$) est une information importante. S’il passe de 90$ à 110$ cela donne une idée de ce qu’il faudra investir pour avoir un jeu « complet » et juste en dessous on peut voir le type de pledge plébiscité. S’il y a eu des early birds, leur tarif et s’il en reste.
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– Un early bird?
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Tout simplement un pledge en quantité limitée, ou sur une durée limitée, qui est moins cher. Cela vous permet d’avoir un jeu moins cher et au créateur de lancer sa campagne plus rapidement.
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Les classements sont une information plus anecdotique du classement des campagnes selon leur financement et le nombre de soutiens.
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Plus intéressant en revanche les soutiens par pays!
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Le jeu aura t il une communauté francophone? Et oui si les règles ne seront pas dispo en Version Française, y aura t’il des gens pour m’aider en cas d’incompréhension d’un point de règle? Une info bonne a connaître avant de se lancer! Surtout si l’anglais peut être un frein.
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Et pour finir des infos et « mentions légales »
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Est-ce que cette campagne attire les nouveaux backers qui font leur premier soutien? Y a t’il beaucoup de commentaires? En gros la campagne est-elle active socialement?
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Et pour finir les infos sur le créateur du projet. Ici CMON un mastodonte du secteur.
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Sur des projets plus légers il peut être utile de savoir qui est à l’origine du projet, le nombre de ses projets déjà créés ou encore où se situe cette campagne.
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Et voilà, j’espère que ces 2 sites vous permettront d’y voir plus claires dans la jungle du financement participatif 😉