Nemesis un jeu de Adam Kwapinsky (Lord of Hellas), illustré par Piotr Foksowicz (First Martians, Heroes) et édité par Awaken Realms.
l
Le jeu a fait l’objet d’une campagne Kickstarter couronnée de succès le 7 février 2018 avec + de 30.000 contributeurs et + de 3 millions de livres récoltés.
l
C’est un jeu de survie dans un univers science-fiction pour 1 à 5 joueurs, à partir de 12 ans et pour une durée comprise entre 90 et 120 minutes.
l
Dans Nemesis vous êtes réveillés de votre session d’hibernation pour une opération de routine.
Dans l’hibernatorium, vous découvrez un cadavre avec la cage thoracique explosée gisant dans une mare de sang.
Vous souffrez d’amnésie temporaire à cause de l’hibernation et du voyage à vitesse supraluminique.
Vous comprenez que quelque chose cloche, un compagnon avec le corps explosé de l’intérieur ça n’est pas normal du tout !
Vous allez devoir remplir vos objectifs personnels et eux que votre corporation vous à fixés, et certains ne sont clairement pas pacifiques envers les autres joueurs…
l
Mais soudain, des bruits étranges se font entendre … vous n’êtes pas seuls dans le vaisseau !
l
Le matériel :
l
Eh bien les petits gars de chez Awaken Realms ne se sont pas foutus de nos tronches et nous offrent un jeu splendide !
Des tokens en plastique, des figurines, des tuiles, des cartes, des dés et des tokens en cartons, des plateaux joueurs et même un porte carte numéroté pour que les autres joueurs sachent quel numéro nous portons, le tout d’excellente facture, solides et un plateau de jeu à la fois magnifique, angoissant, solide et gigantesque, on a là de l’excellente qualité !
l
Et l’insert ?!
Quel insert ?
l
Eh bien un insert thermoformé ou tout rentre au poil de fion sur deux étages recouverts d’un couvercle lui aussi thermoformé, on a vraiment un jeu d’une qualité remarquable !
Attention toutefois si vous avez des personnes autour de la table qui ont des ongles longs car les cartes ont du mal à résister à des coups d’ongles répétés, donc les sleever semble être une excellente idée !
Et il semblerait même que l’insert de base ai été conçu pour recevoir les cartes sleevées !!!
Quand on vous dit qu’ils pensent à tout et qu’on n’a pas un jeu au rabais entre les mains !!
l
A quoi ça ressemble ?
l
l
Comment on joue ?
l
Eh bien pour commencer autant poser les bases, Nemesis est un jeu de gros fumiers !
Voilà c’est dit !
l
Si vous n’aimez pas les trahisons, les sales coups et les mensonges éhontés vous pouvez passer votre chemin…enfin peut-être pas car il y a un mode coopératif ou tout le monde joue pacifiquement.
l
Mais franchement n’est-ce pas plus amusant de coopérer en ayant aussi la tension de savoir qu’à tout moment vous pouvez trahir l’un ou l’autre (ou tous !) les joueurs (ou aussi vous faire trahir, moins drôle dites-vous ?) puisque comme je l’ai dit en introduction les objectifs de chacun sont souvent (tout le temps ?) opposés.
l
En début de partie nous recevons deux objectifs et lorsqu’un intrus apparaît pour la première fois il vous faudra faire un choix : priorité à votre objectif personnel ou à celui de votre corporation ?
Une fois le choix fait l’un d’entre vous devra peut-être ramener le vaisseau sur terre en un seul morceau alors qu’un autre devra peut-être le faire exploser ou encore le ramener sur une autre planète.
Mais ce n’est pas tout, certains objectifs vont vous demander de tuer spécifiquement un personnage, soit en donnant le rôle précis, soit juste son numéro (vous comprenez l’intérêt des portes cartes numérotés maintenant ? avoir sa cible en visuel permanent c’est quand même bien pratique non ?).
l
Vous allez quand même devoir coopérer un minimum et décider de quand passer à l’action car à cause de votre amnésie temporaire vous avez oublié ou étaient les pièces du vaisseau.
Du coup vous allez devoir l’explorer, mais vous savez qu’un danger rôde dans les couloirs, alors que faire ?
Partir seul à l’aventure ?
S’allier avec une personne qui veut peut-être votre mort pour avancer prudemment ?
l
Chaque déplacement que vous allez faire va vous forcer à fait un jet de bruit, et si deux tokens de bruit sont censés arriver sur le plateau, vous allez devrez faire une rencontre avec un intrus !
C’est-à-dire qu’en piochant un token dans un sac (qui porte le nom du vaisseau), vous saurez à qui (ou à quoi plutôt) vous avez affaire et si vous n’avez pas de chance, il se pourrait que la reine pointe le bout de ses griffes en furie directement sur votre tête, et si vous avez moins de cartes en main que son niveau d’alerte (au dos du token) vous l’accueillerez en vous prenant une belle attaque surprise dans les dents (ou ailleurs !)
l
l
Car oui nous avons des cartes en main, 5 pour être plus précis.
Ces cartes vont nous permettre de faire des actions spécifiques différentes des actions standards et la mécanique est très intéressante car il vous faudra parfois défausser d’autres cartes pour effectuer l’action d’une carte, donc vos choix doivent êtres réfléchis car plus vous défausserez de cartes et moins vous pourrez effectuer d’actions lors de ce tour.
Sachant que notre nombre total de tour est limité le choix des actions et des défausses est déterminant.
D’ailleurs le jeu nous impose de faire 2 actions, ou une action et de passer ou de passer, voilà les seules possibilités, donc autant bien calculer vos coups pour ne pas vous retrouver en difficulté prématurément.
l
Chaque personnage à un rôle, des capacités et des cartes qui lui sont spécifiques, seules les actions de base sont communes à tous les personnages (déplacement, tir, fuite, porter un poids lourd etc…)
l
Et surtout n’oubliez pas, vos coéquipiers pourraient profiter d’une faiblesse pour s’en prendre à vous !
l
Cependant il n’est pas question de canarder vos coéquipiers à tout va pour accomplir vos objectifs !
En effet, vous êtes équipé d’un dispositif qui vous empêche d’agresser directement vos coéquipiers.
Donc pour les objectifs impliquant le décès prématuré d’un joueur vous allez devoir être inventif, car les dégâts collatéraux eux ne sont pas interdits (comme par exemple envoyer une grenade dans la pièce où se trouve votre coéquipier qui se battait avec un intrus !)
« Attends Jean-Michou, je lance une grenade pour t’aider à tuer le monstre ?
Tu pourrais me remercier !!!
Le fait que tu ais perdu tes deux jambes ?
Bah c’est le risque de rester proche d’une grenade hein, t’es pas très futé ! »
l
La seule limite à votre fourberie sera votre créativité et votre environnement !
l
Une fois que tous les joueurs ont passé leur tour les intrus se déplacent et attaquent les joueurs, tout joueur ou intrus situé dans une salle en feu subit une blessure légère.
l
Au bout de 2 blessures légères la suivant devient une blessure grave.
Cette blessure grave va vous obliger à avoir un malus, mais surtout, au bout de 3 blessures graves vous mourrez !
l
Il est cependant possible de se soigner et de se rétablir, mais pour cela, vous devrez fouiller les pièces que vous visitez et surtout essayer de trouver les bonnes salles de soin…
Sachant que certaines salles ne seront pas sur le plateau car lors de la mise en place le tirage des pièces se fait aléatoirement et donc impossible de savoir où se trouve l’infirmerie ou si d’autres salles de soins seront sur le vaisseau !
l
l
Mais les blessures graves ne sont pas les seuls moyens de mourir !
Vous vous souvenez de votre collègue trouvé avec un système d’aération thoracique développé ?
Vous pourriez bien subir le même sort et être infecté puis voir le parasite sortir de votre corps juste avant de mourir ! (Cela ne vous rappelle pas un film de Ridley Scott et les créatures d’un certain H.R Giger ?)
l
Il vous sera aussi possible de fuir le vaisseau (sous réserve de ne pas être infecté) si vous le pouvez et si vous le voulez pour essayer de vous sauver, mais une fois de plus vos coéquipiers ne vous laisseront peut-être pas faire, pas plus que les intrus !
l
Néanmoins pour ceux qui sont allergiques à la trahison, même dans un jeu et comme je l’ai évoqué en début d’article, il est tout à fait possible de jouer des objectifs coopératifs et là aucun traître possible donc aucune peur d’avoir un Alien qui nous arrive dans le dos parce qu’un rat de notre équipe nous l’aura envoyé !
l
Et pour ceux qui sont allergiques à un environnement plein de joueurs (ou qui n’ont simplement pas d’amis) il est même possible de jouer en solo et donc ici non plus pas de trahisons !
Un monde de bisounours ce mode coopératif !
De bisounours à grosses dents, grosses griffes et qui veulent vous bouffer, mais au moins aucun humain ne sera maltraité par un autre humain lors de ce voyage (qui sera sans doute votre dernier) !
l
La partie se termine lorsque le marqueur de tours atteint la dernière case, le vaisseau passe en vitesse supraluminique et tout ce qui n’est pas en hibernation décède à cause de la violence de l’accélération.
Ou alors lorsque le marqueur d’autodestruction du vaisseau arrive au bout de sa piste spécifique (car on eut déclencher l’autodestruction du vaisseau, mais aussi l’annuler dans une certaine limite de temps).
l
Ou alors si tous les joueurs sont morts avant la fin (eh oui c’est possible !)
l
Cerise sur le paquebot, en mode semi-coop, le premier joueur à mourir peut décider s’il le veut de jouer les intrus et de se venger en tentant d’éradiquer toute trace de vie humaine à bord !
l
l
VERDICT
l
l
Nemesis est un gros jeu, long, très long, c’est un jeu où il ne faut pas avoir peur de perdre des amis à cause de trahisons et autres pactes non respectés, un jeu où il ne faut pas avoir peur du noir ni des grosses bestioles moches et totalement inamicales !
C’est avant tout un jeu de grosse raclures qui ne pensent qu’à leurs tronches et qui feront tout pour vous râper la face jusqu’à ce que mort s’en suive dans son mode de jeu principal, celui pour lequel l’auteur a choisi qu’il serait la base !
l
Et c’est aussi mon mode préféré, la tension des aliens qui débarquent à n’importe quel moment pile sur nos tronches, couplée au doute de savoir si les autres joueurs ne profiteront pas de la moindre occasion pour nous plomber en fait un jeu à l’atmosphère unique et vraiment intense, jouez le dans une pièce sombre avec peu de lumière et avec la BO d’Alien le 8ème passager derrière et vous avez un epic combo d’un jeu que vous voudrez rejouer rapidement !
l
Les règles sont nombreuses et du coup la première partie est remplie de retour au livret de règles voire d’oublis et d’erreurs, mais beaucoup de règles sont logiques et intuitives si vous avez l’habitude de ce type de jeux dits « experts ».
l
Même si le jeu est long vous ne verrez pas le temps passer et vous ressortirez de votre partie avec une vraie envie de vous refaire la partie dans votre tête en vous demandant ce qui se serait passé si vous aviez choisi telle ou telle action ou si vous aviez changé d’alliance etc …
l
Pour ma part le jeu est tout de suite rentré dans mon top 5 en très peu de temps !
Un tel univers, une telle quantité et qualité de matos et une telle ambiance qu’il ne peut qu’être un excellent jeu à recommander !
l
Nous faisons partie du programme d’affiliation mis en place par Philibert sur leur site. Cela signifie que si un jeu que nous avons chroniqué vous plaît, et que vous l’achetez en cliquant sur le lien Philibert que nous proposons en bas de chaque article, nous percevrons une modeste contribution nous permettant de nous acheter d’autres jeux, pour pouvoir les chroniquer et vous donner notre avis. C’est une forme de soutien, et nous vous en remercions par avance! C’est grâce à vous que nous pouvons continuer à abreuver ce modeste blog avec toujours + de contenus.
Au Labo on est friand de projets Kickstarter. On en a acheté pas mal et chroniqué encore +.
l
Romain est ce qu’on peut appeler un mordu de jeux. Un vrai de vrai.
l
Et du coup, comme il est gentil Romain, il a décidé de faire un petit guide qui peut vous permettre de vous y retrouver dans cette jungle du financement!
l
Suivez le guide!
l
l
Kickstarter (KS pour les intimes) ce site qui pour bon nombre d’entre nous représente tout ce que l’on aime et que l’on déteste en même temps!
Des campagnes de dingue! Des jeux qui n’auraient jamais vu le jour sans KS.
Mais aussi d’énormes campagnes, parfois de précommande plus que de création.
l
Et bien sur toutes ces campagnes à problèmes, entre le porteur de projet qui file avec la caisse, ou la mauvaise gestion de projet qui tourne au fiasco, les frais de port sous estimés, le manque de version française ou le désintérêt des backers plus ou moins assumé.
l
Bref Kickstarter, un écosystème propre ou l’on peut vite se perdre.
l
Personnellement j’utilise quelques « outils » pour essayer de me repérer:
Forum francophone centré sur les campagnes de jeux en financement participatif, ses membres très actifs surveillent et décortiquent toutes les campagnes qui leur passent sous la main.
Le forum est très actif, tous les lundis une review de la semaine est publiée, un post complet faisant le point sur les projets en cours et même ceux qui vont démarrer durant la semaine.
De plus, de nombreux pledges groupés sont proposés!
l
Un pledge groupé? Qu’est-ce que c’est?
l
Tout simplement une commande groupée. Une personne va commander 6/12/50/… exemplaires du jeu et obtenir un tarif réduit, ensuite les jeux seront remis aux co-pledgeurs soit en main propre, soit via mondial relay.
l
Bref ce site est une mine d’informations, d’avis et de bons plans! Y jeter un œil de temps en temps est toujours une bonne idée, si vous n’y passez pas vos journées comme certains… 😙😙
A l’heure où on écrit ses lignes (août 2019), cette campagne est en cours. On remarque un démarrage en boulet de canon puis un calage quasi instantané. La campagne a même perdu des fonds et elle semble se reprendre ces derniers temps.
l
l
Si on passe sur la vue en nombre de pledgers, On est sur la même progression, gros départ puis baisse et perte rapide mais si on y regarde de plus près sur les derniers jours on reste sur une perte avant une très timide reprise.
l
l
Les fonds augmentent mais le nombre de backers diminue? Et oui les add-ons sont passés par là!
l
l
l
– Add-on ou stretch goal…… une différence?
l
l
Énorme oui! Un stretch goal est un bonus débloqué durant la campagne. Ce bonus sera ajouté gratuitement au jeu. Pour le débloquer chaque campagne a sa méthode
Nombre de soutient, montant total engagé, partages Facebook, Twitter, bgg,…
Et encore d’innombrables méthodes!
Un add-on est une option, un achat supplémentaire que l’on peut ajouter à son financement de base. En plus c’est combo ça fait avancer les stretch goals sur le financement de prendre un add-on!
l
l
Toutes ces statistiques sont résumées ensuite:
l
l
Soutiens quotidiens moyens, financement moyen par jour, rythme moyen… des infos faussées par le début de campagne dans le cas présent.
l
Mais une info comme le financement moyen par soutien (113,65$) est une information importante. S’il passe de 90$ à 110$ cela donne une idée de ce qu’il faudra investir pour avoir un jeu « complet » et juste en dessous on peut voir le type de pledge plébiscité. S’il y a eu des early birds, leur tarif et s’il en reste.
l
l
– Un early bird?
l
Tout simplement un pledge en quantité limitée, ou sur une durée limitée, qui est moins cher. Cela vous permet d’avoir un jeu moins cher et au créateur de lancer sa campagne plus rapidement.
l
l
l
l
Les classements sont une information plus anecdotique du classement des campagnes selon leur financement et le nombre de soutiens.
l
l
Plus intéressant en revanche les soutiens par pays!
l
l
Le jeu aura t il une communauté francophone? Et oui si les règles ne seront pas dispo en Version Française, y aura t’il des gens pour m’aider en cas d’incompréhension d’un point de règle? Une info bonne a connaître avant de se lancer! Surtout si l’anglais peut être un frein.
l
l
Et pour finir des infos et « mentions légales »
l
l
l
l
Est-ce que cette campagne attire les nouveaux backers qui font leur premier soutien? Y a t’il beaucoup de commentaires? En gros la campagne est-elle active socialement?
l
l
Et pour finir les infos sur le créateur du projet. Ici CMON un mastodonte du secteur.
l
l
l
Sur des projets plus légers il peut être utile de savoir qui est à l’origine du projet, le nombre de ses projets déjà créés ou encore où se situe cette campagne.
l
l
Et voilà, j’espère que ces 2 sites vous permettront d’y voir plus claires dans la jungle du financement participatif 😉
Ça ne parle peut-être pas à grand monde mais mon petit doigt me dit que ça risque de ne plus être le cas d’ici quelques mois/années, dès qu’un éditeur français aura localisé le bouzin.
l
Dice Throne c’est un concept de jeu plutôt cool, à la croisée entre jeu mêlant gestion de main et cartes de pouvoirs, et un bon Yam’s pour la manipulation des dés.
Sacré programme n’est-ce pas?
l
Dice Throne est l’oeuvre de Nate Chatellier et Manny Trembley. Ce dernier, ainsi que Nick Malara se sont chargés des magnifiques illustrations. L’éditeur est Roxley Game Laboratory. Prévu pour 2 à 6 joueurs, à partir de 8 ans et pour une durée d’environ 30 minutes.
l
Pour planter le décor et le thème, l’histoire raconte qu’un tournoi est organisé chaque année par le roi fou (mais on va garder Mad King comme en V.O. ça sonne mieux) dans lequel il remet son trône en jeu. Depuis + de 100 tournois, le Mad King n’a jamais perdu. A vous de tenter votre chance!
l
A l’heure actuelle, le jeu n’est disponible qu’en version anglaise intégrale, et il y a beaucoup de texte donc anglophobes s’abstenir.
Le concept a été proposé sous forme de saisons sur kickstarter, et les campagnes rencontrèrent un franc succès!
l
l
Le principe du jeu est que les joueurs incarnent des personnages qui disposent de leurs compétences propres. La base du jeu repose sur un système de combat qui se résout à l’aide de dés, et d’un deck de cartes comprenant des effets instantanés, des améliorations de l’équipement ou encore des « objets magiques ».
l
Très propice au tournois et autres joyeusetés, le jeu a un gros potentiel!
l
Jetez un œil à cette galerie de photos pour vous rendre compte du soin accordé au matériel et à la direction artistique:
l
l
Comment on joue?
l
Chaque joueur commence la partie avec un compteur de points de vie de 50 points. Le but est bien évidemment de faire descendre le compteur de votre/vos adversaire/s à 0!
Il y a un système de points d’actions symbolisé là aussi par un compteur de points. Ces derniers vous servent à payer le coût des cartes de votre main pour les mettre en jeu.
l
Chaque personnage est unique et possède ses caractéristiques et ses styles d’attaque et de défense.
l
Le plateau du joueur récapitule les compétences d’attaques que le joueur pourra lancer en fonction du résultat de ses lancers de dés lors de la phase d’attaque. Certaines sont + puissantes que d’autres, mais aussi + difficiles à obtenir!
l
Chaque joueur, durant son tour, va jouer ses 7 phases de jeu:
Phase d’entretien (ça vous rappelle des souvenirs les Magic Men?)
Phase de revenus: Le joueur gagne 1 point d’action et pioche 1 carte qu’il ajoute à sa main de départ de 4 cartes.
Phase principale 1: on dépense des points d’actions pour jouer des cartes de sa main
Phase d’attaque: le joueur lance ses 5 dés, avec la possibilité de relancer autant de dés qu’il le souhaite 2 fois supplémentaires. Avec le résultat final des dés, il active une compétence offensive du plateau du personnage.
Phase défensive: le joueur ciblé peut activer sa compétence de défense pour contrer, annuler ou renvoyer des dégâts reçus.
Phase principale 2: le joueur a encore la possibilité de jouer des cartes de sa main en payant des points d’actions.
Phase de défausse: la main du joueur ne peut excéder 6 cartes, il récolte 1 point d’action par carte supplémentaire défaussée.
l
La phase d’attaque principale se résout donc avec des lancers de dés.
l
Chaque perso possède son propre set de 5 dés, de cartes et ses éléments particuliers. En faisant 3 lancers, le joueur doit essayer de combiner les symboles ou les chiffres des dés pour déclencher une attaque.
l
Par exemple, pour l’attaque Bounty Hunter à gauche du plateau:
l
l
Le joueur doit obtenir 2 symboles balles et 2 symboles cibles avec 4 de ses 5 dés. Si c’est le cas, l’attaque est déclenchée et on résout les effets et la capacité défensive du joueur visé (en l’occurrence il n’y aura pas de défense puisque l’attaque est imparable!).
l
Les joueurs pourront jouer des cartes à différents moments de la partie, pour par exemple augmenter la puissance d’une attaque, modifier le résultat d’un ou de plusieurs dés, forcer l’adversaire à relancer, etc…
Puis certaines cartes vont venir améliorer vos attaques de votre personnage. Si vous en payer le coût, la carte vient recouvrir l’attaque sur votre plateau, et c’est maintenant cette attaque améliorée qui se déclenche.
l
Par exemple, FAN THE HAMMER 2 qui va rempalcer FAN THE HAMMER sur le plateau, et faire 8 points de dommage au lieu de 7 avec la version de base de l’attaque.
l
Aux joueurs de bien gérer leur deck de cartes pour améliorer leurs attaques, contrer leur adversaire, changer le résultat des dés etc…
l
Enfin et pour être complet, chaque personnage a un système de jetons qu’il pourra déclencher grâce à des attaques ou des passifs. Pour reprendre l’attaque un peu plus haut intitulée BOUNTY HUNTER, le joueur va donc infliger 1 dommage imparable à son adversaire, et lui donner un jeton BOUNTY qui aura un effet négatif sur l’adversaire. En effet, à chaque attaque qu’il subira, les dommages seront augmentés de 1, et le joueur attaquant récupérera 1 point d’action.
l
Une saison 3 est déjà en approche cette année sur Kickstarter, on vous tiendra au courant dès que ça arrivera! On peut d’ores et déjà vous dire que ça annonce du lourd avec un système de campagne en mode coopération (ou solo) dans le but de battre le Mad King en personne!
l
l
VERDICT
l
l
Un concept fort, idéal pour des tournois en boutiques, salons ou groupes, avec une direction artistique et un matériel de très haute qualité. Contrairement aux jeux de tournois qui demandent souvent un fort investissement en terme d’argent, Dice Throne peut se jouer avec une seule boîte personnage (qui en contient 2). 😉
Le thème avec le tournoi et le Mad King à détrôner s’inscrit totalement dans cet esprit, et les différents personnages sont suffisamment variés pour contenter tous les types de joueurs qui pourront s’en donner à cœur joie dans les différentes stratégies et utilisations des sorts, attaques, jetons et effets.
C’est dynamique, stratégique et malin. La manipulation des dés peut être un frein pour les poissards comme l’ami Maurice, ou les allergiques à l’aléatoire, mais on peut tout de même compenser cet effet une fois qu’on maîtrise bien le deck et les caractéristiques des personnages. Ça rappellera le yam’s à certains et son hasard raisonné.
La V.O. intégrale freine son essor sur notre territoire mais on peut espérer une version française à venir.
La boucle est bouclée!!! Après avoir écrit un article présentant le projet Kickstarter lors de la campagne l’an dernier, nous avons reçu et testé le jeu! Ça fait toujours plaisir d’avoir suivi et participé à une campagne Kickstarter, et de pouvoir jouer et tester au produit fini!
Donc maintenant on va pouvoir confronter nos impressions lors de la campagne au résultat et au verdict sans concessions du test du produit fini!!!
On ne va pas tout reprendre depuis le début, je vous invite à cliquer sur lien plus haut renvoyant au premier aperçu du jeu.
Voici tout de même quelques photos prises par nos soins:
Nos bonnes impressions lors de la campagne sont vérifiées par le produit fini, le matériel est de très très bonne qualité! Jackbro Games sait vraiment apporter tout le soin nécessaire au matériel et c’est vraiment plaisant de jouer à un jeu avec un niveau de qualité de matériel si élevé. Bravo à eux!
Manquerait plus qu’un thermo à l’intérieur de la boîte pour tout ranger nikel et ce serait parfait 😉 Mais ce serait vraiment faire la fine bouche tant le résultat est qualitatif, et Vikingar est clairement dans le top des jeux que je possède en terme de qualité de matériel.
Concernant les règles je rappelle juste rapidement ce que j’avais déjà indiqué lors de l’aperçu:
En tant que Viking on cherche à se couvrir de gloire avant de rejoindre le Valhalla. On va donc tenter d’accomplir différents exploits à bords de nos drakkars (pillages, combats de créatures mystiques, richesse etc…) avant d’explorer le monde et de trouver l’entrée du Valhalla.
La phase 1 est jouée à tour de rôle, les phases suivantes sont jouées simultanément.
On active ses drakkars, on exécute ses mouvements puis on exécute ses actions.
C’est là qu’on va progressivement révéler les cadrans du plateau puisque, comme dans une vraie exploration de territoires, on ne sait pas à l’avance sur quoi on va tomber.
Les actions nous permettront de par exemple construire un avant-poste, piller/attaquer ou résoudre une quête mythique.
2. Commerce. Les joueurs récoltent les pièces d’or ramassées par leurs avant-postes
3. Construction de drakkars et achat de trésor
4. Maintenance
Voilà pour les divers rappels et premières impressions en ce qui concerne le matériel.
Passons maintenant à ce qui est vraiment intéressant, à savoir ce que ce jeu nous inspire après l’avoir testé!
VERDICT
L’omniprésence des lancers de runes est un problème.
Voici posé devant vous le principal reproche à ce jeu. Chaque action se résout avec un lancer de runes, qui remplace un lancer de dés classique. L’idée est intéressante, bien amenée et à fond dans la thématique. Malgré tout, on s’en lasse vite. L’effet nouveauté s’estompe et ça se résume à une gestion du hasard, avec un peu plus de skills qu’avec un lancer de dés mais tout de même.
Je ne sais même plus combien de lancers on a effectué tellement c’est omniprésent.
Trop omniprésent.
Le reste du gameplay passe au second plan. Les actions, mouvements, tirages de cartes se succèdent et aboutissent toujours au lancer de runes.
Répétitif.
C’est dommage car encore une fois c’est un sans-faute côté matériel, le thème est hyper bien respecté et transposé, ça se voit que le travail réalisé est immense.
Malgré tout le jeu manque de profondeur à cause de ces omniprésents lancers de dés. Et au final on en vient à se concentrer là-dessus pour s’enthousiasmer d’une rune retombée sur la tranche. Et du coup la partie tire en longueur… ce n’est jamais bon signe quand on s’en aperçoit!
C’est beau mais c’est insuffisant!
Dommage. La déception est à la hauteur des espérances placées dans ce jeu lors de la campagne Kickstarter.
On souhaite en tout cas le meilleur à Jackbro qui mérite qu’on s’attarde sur leur nouveau projet 40 Thieves.
Disponible ici:
Prix constaté (pour la version commerce sans les bonus Kickstarter): 45€
2018 s’annonce comme une année qui aura du chien 😉 L’un des gros événement de cette année ne sera d’ailleurs pas que la Coupe du Monde en Russie, mais bien l’actualité ludique qui promet d’être ultra remplie!!! Nous avons fait un tour d’horizon de ce qui s’annonce afin d’établir la feuille de route du Labodesjeux pour cette année. Et vous allez le voir on va pas chômer!!!
On va démarrer sur les chapeaux de roues avec une v2 pour le site qui est d’ores et déjà en préparation! WordPress est un super outil qui nous rend de fiers services jusque-là mais vient le moment où nous avons besoin de plus de liberté pour faire du Labodesjeux le reflet de notre imagination et de notre personnalité, et afin de vous proposer du contenu on l’espère de plus en plus intéressant! On va donc effectuer une refonte du site très vite (on l’espère en tout cas ;-)).
Kickstarter: Le but de vous faire découvrir les projets en cours est aussi tester ceux qui nous semblent le plus intéressants, une fois qu’ils sont produits. Histoire de boucler la boucle. Cette année nous recevrons quelques jeux que nous avons kickstartés, ainsi nous pourrons tester les jeux, et confronter par rapport à nos premières impressions lors de la campagne kickstarter. Les titres que nous recevrons sont: Vikingar(oui on sait tout le monde l’a reçu, même certains magasins. Nous non… mais on nous certifie que ça ne saurait tarder 😉 ), Smiths of Winterforge, 878 Vikings Invasion of England et Vikings gone Wild Master of Elements. Bon on s’est rendu compte que c’était une année assez orientée Vikings en ce qui nous concerne…
Essen 2018! Et oui Lelabodesjeux va monter son expédition afin de rallier les terres de nos voisins teutons et ramener des kilos de jeux et d’infos de ce salon incontournable! Affaire à suivre!
Vis ma vie d’éditeur de jeu de société. Nous sommes en contact avec un éditeur de jeux qui nous ouvrirait gentiment ses portes. Le but sera de faire découvrir l’envers du décor, découvrir les métiers du jeux de société, et comprendre le fonctionnement d’un éditeur. On inaugurera le format vidéo au Labodesjeux pour l’occasion 😉
Venons-en quand même au fait, voici notre top 10 des jeux que l’on attend le plus pour cette année 2018. En premier le titre du jeu, puis l’éditeur, un visuel et quelques termes pour définir le jeu. Bien sûr ce classement tient compte des informations qui nous sont accessibles à l’heure actuelle, et de nombreux autres très bons projets sortiront cette année.