Cette critique a été rédigée à l’aide d’une boite fournie par l’éditeur que nous remercions.
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Un renard roux trop mignon sur une jolie boîte blanche, ça donne envie ! Mais qu’en est-il du jeu en lui-même ? Eh bien, il m’a plu ! Je vous explique ça tout de suite.
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C’est l’histoire d’un renard ? …
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Même s’il attire le regard, ce n’est pas lui qui est au centre du jeu, mais d’autres animaux. Il y en a 9 en tout et il vous faudra retenir combien vous en avez croisé de chaque espèce, lapin, girafe et autre dauphin. Pas si facile, croyez-moi !
Le renard apparait ? Souvenez-vous donc du nombre d’espèces rencontrées jusqu’alors !
Je ne suis pas une adepte des party games, mais la mignonitude du petit renard m’a fait craquer ! J’ai aussi aimé les illustrations et le matériel de bonne facture.
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Mignon et bon ?
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Ce n’est pas parce que c’est joli que c’est réussi ? Eh bien, ici, c’est beau et ça fonctionne ! Du jeu de mémoire sans Memory, ça fait du bien et renouvelle le genre.
Le jeu offre aussi un peu d’estimation, de pari (à défaut de mémoire…), une recette qui fonctionne à merveille. Bref, les mécaniques entrainent les joueurs et ces derniers n’auront qu’à bien se tenir mémoriser !
Un petit jeu malin au concept simple mais pas si évident, à jouer sans modération !
Après avoir écrit uniquement sur des jeux allant du passable au franchement bof, j’avais envie de me faire plaisir. Heureusement pour moi, c’est pile le moment que Studio H a choisi pour rééditer la Chasse aux Gigamons. Déjà sorti en 2015 chez Elemons Games, le jeu avait obtenu l’As d’Or catégorie enfant. Du coup, j’ai pris mes sous avec moi et je suis parti me procurer cette petite merveille.
La Chasse aux Gigamons est un jeu de mémoire pour 2 à 4 joueurs créé par Johann Rousse et Karim Aouidad, illustré par Marie-Anne Bonneterre et édité par Studio H.
Pas besoin de faire original pour faire un bon jeu pour enfants et ça, la Chasse aux Gigamons l’a bien compris. Le jeu reprend le principe tout bête mais efficace du memory en y ajoutant deux petites mécaniques.
A notre tour, nous avons deux tuiles à retourner parmi neuf. Si elles sont identiques, on les récupère et on active un des cinq pouvoirs spéciaux. Une fois accumulé trois mêmes tuiles, vous les échangez contre un de ces fameux Gigamons. Trois Gigamons et c’est la victoire. Ajoutez à ça, une tuile joker et vous avez l’ensemble des mécaniques du jeu. Simple, clair, efficace.
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A quoi ça ressemble ?
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Élémons-ifique !
La Chasse aux Gigamons est d’une très grande fluidité. Les pouvoirs sont peu nombreux, leurs effets très simples et ils ont l’intelligence de s’appuyer sur un thème. Chacun étant judicieusement associé à un élément, le vent déplace les tuiles, le feu en « brûle » une, la terre bloque une tuile en y posant une pierre. Il n’y a que l’eau qui donne un pouvoir de divination mais rien qui ne pose problème. De toute façon, l’iconographie est suffisamment claire pour s’y retrouver.
L’univers du jeu a l’idée très maline de ressembler à une licence en “-mon” très populaire auprès des enfants. Il en reprend d’ailleurs le principe de chasse et de collection qui fait toujours mouche chez les enfants entre la fin de maternelle et le début de l’élémentaire. Ça tombe bien, vu que c’est précisément le public visé par le jeu.
Studio H, son nouvel éditeur, a eu la bonne idée de conserver les illustrations de Marie-Anne Bonneterre qui sont à la fois claires et superbes. Le matériel, lui, est de qualité. Ce n’est peut-être que moi mais les silhouettes des Gigamons ont l’air de mieux tenir que dans le jeu original. Mon petit regret pour chipoter, pourquoi avoir retiré les noms des Gigamons ? Ça apportait un petit plus à l’immersion…
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Attrapez-les tous !
Le tout donne un jeu fun à jouer. Chaque partie est rapide et on a toujours l’impression de faire quelque chose. Le dosage entre tactique (une pincée), mémoire (une poignée) et hasard (une bonne louche) est parfait pour ne pas effrayer les adultes souvent rebutés quand il faut retenir des trucs dans un jeu et les enfants qui, même à quatre ans, peuvent s’en sortir haut la main.
Si créer un jeu était comme faire de la cuisine, on pourrait dire que la Chasse aux Gigamons a su brillamment choisir ses ingrédients et les doser juste pour obtenir un résultat harmonieux. Une telle réussite qu’on lui pardonnera très facilement ce léger goût de déjà-vu.
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