Johannes Gensfleisch zur Laden zum Gutenberg, dit Johannes Gutenberg ou simplement Gutenberg, (on trouve aussi dans des ouvrages anciens l’orthographe francisée Gutemberg, de même que son prénom est parfois francisé en Jean), né vers 1400 à Mayence dans le Saint-Empire romain germanique et mort le 3 février 1468 dans sa ville natale, est un imprimeur dont l’invention des caractères métalliques mobiles en Europe a été déterminante dans la diffusion des textes et du savoir.
Gutenberg a-t-il inventé l’imprimerie ?
On peut se poser la question dans la mesure où, dans plusieurs pays d’Europe, on revendique la paternité de cette invention. Il est vrai qu’à l’époque, au XVème siècle, nombreux étaient ceux qui cherchaient un moyen de fabrication mécanique qui permettrait de multiplier rapidement et à moindre coût le nombre d’exemplaires d’un même livre.
Des moyens mécaniques d’écriture existaient déjà mais seulement pour quelques signes, voire un ou deux mots. C’est le cas notamment des marques que les potiers ou les fabricants de briques, apposent sur leur production.
En Chine, on utilise depuis longtemps des plaques de bois taillées pour imprimer le même dessin de façon répétitive. Il est établi également que les Coréens, au XIVème siècle, inventent l’art d’écrire en assemblant des caractères mobiles en bronze, mais il ne semble pas que les Européens l’aient su. On peut donc considérer qu’ils « réinventent » l’imprimerie au XVème siècle.
Dès le XVème siècle, on utilise des formes gravées dans le bois pour reporter mécaniquement un dessin sur les étoffes. De là a pu provenir l’idée de la xylographie, qui consiste à graver des formes en bois destinées à être transférées directement sur le papier. Cette technique permet, dès le début du XVème siècle, d’imprimer des images pieuses. On a ensuite l’idée de graver dans le bois un petit texte, de la même façon qu’on grave un dessin : quelques mots pour illustrer l’image, par exemple.
On ne peut cependant pas établir un lien véritable entre la xylographie et l’imprimerie dans la mesure où il ne s’agit pas de l’amélioration d’une même technique mais bien de l’invention d’une nouvelle technique.
L’efficacité de l’impression mécanique passe donc par l’invention d’un matériel réutilisable ; il faut trouver le moyen de fabriquer des lettres mobiles, afin qu’elles puissent resservir. Et si on utilise des lettres mobiles, il faut également trouver le moyen de les aligner avec précision.
Ce sera la découverte de Gutenberg.
Les recherches se font dans le plus grand secret dans la mesure où les résultats sont très convoités. Il est cependant incontestable que c’est bien Gutenberg qui a découvert la typographie, c’est-à-dire l’art d’écrire avec des caractères mobiles. Cela constitue en effet l’innovation technique la plus importante parmi celles qui ont permis la naissance de l’imprimerie.
En 1455, Gutenberg, toujours associé à Fust et à l’un de ses ouvriers, Schœffer, publie à Mayence une Bible, qui est, d’après les historiens, le premier livre imprimé, connu sous le nom de Bible à 42 lignes. Mais dans le même temps, Fust, qui accuse Gutenberg de ne pas respecter les engagements du contrat, entame un procès contre lui.
Deux ans plus tard, séparé de Gutenberg mais toujours associé à Schœffer, Fust publie le premier livre dont la date d’impression est connue avec certitude : le Psautier de Mayence. Dès ce moment, leur atelier fabrique des livres en série.
La fin de la vie de Gutenberg est mal connue. En 1465, il est anobli par l’archevêque de Mayence et meurt en 1468, sans descendance. Si Gutenberg n’a pas « inventé l’imprimerie », comme on le dit parfois, il a inventé les caractères mobiles, sans quoi l’imprimerie n’aurait pas existé. La ville de Mayence lui a consacré un musée.
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Et Gutenberg c’est aussi le nom du nouveau jeu de lettres sorti chez Nuts Publishing, alors intéressons-nous à cet éditeur particulier et surprenant !
Ce jeu est prévu pour 1 à 6 joueurs, à partir de 14 ans et pour une durée inférieure à 30 minutes. Il est l’œuvre de Robin David (Tag City).
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Bonjour les Nuts ! Qui êtes-vous ? Que faites-vous ? Et pourquoi en être arrivés là ?
Bonjour le Labo des jeux !
Nous sommes une bande d’irréductibles Bretons. Certains d’entre nous bossent complètement pour Nuts, d’autres ont un autre métier à côté. Au départ en 2011, 4 d’entre nous ont créé Nuts! Publishing pour sortir leurs propres créations wargames et ceux de copains. Ont alors été publiés Phantom Fury, Somme 1918, Urban Operations, …
Puis en 2017 sont arrivés Arnaud et Florent pour amener un nouveau souffle et élargir le spectre des jeux publiés.
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La première fois que l’on s’est rencontré, c’était au FIJ de Cannes en 2018, J’avais été étonné de vous retrouver dans l’espace Wargames du salon, pouvez-vous nous expliquer votre ligne éditoriale ? Votre rapport aux jeux historiques ?
Oui, en février 2018, on venait tout juste de sortir notre premier jeu de plateau One Deck Dungeon qui était en démo sur le stand de notre distributeur. Notre stand principal était au Carré Histoire vu que c’était encore 90% de notre catalogue avec Urban Operations mais aussi La Grande Guerre (série Mémoire 44 adaptée à la 1ère Guerre Mondiale).
Les jeux historiques, c’est le cœur de Nuts! Du wargame avec des hexs et pions qui durent la journée jusqu’aux jeux plus accessibles comme 300 qui dure 45 minutes en format A5.
En ce qui concerne notre ligne éditoriale, en 2017 en ouvrant notre catalogue à autre chose que du wargame, on ne s’est rien exclu de publier à condition que le jeu soit d’une grande qualité graphique et malin/exigeant dans le système de jeu.
Le modèle était et est toujours de faire un peu de localisations, un peu de créations en propre, du wargame, du jeu de plateau expert et quelques fois du familial. Cela nous a conduit à localiser Auztralia de Martin Wallace, un hybride wargame/rail/gestion de ressources ou Red7 minimaliste abstrait et un peu tordu.
Ça a pu surprendre ou dérouter quelques joueurs. Mais on ose espérer que la qualité des jeux a su plaire. Entre 2 parties de gros jeux, il est facile et rapide de sortir Palm Island pour essayer de battre son score de la veille.
Pour d’autres jeux, ce sont des coups de cœur qu’on a eus par hasard comme pour la série Catacombes. A l’origine, personne chez Nuts! ne pensait qu’on sortirait un jour un jeu de pichenette. Mais on a tous des enfants et à chaque fois qu’on le sort, ça fait un carton.
Pour résumer, on ne s’interdit rien tout en restant très majoritairement dans du jeu expert et wargame.
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Durant ce même festival, je suis reparti le dimanche avec un des seuls protos d’Auztralia que vous aviez ; les rapports humains dans votre métier, c’est quelque chose d’important pour vous ?
Essentiel, primordial !! On n’oublie jamais que nous sommes des joueurs avant tout. Donc le SAV, les festivals, … sont très importants. Là ça nous manque sérieusement et on a hâte de revoir d’autres festivaliers.
Pour le proto d’Auztralia, c’est vrai que c’était notre premier festival de jeux de plateau (impressionnant Cannes quand-même !). On ne te connaissait pas mais tu nous semblais extrêmement sympathique alors ça coulait de source de te faire confiance. Depuis, on fait régulièrement des rencontres vraiment chouettes et c’est tellement agréable de parler jeux avec des passionnés, anciens comme nouveaux.
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Depuis quelques années, Nuts est de plus en plus présent dans le paysage ludique francophone. Déjà, ressentez-vous cette progression ? A quoi est-elle due selon vous ?
Oui, au nombre de messages croissant qu’on reçoit et à l’attente qu’ont les joueurs face à notre planning. C’est cool de voir que les joueurs adhèrent à nos sorties de jeux petits ou gros mais toujours exigeants.
Peut-être que certains joueurs se reconnaissent dans nos choix de publication car nous ne faisons que des jeux auxquels on a joué et qu’on a franchement appréciés. La seule vraie surprise a été Sub Terra qui a été un succès beaucoup plus important qu’on ne l’aurait pensé.
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Récemment vous avez édité Gutenberg, un jeu de cartes et de lettres, qui symbolise bien la largeur de votre gamme de jeux. Pouvez-vous nous parler de ce jeu ?
Osprey Games nous a envoyé une copie fin janvier 2020. On a commencé à y jouer seulement à Cannes le soir après le festival vers 20h00 et avant de partir au off à 22h. Quand je dis « on », tous sauf moi. Je suis nul en jeu de lettres et ce n’est pas ma tasse de thé. Mais ils m’ont eu à force de jouer à côté de moi et de faire trop de bruit à chaque composition de mots. Au final, je le sors facilement en famille. (Je reste toujours mauvais par contre).
Gutenberg est donc un jeu de lettres où chaque joueur doit composer un mot aussi long et avec la valeur la plus haute (chaque carte a une valeur) que possible à partir de cinq cartes dans sa main ainsi que d’une voyelle et de deux lettres communes.
Mais plusieurs éléments plus modernes viennent pimenter cette composition. Tout d’abord, la particularité vient du draft des cinq cartes de la main. Ensuite, on révèle aussi 3 cartes défis qui, s’ils sont réussis, apportent des bonus à la cinquième et dernière manche.
Au final, ça donne un jeu tendu, moderne, transportable (format A6) et transgénérationnel.
C’est ce côté simple, efficace et pourtant exigeant qui nous a attirés dans ce jeu.
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Comment on passe de La Traque de l’Anneau à Gutenberg ? Qu’est-ce qui vous a décidés à signer ce jeu ?
En ouvrant notre catalogue de jeux expert/wargame à quelques pépites d’un format plus petit, en se focalisant sur le système de jeu et aussi l’approche globale du produit, pas sur la taille ou le nom de l’éditeur original.
D’un côté, on cherche des jeux malins avec un mécanisme qui ne ressemble pas à ce qu’on a déjà fait. De l’autre, la direction artistique doit être quasi irréprochable et le produit fini doit tendre vers l’excellence. La barre est haute 🙂
D’un côté, on cherche des jeux malins avec un mécanisme qui ne ressemble pas à ce qu’on a déjà fait. De l’autre, la direction artistique doit être quasi irréprochable et le produit fini doit tendre vers l’excellence. La barre est haute 🙂
Gutenberg rentrait dans ces cases. Un jeu de lettres mais avec des mécanismes (draft entre autres) qui le rendent plus moderne et plus rapide que le scrabble. Plus court en temps de jeu et plus transportable aussi. Il permet aussi de jouer entre générations, ce qui est très agréable en ces temps de confinements.
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Avec Auztralia, par exemple, on vous retrouve aussi sur les plateformes de financement participatif. Combien de projets ludiques avez-vous édité ou localisé via Kickstarter ? Et pourquoi, alors que vous faites partie de la Blackrock Family, choisir cette voie de distribution ?
C’est un tout. Certains de nos jeux sortent directement en boutique souvent parce qu’ils sont plus petits et sont fabriqués en Europe. D’autres, comme Auztralia et ses extensions, ou Mini Rogue, sont financés sur Kickstarter pour la visibilité que cette plateforme apporte et pour le but premier du financement participatif, nous aider à financer le projet, voire à améliorer le matériel du jeu.
Pour Mini Rogue, grâce à cela, nous avons pu créer des plateaux double et triple couches qui coûtent très cher. Nous adaptons le mode de financement par rapport à nos capacités et aux bénéfices qu’apporte chaque solution.
Je pense qu’on a de la chance avec nos distributeurs Blackrock Games et Neoludis. Ils ont bien compris l’intérêt de changer de canal selon le projet, sans que ça empiète sur les boutiques par exemple. C’est important pour nous de garder les boutiques à l’esprit car la France a un maillage vraiment exceptionnel à ce niveau et il faut absolument le garder.
Pour répondre à la première question, nous sommes passés par Kickstarter pour 6 projets sur 25. Quelquefois, nous utilisons aussi les précommandes directes sur notre site pour des projets bien particuliers.
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J’ai remarqué une forte présence des Nuts sur les réseaux sociaux, que ce soit par des annonces, ou bien le planning de vos projets en cours. Comment considérez-vous l’utilisation des réseaux ? Comment est gérée votre communication ? Que pensez-vous du paysage des reviewers francophones actuel ?
En l’absence de festivals et de contact humain, la promotion par les réseaux sociaux nous est vite apparue comme essentielle. L’équipe est jeune et utilise ces outils à titre personnel. Donc ça paraissait normal d’y passer à titre professionnel. Pour l’instant, nous n’avons personne attitrée à la communication, ça nous permet en fait de tous être au courant de tous les projets et de leur avancement. Notre compte Instagram a été créé en début d’année suite de fortes demandes de joueurs de Sub Terra.
Le nombre d’influenceurs francophones explose et c’est génial ! Ça montre le dynamisme du milieu ludique. Des youtubeurs québécois comme Es-Tu Game ou La Société des Jeux jusqu’aux blogs de jeux solos tels que Session solo ou Dés 100 solo sans oublier les incontournables Tric Trac et Ludovox, tout est vraiment incroyable. On sent vraiment une forte énergie derrière tout cela.
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En parlant de financement participatif et de communication, vous avez enfin vu le bout du tunnel avec le jeu D-Day Dice qui a été livré récemment après un grand moment de retard, comment avez-vous vécu cette période ?
Avec philosophie, ah, ah. Je pense qu’un éditeur classique aurait abandonné au bout de 6 mois. On a attendu 18 mois les premiers fichiers pour s’apercevoir qu’on ne nous avait jamais parlé de la plus grosse extension Overlord (qui se rajoutait au jeu de base et aux 7 autres extensions à traduire en même temps).
L’éditeur anglais du jeu avait une communication minimaliste pour le moins et le premier confinement n’a rien arrangé car il a quasiment coupé tout lien avec ses partenaires, nous pour le français mais aussi les Espagnols et les Allemands. Je ne mentionnerai pas ses erreurs de production comme les rivets qui ne tiennent pas.
Bref, on savait que le jeu était bon, on savait qu’on avait une bonne équipe de traducteurs/relecteurs/graphistes.
Il nous fallait du temps (8 jeux à faire d’une traite) et une bonne communication pour expliquer ce qui se passait. Je remercie d’ailleurs chaleureusement tous les contributeurs de ce projet qui ont cru en nous jusqu’au bout malgré cet énoOorme retard. Au final, on apprend beaucoup de ces galères.
J’espère que grâce à ça nos créations et nos relations avec nos partenaires seront meilleures.
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Nous vivons une période particulière et c’est difficile de ne pas évoquer l’année 2020. Comment avez-vous vécu cette période ? Professionnellement et personnellement ?
Le premier confinement a été le plus dur car nous n’étions pas préparés à cela. Mais comme on travaille déjà tous de chez nous, le télétravail à 100% c’est notre quotidien avec plein d’outils en ligne.
On s’est relativement vite adapté. Personnellement, après une période de 15 jours un peu à tâtonner pour trouver un équilibre entre boulot, école à la maison, sorties à 1 km puis 20 km (ouf, la mer est à 18 km), tout s’est bien passé et c’est finalement super agréable de rester à la maison vu que d’habitude je pars 10-12 fois par an pour les festivals. Mais bon, voir des joueurs/joueuses, ça nous manque aussi énormément.
Côté sortie, le 1er confinement a aussi eu un fort impact sur Joraku qui est paru pour Cannes 2020 et a disparu très vite alors que c’est un jeu très agréable pour 3-4 joueurs. On en a profité pour faire des variantes 1-2-5 joueurs qu’on proposera très bientôt !
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Durant ces derniers mois, quel jeu de votre gamme avez-vous le plus joué ? Et avez-vous eu un coup de cœur pour un jeu particulier ces derniers temps ?
On a beaucoup joué à 300 : la terre et l’eau qui est sorti le 9 avril et Mini Rogue dont je ne me lasse pas. Auztralia est aussi un jeu qui revient régulièrement sur nos tables.
Vu le nombre de jeux qu’on développe et les protos qu’on reçoit, on n’a pas assez le temps de jouer à autre chose.
Mais on a beaucoup aimé Nidavellir ! L’univers de The Loop me plaît aussi. J’ai redécouvert grâce à mes enfants Heroes of the World de Pascal Bernard.
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Je crois savoir que 2021 s’annonce chargée de votre côté, pouvez-vous nous détailler vos prochains projets ?
Oui, beaucoup de projets, la liste est longue et je risque d’en oublier peut-être.
Après la sortie récente d’Inflexibles : Normandie, la suite sur l’Afrique du Nord est prévue pour début 2022 et l’extension Renforts mi-2022.
Plus près de nous, le mythique jeu La Guerre de l’Anneau revient en français après 9 ans d’absence en v2 pour l’été. Pour continuer dans les gros jeux, Imperial Struggle de GMT Games devrait voir le jour en français à la fin de l’année mais intégrer tous les erratas de la version anglaise prend plus de temps que prévu.
Pour finir par nos créations, le dungeon crawler pour 1 ou 2 joueurs Mini Rogue arrivera pendant l’été aussi avec deux extensions pour l’automne.
Nous allons lancer au 2ème semestre 2 campagnes Kickstarter. La première sera pour un pur wargame Stalingrad Roads par Nicolas Rident, le 3ème opus de la série Roads (Liberty Roads, Victory Roads), puis pour Moogh par Niklas Hook un petit jeu d’affrontement entre hommes préhistoriques et mammouths pour 1 à 4 joueurs d’une durée de 20-30 minutes.
Pour finir, nous terminons Diluvium d’Antoni Guillen. C’est un 4X tendu, rapide à apprendre pour 1 à 4 joueurs de 20-60 minutes dans un univers post-apocalyptique antique. J’avoue avoir été bien bluffé par la simplicité et la profondeur de ce jeu.
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Imaginons une situation : on est ensemble, sur une plage de sable fin, début de soirée, soleil couchant, bruit de vagues, feu de bois. Quel jeu aimeriez-vous me faire découvrir ou jouer ? De quoi parlerions-nous ?
On pourrait jouer au Dhamet, un jeu mauritanien que des caravaniers m’ont appris dans une vie antérieure. On remplacerait juste les crottes de dromadaires et les cailloux par des coquillages 🙂
Si on veut une discussion sérieuse, on pourrait parler des déchets dans la mer (réguliers en hiver en Finistère Sud). Si on veut être plus cool, juste boire une bière (Coreff rousse ou Dremwell blonde bio) et regarder les petits Bernard l’Hermite être ballottés dans les vagues.
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VERDICT
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Alors, est-ce que Gutenberg mérite à mes yeux ses lettres de noblesse ?
Il faut déjà reconnaitre qu’à part le Scrabble et le Boggle, je ne suis pas trop client des jeux dits de lettres.
Les jeux de lettres sont un exercice particulier, qui en général permettent à des joueurs de mettre en avant leur culture, leur vocabulaire, et souvent l’on assiste autour de la table à des décalages importants au niveau de la maitrise de la langue de Molière.
Gutenberg est donc le nom de l’édition française du jeu Letterpress, initialement édité par Osprey Games. Ce type de jeu est rarement calculé pour être aussi un jeu d’ambiance, il en existe surement, mais je vous avoue mon ignorance flagrante sur ce domaine.
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Alors au niveau du matériel, le choix a été fait d’en faire un minimum, nous sommes dans un jeu de lettres donc il faut respirer le sérieux. Pas de couleurs extravagantes, une ligne plutôt fade, neutre, des couleurs pastel avec une typo rappelant l’imprimerie. Rien d’original, mais un travail de cohérence à relever tout de même.
Un jeu de lettres c’est donc un jeu où il va falloir créer des mots, Gutenberg ne déroge pas à la règle de ce côté-là donc.
Plusieurs manches, des lettres, des mots, est-ce que Gutenberg est donc un jeu de lettres classique ?
Eh bien non !
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Gutenberg apporte quand-même un peu de nouveauté au niveau du gameplay, qui montre bien qu’il a sa place dans une ludothèque de jeux modernes. Tout d’abord au niveau de sa mécanique principale axée autour du draft. Une main de lettres que l’on va se passer en en sélectionnant une à chaque passage, ce qui permet d’avoir un peu de contrôle sur le jeu.
Ensuite l’existence d’une rivière de cartes, accessible à tous les joueurs pour compléter leur mot à trouver à chaque tour.
Enfin, la présence d’objectifs que les joueurs devront satisfaire et qui sont changeants à chaque manche, on va donc en voir passer un bon paquet.
L’originalité se retrouve aussi dans le gameplay, car même s’il y a des objectifs, ainsi que des valeurs chiffrées sur les cartes lettres, les joueurs ne marqueront pas de points de victoire pendant la partie !
Etonnant hein ? Déstabilisant même.
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A l’instar de cumuler des points de victoires tout au long du jeu, les joueurs, grâce à leur production écrite, et grâce aux objectifs de manche, vont gagner et choisir un certain nombre de cartes afin de les stocker pour la dernière manche, qui sera la seule et unique manche décisive du jeu.
Tel un feu d’artifice par une douce nuit d’été, le jeu va se révéler à la fin, lors d’une dernière manche riche et tendue. Enfin sur le papier.
Et pourtant, malgré tout ces efforts, le jeu souffre à mon avis des maux traditionnels des jeux de mots.
On retrouve les difficultés ludiques liées à la connaissance, la culture, la peur du jugement de l’autre, et du coup une ambiance un peu plate non recherchée a tendance à tomber sur la table tel un fog londonien.
Les manches s’enchainent sans que l’on puisse vraiment interagir et améliorer son jeu et très souvent, on se dit « bah on verra à la dernière manche, j’arriverai bien à faire un truc ! ».
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Alors oui, j’aime les mots et les jeux de mots, mais pas de ce genre ci. Je ne suis pas la cible c’est évident, mais j’ai quand-même du mal à essayer de comprendre pour quelle cible ce jeu peut être ?
Des amoureux des jeux de lettres ? Oui mais l’ajout de mécaniques modernes pourraient les déstabiliser, surtout le fait de ne pas réellement marquer de points.
Des joueurs de jeu d’ambiance ? Oui mais l’exigence sur la production de mots avec contraintes et la confrontation de la culture personnelle de chaque joueur pourrait nuire à l’ambiance recherchée.
Des joueurs aimant les jeux rapides ? Surement, même si du coup le manque de matière et d’interaction pourrait rebuter.
Gutenberg est loin d’être un jeu à bouder, ne serait-ce que par ses efforts à vouloir mélanger les styles, les publics et des mécaniques modernes. Il pourrait être même un jeu servant à présenter le draft et les objectifs dans un jeu moderne pour un public néophyte dans ce domaine.
Moi, il ne m’a pas gravé l’esprit plus que ça, et je le prescrirai à coup sûr aux joueurs aguerris aux nouvelles mécaniques, et qui forment un groupe aimant les jeux de lettres, la confrontation et qui présentent des caractéristiques culturelles (connaissance du vocabulaire) assez homogènes.
Je remercie fortement Florent représentant l’éditeur, pour sa gentillesse, sa disponibilité et son rapport à l’humain que j’apprécie beaucoup en général !
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Le pichenotte (ou pichenottes) est un jeu de table d’origine québécoise. Semblable au Carrom, il se compose d’un plateau et de jetons. De façon plus générale, le mot « pichenotte » renvoie à tout jeu de table joué avec de petites pièces (en bois) qui sont lancées à l’aide d’un doigt de la main (pouce, index ou majeur), incluant le Carrom, du moment que ces jeux se jouent de façon semblable au billard de poche ou au shuffleboard. Ce mot est parfois utilisé de façon erronée pour désigner des jeux semblables, tels que le Carrom ou le croquignole. Des plateaux sont commercialement disponibles, certains sous la marque de commerce Pinnochi.
Au Québec principalement, les lancers effectués à l’aide d’un doigt sont appelés des « pichenottes » (en France, c’est « pichenette »).
Bien que les origines soient incertaines, le jeu devrait être une simplification du Carrom. Au milieu du XIX -ème siècle, le Carrom est probablement arrivé au Canada dans les bagages d’un immigrant indien ou britannique.
La pichenette est donc souvent attribuée aux jeux en bois, mais de nos jours, avec l’avènement du jeu de société, les auteurs proposent beaucoup de jeux utilisant cette mécanique, et donc logiquement certains sortent du lot et débarquent sur le marché.
Ce n’est pas si nouveau que ça car lorsque l’on s’intéresse un peu au phénomène, on remarque certains jeux phares avec des thématiques différentes et visant un public assez large.
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Un des jeux inusables est bien sûr le célèbre PitchCar dont la thématique est la course automobile, destiné à un public très familial et qui jouit d’une notoriété à rallonge grâce notamment à son gameplay très accessible et sa rejouabilité amélioré avec les nombreuses extensions proposées et sa gamme mini.
Dans le domaine sportif il y a aussi d’autres exemple, comme le bien moins connu, mais pourtant très bon, Pitch’n Dunk, qui nous emmène sur un parquet de basket-ball, et qui a le mérite d’être une très bonne simulation de sport. Un jeu qui a malheureusement pâti d’un manque de visibilité et qui s’adresse à un public de niche.
Cela aurait pu aussi être le cas du récent Set & Match, une simulation de tennis, qui a réussi le pari d’adapter parfaitement les règles de la petite balle jaune et de garder un intérêt ludique incontestable grâce à des règles simulant parfaitement le rythme des échanges et qui prend toute sa dimension sur la version XXL du jeu.
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Mais le monde sportif n’est pas le seul domaine où les jeux de pichenettes ont réussi à plaire au public.
Le marché du jeu pour enfant en plaisant également aux parents, a vu récemment émerger de très bons jeux de pichenettes.
Glisse Glace en fait partie et nous propose un jeu très adapté, avec un matériel exemplaire, pour pouvoir jouer sur toute surface glissante. Le jeu induit des qualités indéniables comme sa capacité à pouvoir proposer un gameplay efficace enfants/parents, une simplicité et une clarté des règles pour pouvoir jouer en moins de 5 minutes après le déballage du jeu. Bien sûr le côté chaotique peut déplaire à certains adultes mais ravira les enfants qui progresserons au fur et à mesure des parties.
Un autre jeu a aussi marqué des points grâce à cette mécanique, c’est l’ultra connu Ice Cool. Ce jeu propose une course en mode course poursuite avec à chaque tour de jeu des poursuivants, les élèves, et un poursuiveur, le surveillant. Ce jeu présente des caractéristiques très innovantes, que ce soit au niveau de sa zone de jeu, qui sont les éléments de la boites qui sont associés entre eux, mais aussi du matériel que sont les pions pingouins.
En effet, on a pour habitude quand on parle de pichenettes, d’imaginer des jetons plats de forme rondes, alors qu’ici les pions sont de la forme d’un petit pingouin coloré et ont la particularité d’être lestés à leur base, et proposent des trajectoires non linéaires, permettant à la figurine d’effectuer des virages et pour les plus adroits, de sauter par-dessus les obstacles !
Une vraie innovation qui fait tout le sel de ce jeu en incluant des façons différentes de faire évoluer son pion, en prenant des risques parfois très élevés.
Pour l’anecdote, cette innovation a déjà été utilisée dans le « vieux » jeu Bisikle où la bille Z Ball était elle aussi lestée et autorisait des trajectoires assez chaotiques et du coup très funs lors d’une course cycliste assez sympa. Ce jeu n’a malheureusement pas su s’imposer sur le marché, peut-être à cause de son prix ou bien de son matériel d’un plastique assez basique.
Donc le jeu de pichenettes a connu des tops et des flops, mais cela n’empêche pas les éditeurs de continuer à sortir ponctuellement des jeux de ce genre.
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D’ailleurs actuellement trois jeux viennent de sortir, proposant des thématiques plus actuelles et des règles un peu plus profondes en mixant l’habilité des joueurs avec l’ajout de pouvoirs spéciaux, de cartes ou bien de contrôle de zones.
Nous allons donc passer en revue ses trois nouveautés en les présentant pour que vous puissiez vous faire une idée précise de chacun.
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Le premier d’entre eux à passer à la moulinette est le jeu Pitch Out.
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Pitch Out est un jeu de d’Adrien Charles , illustré par Laurent Nicolas, édité par Jocus et distribué par Gigamic. Ce jeu est sorti fin mai 2020, à partir de 7 ans, pour 2 joueurs et des parties d’environ 10 minutes.
Pitch Out est donc un jeu de Jocus, qui a déjà sorti le jeu Sbires, et on y retrouve la patte bien reconnaissable de Laurent Nicolas qui avait déjà croqué ces malicieux Sbires.
Nous avons affaire ici à un jeu pour 2 joueurs et je regrette qu’une règle par équipe ne soit pas proposée dans le jeu afin de pouvoir faire partager ces sensations de glisse ludique à plus de joueurs.
Le jeu propose d’incarner deux équipes , les Hoods et les Citizens, qui vont s’affronter jusqu’à ce que le capitaine de l’équipe soit sorti du jeu et donc éliminé ou s’il ne reste que lui sur l’aire de jeu.
Comme dans le plus ancien Micro Mutants ressorti chez Origames, chaque pions aura une capacité particulière dans son utilisation. Mais ici les pouvoirs seront les même dans les deux équipes, il faudra donc trouver une stratégie efficace face à un adversaire qui aura les même compétences.
La différence se fera donc au niveau de la dextérité des joueurs, et c’est un peu là que le bât blesse. Effectivement, j’aurai préféré que les équipes soient différenciées aussi au niveau des pouvoirs de ses membres ce qui aurait favorisé le gameplay et la rejouabilité du jeu. Cette rejouabilité est tout de même présente dans le jeu avec la possibilité de faire appel à de nouveaux personnages appelés Pions Elite, et aussi l’existence de règles avancées permettant de choisir à l’insu de son adversaire les personnages qui participeront au combat. Les règles avancées sont pour moi les règles de base car permettent tout de suite d’avoir une asymétrie tellement plus fun dans la confrontation des deux joueurs. Cela permet aussi de pouvoir se confronter à un joueur moins adroit et donc qui permettra d’avoir de la surprise et un suspens non présent dans les règles de base.
Le jeu inclus des obstacles utilisés de façon très maligne et pratique comme rangement du jeu, et favorise son transport. Un point fort de ce jeu qui permet donc de pouvoir s’installer sur une zone de jeu adaptable à l’âge et aux compétences des joueurs concernés. Cela est quand même très agréable de pouvoir jouer un peu n’importe où en profitant d’une mise en place hyper rapide et pratique : on installe et on joue en moins de 5 minutes !
Les règles sont extrêmement simples et rapides, il suffit de faire sortir les pions adverses de la zone de jeu. Selon votre forme, les parties peuvent être très très rapides d’ailleurs si vous ne protégez pas en priorité votre capitaine, ce qui limite un peu la stratégie et la mise en place pourtant relativement libre du départ.
Comme sait si bien le proposer Gigamic, le matériel proposé par l’éditeur est de très bonne facture, et bien que le plastique la matière choisie pour les obstacles/rangements et les pions, leur capacité de glissage est très bonne et la solidité également. L’édition propose aussi une pochette blanche afin de cacher ranger ce bloc assez peu élégant au sein de votre ludothèque et facilité son rangement parmi des boites bien plus jolies.
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2. Le second jeu que je souhaite faire apparaître ici est A la conquête des catacombes.
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A la conquête des catacombes est un jeu de Aaron West, illustré par Kwanchai Moriya, localisé par Nut’s Publishing et distribué par Blackrock Games. Un jeu pour 2 à 4 joueurs, à partir de 8 ans pour des parties allant de 15 à 30 minutes, dans les boutiques depuis le 4 septembre 2020.
Ce jeu utilise le système de jeu « Dexterity » crée par l’éditeur Elzra Corp et qui propose une gamme de jeux dans la thématique des catacombes. Catacombes & Châteaux (2017) et Catacombes (2010), agrémentés d’extensions, utilisent également ce système de jeu basé sur la pichenette.
Le jeu nous propose une confrontation de deux équipes dans le monde de Cimathue dans un avenir lointain. Après avoir collé les inévitables autocollants sur les nombreuses pièces du jeu, il sera question, en un certain nombre de tours, de cumuler plus de points de vie que son adversaire.
Un point positif ici que je remarque, point d’élimination de pions, donc des parties plus longues, plus régulières dû certainement à une mécanique plus profonde qui va inclure l’utilisation de cartes dans les nombreuses phases de jeu proposées par les règles.
Le jeu est fortement tactique, car les phases vous inviteront à déplacer vos personnages, mais aussi jouer des cartes pour effectuer des attaques très variées, mais aussi de faire bouger les obstacles afin d’arriver à vos fins.
L’aire de jeu est fixe, car cadrée par des « murs » fixés sur des socles en plastiques solides et pratiques. On regrette parfois cet obstacle hors-jeu qui peut gêner légèrement parfois les actions des joueurs.
Pendant qu’on en est au stade des regrets, j’aurai fortement aimé avoir le tapis de jeu inclus dans la boite de base, et non à acheter séparément, tant le confort de jeu sur cette surface est largement supérieur à une autre surface.
Le jeu est donc plus profond, plus structuré, et pourrait paraître plus monotone, mais c’est sans compter sur l’ajout des cartes d’équipe qui viennent allègrement ajouter un dynamisme excellent et un contrôle très apprécié dans un jeu où la dextérité peut vous échapper à tout moment.
Les cartes sont variées et représentent des personnages accompagnées d’une classe, d’un signe astrologique, d’une capacité spéciale, d’un rôle, d’une séquence de tir, et parfois d’un pictogramme armure bienvenue dans le jeu.
Les possibilités sont donc très nombreuses et participent à la richesse du jeu, où les surprises sont légions et où le gameplay s’en voit fortement favorisé.
Les retournements de situations, les bons coups, les contres, les ratés, participent à la satisfaction et à la frustration ressenties tout le long du jeu, et nous animent constamment, ce qui est un énorme bon point à ce jeu fort en émotions.
Le jeu en équipe est également une super idée proposée, qui en partageant la défausse des cartes, permet une gestion de main individuelle, et donc une collaboration parfois malheureuse mais souvent fun.
Le livret de règles est impeccable, s’offrant même un tutoriel détaillé phase par phase afin que la compréhension soit optimale. Encore une bonne idée pour faciliter la mise en place et la jouabilité rapide du jeu.
Enfin afin d’adapter le jeu à un public plus jeune, ou pour réduire le temps de jeu des parties, deux règles optionnelles proposent de ne pas utiliser les capacités des cartes et/ou l’armure mais uniquement les séquences de tir. C’est très appréciable ne serait-ce que pour découvrir le jeu pour les plus jeunes.
A savoir qu’un jeu « stand alone » et pouvant être jouable en mode extension arrivera tout bientôt sur Kickstarter : Monster Pit.
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3. Enfin le dernier jeu à passer sous les ustensiles du Labo est Clash à l’Olympe !
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Clash à l’Olympe est un jeu de Jan Truchanowicz, Łukasz Włodarczyk et Paweł Stobiecki, illustré par Dagmara Gaska édité par Lucky Duck Games.
C’est un jeu pour 2 à 4 joueurs, à partir de 10 ans, pour des parties oscillant entre 20 et 40 minutes, à paraitre le 08 octobre 2020.
Les auteurs nous embarquent avec ce jeu sur le Mont Olympe, où les Dieux s’ennuient fortement et décident de jouer à qui a la plus grosse …quantité d’adeptes !
Ici la technique de la pichenette sera mise en avant dans une mécanique de contrôle de zones sur le plateau principal.
Le matériel est extrêmement coloré dans une ambiance légèrement « cartoon » très cohérente avec le public cible : la famille.
Attention la boite de jeu est assez hors norme et il faudra être expert Tetris pour pouvoir l’insérer au mieux ou bien la mettre « en casquette » sur votre meuble. La bonne nouvelle, c’est que la taille de la boite est relative à la taille du tapis en néoprène à l’intérieur ! Et qu’est-ce que c’est agréable de dérouler ce genre de matériel sur sa table !
Le jeu bien que basé sur de la pichenette précise, propose également une phase de vote de nouvelles règles par les joueurs, pour que chaque manche ait une « couleur » différente, est je ne vous cache pas qu’une partie de l’ambiance du jeu démarre à cette 1 ère phase du tour, tant les modifications sont intéressantes, variées et fun à jouer. De plus l’idée du vote est excellente car cela apporte un petit côté fourbe et donne envie parfois de se sentir soutenu par d’autres joueurs, mais je vous rassure ceci n’est souvent qu’un ressenti et non une réalité.
Je ne vous cache pas non plus que cette mécanique est plus appréciée par les joueurs plus âgés que par les enfants (- de 10 ans) qui ne voient pas spécialement tout le temps l’intérêt à voter pour telle ou telle carte de modification de règle.
Chaque joueur incarnant un dieu majeur de la mythologie grecque mais pas que et se voit attribuer un pouvoir unique, qui vient perturber le jeu et qui rajoute également du fun appréciable quand il est utilisé au bon timing.
Et comme il est question de majorité et de vote, les alliances éphémères et les trahisons vont bon trains, surtout quand elles sont accompagnées d’une dextérité efficace. Encore une fois cette dimension du jeu est moins présente avec un public jeune, qui sera plus terre à terre, et réagira souvent avec plus de frustration à ces décisions stratégiques liées à l’opportunisme.
Ne nous voilons pas la face, les parties à deux joueurs sont quand même moins intéressantes, que ce soit en termes de la présence des pions sur le tapis qu’au niveau des majorités et des interactions entre les pions.
Je ne vous cache pas qu’avant de pouvoir profiter du tapis il va falloir passer par la case tant redoutée par certains du collage de stickers, et là vous ne serez pas en reste tant le nombre de pions est conséquent, mais quand vous arriverez au bout en prenant votre temps, il ne vous tardera plus que les tester sur l’aire de jeu !
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Alors, tu tires ou tu pointes ???
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Plusieurs choses font de Clash à L’Olympe mon préféré des trois, le plateau en néoprène d’une belle taille qui facilite énormément l’exécution des pichenettes, les changements de règles mis au vote et les pouvoirs des dieux participant à la rejouabilité du jeu et à des parties très différentes, le bazar, surtout à 4 joueurs, sur le tapis de jeu qui ajoute du fun et du chaotique, et enfin le choix graphique du jeu qui me parle plus et qui retranscrit le mieux à mon goût la cible du jeu.
Plus généralement, si vous préférez les jeux rapides, simples et adaptables, optez pour Pitch Out. Si vous aimez un peu de profondeur, que vous souhaitez plutôt jouer à 3 ou 4 joueurs, avec des règles et un gameplay adapté à des enfants à partir de 7/8 ans, choisissez plutôt A la conquête des catacombes.
Et si comme moi, vous aimez les parties un peu plus, longues, avec un matériel complet et très adapté, avec des règles un peu plus riches et changeantes pour une plus grande rejouabilité et que vous êtes partis pour jouer à 3 ou 4 joueurs, alors Clash à l’Olympe vous étonnera !
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Je tiens à remercier sincèrement les amis de chez Jocus qui m’avaient fait découvrir le proto de Pitch Out à Cannes en 2019 et particulièrement la gentillesse de Jean Pierre Nicolas, l’éditeur Nut’s Publishing qui ose proposer des jeux atypiques et pour leur soutien inébranlable, et Lucky Duck Games, qui par la profondeur et la richesse de leurs jeux, nous permettent de prendre des heures de plaisir autour d’une table !
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Imaginez-vous à la place des explorateurs du siècle passé, à devoir vous frayer un chemin à travers d’une jungle luxuriante et mortelle. Chaque pas est potentiellement votre dernier, mais la promesse de trésors et de cités oubliées depuis longtemps est trop forte ! Vous continuez malgré tout, malgré les blessures, les attaques de bêtes sauvages, les maladies et même les décès de certains de vos compagnons d’infortune!
Voici ce qui vous attend avec L’Expédition Perdue.
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Peer Sylvester en est l’auteur, Garen Ewing (illustrateur et créateur de BD comme L’Orchidée Arc-en-Ciel) l’illustrateur. Osprey Games et Nuts Publishing! les éditeurs.
Prévu pour 1 à 5 joueurs, à partir de 12 ans et pour une durée comprise entre 30 minutes et 1 heure.
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À quoi ça ressemble ?
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Comment on joue ?
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En mode solo ou coopératif on va former son équipe d’explorateurs. Il y en aura 1 de chaque spécialité, spécialité qui permettra de progresser dans la jungle en fonction des obstacles rencontrés. Chaque explorateur à un nombre de points de vie qui, s’il tombe à zéro, entraîne la mort de cet aventurier.
On va disposer des cartes qui vont représenter l’expédition en cours jusqu’à sa possible fin, la cité perdue. Un pion explorateur symbolise la progression du groupe d’aventuriers, et on progresse de carte en carte après chaque journée passée avec succès dans la jungle. Le but est donc d’atteindre la dernière carte expédition, la cité perdue de Z, avant que notre équipe d’explorateurs meurt ou soit à court de temps.
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Justement la jungle est représentée par un chemin de cartes avec des événements positifs ou négatifs qu’il faudra résoudre, contourner, subir etc… pour passer à la carte suivante.
Chaque carte d’aventure représente une rencontre dans la jungle. Pour réussir il faudra s’assurer que ces rencontres aient lieu dans un ordre qui permettra aux explorateurs de survivre. Les cartes sont quelquefois clairement positives ou négatives, mais il y a souvent un mélange des 2. Chaque carte a un nombre et une série de cartouches qui représentent toutes les choses qui arriveront aux explorateurs quand cette carte est activée.
Certains sont obligatoires, d’autres vous donnent la possibilité entre plusieurs choix, et d’autres sont optionnels. En gros, vous allez perdre/gagner de la nourriture, des munitions, de la santé ou des compétences.
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Il y a 2 phases par journée:
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La phase matinée durant laquelle on va mettre à tour de rôle des cartes provenant de sa main et que l’on va ensuite ordonner selon le chiffre inscrit en bas sur chaque carte. On place 6 cartes dans l’ordre et on les résout une à une. On a parfois le choix de sélectionner l’action que l’on souhaite parmi plusieurs sur la carte. Par exemple pour résoudre la carte 12 Anaconda, on va avoir 3 possibilités: On peut utiliser une munition pour chasser l’Anaconda et récupérer 1 jeton nourriture utiliser une munition pour récupérer une compétence Orientation qui nous servira pour une carte suivante, mais on peut aussi subir 2 blessures (logiquement on « choisira » cette option si on a plus de munitions à dépenser pour les 2 autres possibilités).
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À la fin de cette phase on doit payer un jeton nourriture pour continuer, sinon perdre un point de vie.
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La phase soirée se déroule à peu près pareil que la matinée sauf qu’on ordonne plus les cartes mais qu’on les laisse dans l’ordre de pose. Cela peut permettre de placer une carte qui vous donne des ressources avant une autre qui vous en fait perdre (ce qui vous permet donc éventuellement de récupérer la ressource en question que vous n’aviez peut-être pas) ou encore de placer une carte qui vous permet de d’autre les 2 cartes suivantes (et donc de poser des cartes négatives pour vos aventuriers après celle-ci et ainsi les éviter!).
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Certaines cartes aventure contiennent le symbole Avancer qui vous permet de déplacer votre pion sur le chemin de l’expédition, et donc de vous rapprocher de votre but, la cité perdue de Z. Au moment où votre pion atteint la cité, vous l’emportez.
Si les 3 explorateurs sont morts, vous perdez.
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A la fin de la journée, chaque joueur pioche de nouvelles cartes aventure. Si le paquet est vide, les joueurs perdent immédiatement 1 nourriture et mélangent la défausse. Si le paquet est vide une 2ème fois, les joueurs perdent immédiatement.
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Mode compétitif
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Dans ce mode, les deux joueurs vont rivaliser pour être le premier à amener son équipe d’explorateurs jusqu’à la cité perdue. Il y a 2 chemins à constituer durant les phases de matinée et de soirée. Chaque joueur a le choix entre ces 2 chemins où ajouter des cartes. Ils ne savent pas encore quel chemin ils prendront. Ce n’est qu’après que les cartes ont été ajoutées, que le chef d’expédition prendra sa décision et choisira son chemin, ou laisser l’autre joueur décider. Quoi qu’il en soit, l’adversaire choisira quel chemin prendre lors de la phase soirée.
A la fin d’un round, le jeton Chef d’expédition change de joueur.
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VERDICT
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L’Expédition Perdue est une BD interactive. Ce qui frappe le + quand on prend les cartes en main et qu’on les découvre, c’est l’immersion que cela procure. On se retrouve propulsé dans une BD comme Blake et Mortimer. On va organiser le chemin de nos explorateurs et voir leurs aventures prendre vie. Quels dangers vont-ils affronter, quel élément dévastateur va les contraindre à perdre des ressources, de quelle accalmie vont-ils bénéficier? A vous d’organiser (ou subir?) leur périple!
Pas de dés à lancer, pas de placement d’ouvriers, juste des cartes à résoudre, choisir entre la peste et le choléra et serrer les fesses pour que les prochaines cartes à affronter soient clémentes. Spoiler alert: elles le sont rarement, le sort s’acharne contre vous avec un malin plaisir.
Ça peut décevoir certains joueurs qui auront l’impression d’être un punching ball et de ne rien contrôler. Il faut être persévérant et accepter l’échec, voire de nombreux échecs si vous l’on peut vous qualifier de porte-poisse dans votre vie de tous les jours… Ça ne s’arrangera pas avec ce jeu j’en ai peur. Mais quel soulagement lorsque vous atteindrez la cité de Z !!! 😉
On peut augmenter la difficulté si besoin pour les joueurs à la recherche de challenge. Une extension, La Fontaine de Jouvence, est d’ores et déjà disponible. Et n’oubliez pas, il n’est pas nécessaire d’amener vos 3 explorateurs à la fin de l’expédition pour l’emporter, un sacrifice est parfois utile! 😉
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Attention voici un O.L.N.I., à savoir un Objet Ludique Non Identifié.
Ce petit jeu par ses dimensions est une véritable petite pépite ludique qui mérite réellement que vous vous y intéressiez.
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Commençons par la genèse du projet. C’est en février 2018 que Jon Mietling et Portal Dragon ont lancé la campagne Kickstarter de ce petit jeu de cartes portable, tel qu’il est décrit sur la page du projet. L’auteur avait en tête un projet de jeu « sans table ». La campagne fut un véritable succès avec + de 4.800 contributeurs et + de 99.000 dollars récoltés.
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Nuts Publishing a flairé le bon coup et s’est chargé notamment de la localisation du jeu dans nos contrées, et il vient d’arriver dans vos boutiques!
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Palm Island est un jeu nomade qui, grâce à son format et son mode de jeu, nous permet d’y jouer presque partout.
File d’attente, voiture, toilettes, plage, au lit, … à vous de voir!
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Tout ce dont on a besoin c’est du deck de 17 cartes que l’on va manipuler dans sa main. Pas besoin de table, ou d’autre chose.
Prévu pour 1 à 2 joueurs, à partir de 12 ans et pour une durée de 15 minutes. Le jeu a été conçu et illustré par Jon Mietling, édité par Portal Dragon, et distribué par Nuts Publishing!
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A quoi ça ressemble?
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Comment on joue?
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En utilisant un jeu de 17 cartes, vous allez devoir façonner votre île. Vous allez devoir stocker des ressources pour payer les améliorations des bâtiments qui donneront accès à de nouvelles possibilités. La partie se déroule en 8 tours. Plusieurs modes de jeu sont disponibles, solo, coopératif, compétitif et compétitif de vitesse.
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Les cartes du jeu contiennent 4 zones. 2 sur chaque face. La zone active est celle que vous pouvez lire dans le bon sens. L’autre face située en dessous de cette zone, est à l’envers, il vous faudra donc retourner la carte durant le jeu pour activer cette zone. Idem pour les 2 autres zones du verso de la carte.
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3 actions sont possibles:
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Stocker: En payant le coût listé à droite de l’action, vous pivotez la carte à 90°dans le sens horaire, et la placez au dos du paquet. Ainsi seules les ressources stockées sont dorénavant visibles. Pour les utiliser, vous devrez simplement pivoter la ou les cartes utilisées dans le sens antihoraire.
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Pivoter: Payez le coût listé puis pivotez la carte à 180° et placez-la au dos du paquet. Ainsi la zone active est celle située auparavant en bas de la carte, et vous offre dorénavant des actions plus fortes.
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Retourner: Payer le coût listé à droite puis retournez la carte et placez-la au dos du paquet.
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Vous ne pouvez avoir que 4 cartes de ressources stockées (qui dépassent sur le côté) en même temps.
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Quand la carte du dessus du paquet est la carte de suivi de tour, le tour indiqué sur la carte est terminé. Vous devez alors la retourner ou pivoter sur le numéro suivant et la placer à la fin du paquet. Le nouveau tour commence, jusqu’à ce qu’on atteigne le 8ème tour où la partie s’arrête.
Vous additionnez alors tous les PV indiqués par les étoiles sur les zones actives des cartes qui en contiennent.
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En solo, vous pouvez collecter des objets de prestige pour vos réalisations. Ces trophées vous offriront des capacités spéciales à utiliser dans vos parties solo futures. Vous pourrez ainsi intégrer de nouvelles cartes dans votre deck solo.
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En compétitif, le joueur avec le + de PV l’emporte.
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En coopératif, les joueurs doivent dépenser des ressources pour préparer leur île à affronter divers désastres déterminés par une carte coopérative et placée dans une zone centrale. A la fin d’un tour, les joueurs peuvent s’associer pour payer le coût d’un désastre, et ainsi avancer au niveau suivant. Si vous ne pouvez terminer un désastre avant ou à la fin du tour 8, tous les joueurs perdent.
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Il y a aussi la possibilité d’intégrer les cartes de villageois que vous pourrez recruter et qui vous donneront des capacités actives ou des PV en fin de partie.
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VERDICT
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ADDICTIF.
ORIGINAL.
PUISSANT.
Voilà voilà…
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Ce « petit » jeu, qui n’est petit que par la taille, est une vraie pépite. Sans renouveler la sacro-sainte gestion et collecte de ressources / achat ou améliorations de bâtiments, Palm Island lui donne une sacré cure d’amincissement, et y apporte un vent de fraîcheur étonnant. On prend un plaisir non dissimulé à manipuler ses cartes, essayer de stocker les ressources nécessaires pour faire pivoter ou retourner ses cartes, et ainsi débloquer de nouvelles actions plus puissantes qui feront accélérer son jeu.
17 cartes. C’est tout ce que le deck de départ contient. Certains auteurs qui aiment ajouter encore et encore du matériel pourraient s’en inspirer. En réduisant l’esprit du jeu et les mécaniques au strict minimum, Jon Mietling parvient à ne surtout pas minimiser l’intérêt de ce jeu, mais au contraire proposer un truc de fou qui tourne super bien sans qu’on comprenne bien comment… Ah ça on l’avait pas vu venir celui-là, mais force est de constater que le pari est + que réussi, et que ce jeu à si petit prix, si simple à appréhender, si rapide à jouer devrait tourner dans toutes les mains des ludistes curieux et joueurs.
3 actions. C’est tout ce que vous aurez à faire pour jouer. Vous retournez la carte, vous la pivotez, ou vous stockez. Vous pouvez aussi défausser si vous ne pouvez pas faire les actions des cartes. C’est simple, net et précis. Pas de place à l’interprétation, c’est mathématique et ça s’enchaîne très bien. C’est notre coup de cœur de l’été, et on va l’emporter partout. Mais vraiment partout!
Fabien.
Ohhh quel plaisir de jeu!
Partons d’un prédicat de base : De quoi à ton besoin pour jouer? D’une table, table basse, comptoir ou d’un drap lors d’un pic-nique. Bref d’une surface de jeu. Et palm island à réussi l’exploit d’enlever cette surface de jeu, ou plutôt déplacer la surface de jeu… dans votre main!
Et quel kif! Jouer n’importe où! N’importe quand! Dans la file d attente du film, ou à l aéroport, dans le bus vers les vacances ou si vous bossez cet été dans les transports ou la file d attente du self aucun endroit ne vous empêchera de faire une petite partie.
Alors on manipule les 17 cartes, on les retourne, stocke et combine pour optimiser au mieux le village qui est implanté au creux de notre main.
Et si un pote veut tester le jeu propose un mode coopératif et un mode compétitif.
Palm island est ce que l’on peut appeler un OLNI (objet ludique non identifié)
Il est frais, simple et terriblement moderne, un vrai coup de cœur qui vous permettra de jouer au moment où vous ne pourriez pas jouer à un jeu de plateau, tout simplement!
Romain.
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2ème boîte de la série One Deck, voici Forêt des Ombres. Des repaires d’ennemis monstrueux se sont répandus à travers toute la campagne. En tant que héros, votre devoir est clair: conquérir tous les donjons, défaire tous les ennemis et vaincre tous les pièges. Comme le veut la tradition vous entrerez dans chaque donjon avec le plus simple équipement et rassemblerez le meilleur butin en le fouillant.
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Pour ceux qui connaissent, en + de héros, rencontres, gardiens, donjons, séquence de tour et fiche de campagne différents, Forêt des Ombres apporte en nouveauté le Poison. Certaines cartes de défi contiennent des icônes de poison. Ce n’est pas une blessure mais il augmente doucement et peut devenir très dangereux. Chaque fois que le groupe va explorer le donjon il doit résister au poison en réussissant un test en lançant un dé. Si c’est un échec, 2 pions de blessure sont ajoutés au héros.
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C’est Chris Cieslik (Red 7) l’auteur de ce jeu, Alanna Cervenak et Will Pitzer les illustrateurs et Nuts Publishing l’éditeur.
Prévu pour 1 à 2 joueurs, à partir de 14 ans et pour une durée d’environ 30 minutes. Il sera possible de joueur jusque 4 joueurs avec une boîte de One Deck Dungeon en +.
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A quoi ça ressemble?
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Comment on joue?
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Dungeon Crawling à base de cartes, la série des One Deck vous propose d’explorer des donjons, et d’occire les ennemis que vous y croiserez. Vous incarnerez un personnage dans un univers héroïc-fantasy que vous devrez améliorer tout au long du donjon pour espérer en voir le bout.
Chaque personnage possède des attributs de départ qui sont en fait un certain nombre de dés à utiliser dans telle ou telle couleur. Certains sont forts dans un domaine, d’autres dans un autre, et d’autres sont plus équilibrés. En fonction de vos attributs, vous aurez alors la possibilité de lancer les dés pour tenter de battre l’ennemi rencontré, ou d’éviter le piège qui vous est tendu.
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Un paquet de rencontre est constitué comprenant l’ensemble des monstres et pièges que vous serez susceptibles de croiser dans le donjon. Le but est d’épuiser ce paquet afin de descendre à l’étage suivant (défausser ou jouer toutes les cartes), reconstituer le paquet de rencontre, l’épuiser à nouveau et ainsi de suite pour atteindre les profondeurs et le boss du donjon que vous devrez vaincre.
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Un tour de jeu se déroule comme suit:
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Le temps passe. Pour représenter cela vous allez défausser des cartes du sommet du paquet de rencontres. Vous devez atteindre les niveaux suivants, et donc vider ce deck de rencontre. Mais si cela arrive trop vite, vous n’aurez pas acquis suffisamment de compétences, d’expérience ni d’objets ou potions pour contrer toutes les menaces que vous ne manquerez pas de croiser. Attention donc à ne pas aller trop vite.
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Explorer OU entrer dans une pièce. Il n’y a pas de plateau dans ce jeu. Le donjon est représenté par des cartes face cachée appelées portes fermées, qu’il vous faudra ouvrir pour voir ce qui s’y cache. Pour explorer vous ajoutez des cartes face cachée du paquet de rencontre sur la table jusqu’à ce qu’il y ait 4 portes. Pour entrer dans une pièce, vous choisissez une porte fermée, vous la retournez et vous décider de faire une rencontre ou bien de fuir.
Si vous faîtes une rencontre, vous engagez le combat contre un monstre, ou vous essayez de surmonter le piège qui vous est tendu. Pour ce faire, vous allez utiliser les dés indiqués par les capacités de votre héros, les lancer et tenter de recouvrir les cases de défi présentes sur la carte monstre ou piège que vous affrontez. Parfois plusieurs dés seront nécessaires, parfois 1 seul dé pourra remplir la case, et il faudra donc que sa valeur soit suffisante.
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Je relance de 2
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Théoriquement vous ne lancez vos dés qu’une fois. Vous placez alors les dés de la bonne couleur sur les cases défi pour les recouvrir si vous atteignez le total indiqué avec 1 ou plusieurs dés selon les cases.
Dans la pratique, vos compétences vous permettront de modifier le résultat de certains dés, d’en relancer, d’en transformer en une autre couleur, etc…
Il vous faudra donc jongler entre les attributs de votre/vos personnage(s), et leurs compétences afin de recouvrir les cases de défi obligatoires, les + pénalisantes, et même toutes les recouvrir si cela est possible.
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You win!
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En cas de succès, le monstre ou le piège devient une arme, une compétence, une potion ou de l’expérience que vous ajoutez à votre héros et son équipement, pour affronter des difficultés croissantes.
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You loose!
En cas d’échec, les cases défi non recouvertes vous font subir des dégâts, vous font défausser des cartes du paquet de rencontre, ou vous font ajouter du poison à votre personnage. Quand votre héros n’a plus de PV, il est mort.
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Brouettes de dés.
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Tout se résout par des dés, il faut donc avoir suffisamment de dés (et que leurs résultats soient suffisants) pour vaincre un monstre et recouvrir ses cases défi. Si c’est mal embarqué, vous pouvez fuir la rencontre, ouvrir une autre porte et affronter un monstre ou un piège moins difficile, le vaincre et récupérer la carte pour améliorer votre personnage qui pourra affronter des ennemis et pièges de + en + puissants.
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Au fur et à mesure que vous descendez dans les profondeurs, la difficulté est croissante. Le paquet de rencontre est constitué des mêmes monstres et pièges à chaque étage, mais le donjon possède ses propres cases défi qui viennent s’ajouter au combat. Et il y en a de + en + à chaque étage.
Enfin le boss de fin vous propose un sacré défi, et le combat se déroule sur plusieurs tours!
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VERDICT
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Méfiez-vous de la taille de cette petite boîte, il ne s’agit pas d’un petit jeu. Stratégique, ardu, hasardeux et calculatoire, One Deck Dungeon est un bon gros défi pour tous les amateurs de donjons, et d’héroïc-fantasy. Vous serez régulièrement (voir tout le temps) sur le fil du rasoir durant la partie, et un lancer de dés ratés peut faire la différence, ou pire vous coûter la vie! Allergiques aux dés et au hasard, passez votre chemin.
Mais plus vous avancerez dans la partie, plus ce hasard pourra être contrôlé grâce à l’amélioration de votre personnage, à la maîtrise de vos techniques, et à votre sens du risque qui vous permettra de savoir si la fuite n’est pas la meilleure solution pour ce tour-ci.
Le jeu nécessite une bonne partie pour maîtriser les mécaniques et les spécificités du jeu. Le livret de règles est touffu mais imprimé dans un tout petit format (petite boîte oblige), et au début on a la sensation de sans cesse le feuilleter. Souhaitons que vous surmontiez cet écueil pour envisager le mode campagne qui vous permet de monter la difficulté graduellement en conservant votre héros sur la durée, en le personnalisant et l’améliorant comme vous le souhaitez. Et ainsi augmenter l’immersion dans cette chasse au donjon.
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La boîte Forêt des Ombres se suffit à elle-même mais peut aussi se combiner avec la 1ère boîte One Deck Dungeon. On peut aussi avec 2 boîtes jouer à 4 joueurs. On me souffle à l’oreille que le site de l’éditeur mettrait à disposition des quêtes qui proposent des aventures supplémentaires, mais je n’ai pas encore trouvé le lien. On va lui demander directement je l’ajouterai dès que possible.
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La difficulté est bien présente et peut être frustrante (trop?) pour certains joueurs. Ce n’est pas un jeu tout public, et si vous connaissez quelqu’un qui y a déjà joué, je ne saurai que trop vous conseiller de faire la 1ère partie avec elle/lui, cela vous évitera de peut-être vous perdre en route et ne pas laissez sa chance à ce jeu intéressant, ardu et frustrant, mais aussi profond et qui vous propose un vrai challenge!
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