Test: After the Virus

Test: After the Virus

Un jeu de zombies qui tient presque dans la poche et se joue en 15 minutes, vous en rêviez ?

After the Virus vous propose de prendre la place de survivants dans un petit jeu de deckbuilding malin et rapide.

Le jeu de Jacob Fryxellius, oui le papa de Terraforming Mars, est comme son grand frère des étoiles pas très joli. C’est le moins que l’on puisse dire, même si on finit par s’attacher à ce style proche des comics américains. C’est d’ailleurs Daniel Fryxellius le responsabl… euh l’illustrateur.

Le jeu exploite une mécanique de deck building avec 2 paquets de cartes : des objets, personnages, capacités dans le premier, pour tenter de survivre, et des zombies dans le second pour tenter de vous faire perdre.

Le jeu est prévu pour 1 à 3 joueurs mais, franchement, c’est tout simplement un jeu solo. A partir de 10 ans et pour une durée d’environ 45 minutes.

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A quoi ça ressemble ?

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Comment on joue ?

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Le jeu se compose de chapitres qui vous plongent dans l’apocalypse zombie, de ses prémices à l’installation de votre camp, puis vous essaierez de venir à bout de cette… pandémie ?

Chaque chapitre modifie la mise en place et les conditions de victoire, pour ce test, je vous en explique les bases.

Pour la mise en place, prenez un plateau personnage, il vous dira de quelles cartes se compose votre deck de départ. Placez un jeton sur le 1 de la piste, il indique que vous faites face à la première vague de zombies et prenez donc un zombie de valeur 1 à ajouter à votre deck de départ.

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À votre tour, vous allez piocher 5 cartes et si un ou plusieurs zombies sont piochés, placez-les en jeu immédiatement.

Avec les cartes restantes vous pouvez fouiller le deck principal de cartes pour repérer de nouvelles armes, objets, compagnons ou capacités à récupérer.

Vous pouvez également, en défaussant de votre main des cartes, récupérer ces cartes révélées.

Vous pouvez aussi placer en jeu depuis votre main des cartes. Pour les activer, vous devez défausser le nombre de cartes de votre main indiqué sur celles-ci.

Une petite mécanique de gestion de main rapide et simple qui rend le jeu fluide et agréable à jouer.

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Les zombies en jeu doivent être gérés le tour où ils sont mis en jeu, il vous faudra donc bien anticiper et vous préparer à subir de grosses vagues si la partie dure trop longtemps.

Un zombie non tué ou esquivé vous mordra. Vous pouvez être mordu à la jambe, ce qui vous privera de toutes les capacités de fuite. Si vous choisissez d’être mordu au bras vous perdrez la capacité d’utiliser 2 armes, ce qui risque de précipiter votre trépas.

Une fois mordu à la jambe et au bras, restera la morsure à la tête qui, elle, est fatale !

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VERDICT

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After the Virus se classe dans ces jeux die and retry avec sa mise en place express. On joue, on perd et on y retourne parce que, nom didiou, je vais quand même pas perdre face à un jeu à la c** !

Vous perdrez souvent, au point de vous demander si certains scénarios sont réalisables. Et quand vous y parvenez enfin, c’est pour immédiatement vous lancer dans le suivant puisque désormais vous maîtrisez le jeu…. Ou pas !

After the Virus est un super jeu solo dans la catégorie des petits jeux avec une belle courbe d’apprentissage et un potentiel de frustration assez impressionnant. On l’aime autant qu’on le déteste.

Donc préparez-vous à maraver du zombie et à en subir les conséquences dans After the Virus vous allez prendre « chair » !

Test : Warp’s Edge

Test : Warp’s Edge

Le nouveau jeu solo de Renegade nous promet de très belles choses ! Warp’s edge est un jeu de bag building sur thème de combat spatiaux ! Il n’en fallait pas plus pour me scotcher à ma table de jeu ! Et avec un livret d’aventure, que demander de plus ?

Le jeu est la dernière création de Scott Almes ! Mais si, le papa des Tiny Epic ! Mais aussi des Boomerang ou de Claim .

Pour la partie graphique, c’est Tyler Johnson qui s’en occupe et le côté néon est très bien exploité ! Ça flashe et on en redemande.

Le jeu est donc le second de la game solo de Renegade, après le Défi de la Reine. Renegade est connu pour nous avoir apporté la série des Clank !

Cette fois-ci, le jeu est uniquement jouable en solo, vous voilà aux commandes de votre vaisseau à combattre une armée de vaisseaux ennemis pour espérer atteindre le boss ! Un côté jeu vidéo très agréable. Chaque vaisseau que vous pourrez piloter ayant ses caractéristiques, tout comme les ennemis, et bien évidement chaque Boss étant unique et demandant pas mal d’adaptation.

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A quoi ça ressemble ?

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Comment on joue ?

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Commençons par un rappel sur la mécanique du bag building. Vous démarrez la partie avec un sac contenant des jetons définis par le jeu (ici différents pour chaque vaisseau).

Tout au long de la partie, vous allez améliorer votre sac avec de nouveau jetons, en enlever d’autres pour avoir les tirages les plus performants possibles.

À chaque tour de jeu, vous tirez 5 jetons du sac et effectuez leurs actions dans l’ordre de votre choix.

Dans Warp’s Edge, quand vous ne pouvez plus tirer 5 jetons, vous effectuez un warp pour recommencer ; mais voyons cela plus en détails.

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Le jeu tourne donc autour d’un twist scénaristique et mécanique, à savoir les warps.

Quand votre sac de jetons ne peut plus en fournir 5, vous ne pouvez donc pas jouer la manche suivante et devez effectuer un warp.

Le warp est expliqué de manière thématique par le réacteur à trou noir de votre vaisseau qui vous permet de revenir au début des combats avec l’expérience emmagasinée.

Vous allez donc tout recommencer mais en gardant les jetons gagnés ! Vous voilà plus aguerri pour la suite mais attention, cette botte secrète a ses limites ! Au bout de quelques warps, votre réacteur ne tenant plus, il risque de vous absorber pour l’éternité.

À vous d’être rapide et précis pour venir à bout de vos ennemis avant ce moment fatidique !

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Avant de partir au combat, vous devez choisir votre vaisseau. Celui-ci définit les jetons qui composent votre sac de base et quelles améliorations sont possibles. Chaque vaisseau a des caractéristiques de bouclier et de points de vie également.

En plus de votre vaisseau, vous disposez d’une carte de compétence pour obtenir un avantage une fois par warp. Lorsque vous réorganisez le jeu suite à une phase de warp, n’oubliez pas de piocher 2 cartes capacité et d’en garder une. Ces cartes peuvent se révéler ultimes et vous sauver les fesses si vous les activez au bon moment.

Choisissez ensuite le boss à combattre. Chaque boss a ses caractéristiques propres. Il définit les ennemis de niveau 1, 2 et 3 qui composent sa garde et plus généralement le gameplay de la partie.

Certains boss ne seront attaquables qu’une fois tous les vaisseaux les protégeant annihilés, d’autres feront partie intégrante du combat et encore d’autres options possibles mais ne divulguons pas tout.

Les boss se composent de plusieurs sections ayant chacune une défense particulière. À vous d’accumuler les dégâts pour les détruire. Chaque partie étant gagnée lorsque le boss est vaincu.

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Vous allez donc enchainer les tours pour vous défaire ou esquiver vos ennemis. Pour cela, vous disposez de lasers pour du dégât direct et de manœuvres pour esquiver vos adversaires. Chaque ennemi a une limite de dégâts reçus ou de cabrioles qu’il n’arrivera pas à suivre.

Si vous atteignez ou dépassez la limite d’un ennemi, celui-ci est détruit et vous gagnez le bonus indiqué sur sa carte.

La troisième ressource du jeu est l’énergie qui vous permettra de récupérer de nouveaux jetons.

Chaque vaisseau vous propose également des jetons spécifiques qui changeront eux aussi le gameplay de chaque partie. Ces capacités spéciales vont vous permettre de vous adapter à chaque boss et au gameplay qu’il vous propose.

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VERDICT

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L’avis de Romain B. :

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Avec Warp’s Edge, on dispose d’un beau et bon jeu, un solo comme on les aime avec des parties nerveuses et tendues. Ajoutons à cela un insert pour ranger tous les jetons et les disposer facilement sur la table de jeu. Vraiment bien pensé et hyper pratique pour tout ranger facilement.

Cependant, je lui trouve deux points négatifs.

Le premier sera la difficulté que je ne trouve pas si ardue que cela une fois les concepts bien intégrés. Le jeu repose sur pas mal de hasard et certaines parties pourront se révélées trop simples par les cartes capacités et les bonus des ennemis récupérés. Si cela vous arrive sur vos premières parties, c’est un coup à se dire que ce jeu n’a aucune profondeur… Heureusement certains boss sont bien retors et vous demanderont de recommencer plusieurs fois pour les vaincre.

Le second point est là une aberration : le livret nous promettant une aventure palpitante en solo n’est rien d’autre qu’une histoire du soir de 27 pages pour modifier la mise en place du jeu. Les éditeurs ont réellement cru qu’on allait se taper 27 pages de lecture pour choisir un vaisseau, une carte de capacité et un boss différents ?

Ce livret est une énorme publicité mensongère qui, si le jeu n’était pas si bon, plomberait à lui seul ce test !

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Une fois passée la déception de cette partie narrative inexistante, on revient avec plaisir au jeu qui exploite cette mécanique introduite par Orléans : le bag building.

Warp’s Edge est un super jeu solo pour des parties de 30/40 minutes. Les plus jeunes pourront l’aborder à partir de 12 ans sans souci.

Alors prenez place dans le cockpit et faites chauffer les jetons parce que vos ennemis vous attendent !

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L’avis de Jérémie:

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Romain ayant tout dit quant aux mécaniques, voici mon ressenti sur le jeu: C’est de la balle, merci de m’avoir lu !

Pardon, je vous ai fait une escroquerie, comme celle de la partie scénarisée du jeu.

Car oui, je partage l’avis de mon collègue Romain, passer 30 minutes pour faire la mise en place d’un jeu qui se met en place en moins de 3 minutes, c’est quand même abusé, parce qu’au final ce n’est qu’une manière de placer notre vaisseau et le boss plus la carte de départ, donc rien d’intéressant là-dedans. Lisez-le si vous avez du temps à perdre, mais ne vous attendez pas à un récit vibrant et passionnant…

C’est bien dommage parce que le jeu a d’énormes qualités :

Il se joue vite, les règles sont vite apprises et on sent vraiment la montée en puissance de notre vaisseau au fur et à mesure qu’on dégomme les vaisseaux ennemis de plus en plus rapidement au fil des warps.

Attention, ceci dit, si certains boss semblent coriaces au premier abord, on trouve vite la « bonne stratégie » dès la seconde partie, ce qui permet parfois de battre les gros boss du jeu en 2 parties en fonction des vaisseaux.

Ceci dit, ça fait le taf correctement, il y a toujours cette envie de refaire une partie, de tester un autre combo de boss/vaisseau et on prend réellement plaisir à refaire une partie et encore une autre et d’y revenir régulièrement.

Un excellent bag building solo qui vous occupera entre 20 et 30 minutes et qui change de style !

En plus le tout est de très bonne qualité et il y a un insert ! Que demander de plus !

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Disponible ici : à venir bientôt mais on en sait pas + … ^^

Prix constaté :

Test: Black Sonata

Test: Black Sonata

Partir à la poursuite de la Dark Lady, cette femme insaisissable des sonnets de William Shakespeare à travers Londres du XVIIème siècle, voici votre mission.

Le jeu est exclusivement solo pour des parties de 10 à 45 minutes.

Il est l’œuvre de John Kean et est édité par Side Room Games est déjà connu pour Maquis et Orchard, ce dernier venant de débarquer en version française il y a peu.

Cette fois-ci la mécanique principale du jeu sera de récolter des indices dans le but d’identifier les 3 uniques à la carte de la Dark Lady tirée au hasard.

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Le matériel

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Une fois de plus avec cet éditeur, la boîte est un petit volume où tout est bien rangé.

On y trouve des cartes pour les Lady, ces cartes ont chacune 3 indices parmi 7 possibles. Sur ces cartes sur la partie droite, on dispose également de l’information sur combien d’indices cette carte a en commun avec les autres.

C’est là que réside tout le sel de ce jeu, Il va falloir recouper les indices sur les cartes que vous avez révélées pour définir quels sont ceux qui composent la carte de la Dark Lady que vous recherchez.

Il y a également des cartes plus petites pour les lieux de Londres, ces cartes sont percées comme nous le verrons plus tard.

On trouve également un deck complet pour les déplacements de la Dark Lady et finalement des cartes Brouillard avec un « ? » au dos.

Ajoutons à cela un plateau petit format représentant le cœur de Londres, des pions en bois pour confirmer ou infirmer chaque indice récolté, 4 jetons pour matérialiser les déplacements probables de la Lady et un marqueur vous représentant lors de vos déplacements à travers la ville.

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A quoi ça ressemble ?

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Avec tout cela, il ne vous reste plus qu’à mener l’enquête ! Regardons de plus près comment cela se passe.

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Comment on joue ?

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La partie la plus fastidieuse du jeu est certainement la mise en place du deck de déplacements de la Lady.

Pour cela, vous disposez de cartes Déplacement avec une ligne en haut et une en bas sur lesquelles on peut lire des lettres.

Le principe est de choisir un des 8 emplacements (4 sur la ligne du haut et 4 sur celle du bas) et de prendre toutes les cartes avec une lettre à cet emplacement.

Rangez ensuite les cartes dans l’ordre alphabétique et coupez (et non pas mélangez !!) ce deck pour qu’il soit prêt.

Une fois que cela est fait, placez la carte numérotée avec le chiffre 2 vers le haut au fond du paquet. Cette carte sert de rappel puisque vous disposez de 3 tours complets du deck pour mener votre enquête à son terme.

Pour information, la ligne du bas propose un challenge plus relevé puisque la Lady pourra ne pas changer de lieu d’une carte à la suivante.

Pour le placement de départ, prenez le pion vous représentant, placez-le sur le lieu de votre choix et prenez la carte de ce lieu.

Choisissez une carte de Lady face cachée et posez-la à gauche du plateau de jeu. Les cartes de Lady fonctionnent par paire et ont la même fleur au dos.

Une fois votre Lady choisie, prenez celle qui lui est associée face cachée également et placez-la à droite du plateau, toutes les cartes de lieu restantes sont posées dessus, sauf celle que vous avez choisie comme lieu de départ.

Mélangez les autres cartes de Lady face cachée et glissez la carte Dark Lady en dessous, puis retournez le paquet, vous avez donc la carte « Dark Lady clues » au-dessus et toutes les cartes en dessous sont sur leur face visible.

Beaucoup de manipulations de cartes pour cette mise en place, c’est clairement le point noir du jeu mais une fois les manipulations effectuées quelques fois, tout deviendra automatique et assez simple.

Vous pouvez maintenant commencer votre enquête !

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À chaque tour de jeu, vous commencez par regarder le deck de déplacement de la Lady et ajuster les pions indiquant le ou les lieu(x) probable(s) où elle pourrait se trouver. Chaque carte indique un lieu qui se trouve à un espace du lieu précédent. Ceci vous permettra au fil des tours de suivre ses déplacements pour réussir à la rencontrer.

Ensuite vous pouvez effectuer une action parmi 4 possibles :

  • vous déplacer d’un lieu. Si vous arrivez dans nouveau lieu pour la première fois, vous récupérez la carte de ce dernier. Une fois toutes les cartes de lieux en votre possession, vous pouvez révéler la carte de Lady qui fait la paire avec celle que vous recherchez.
  • Si vous pensez être sur le même lieu que la Lady, vous pouvez tenter de la rencontrer. Pour cela il faut tout d’abord :
  • glisser une carte Brouillard sous la carte du dessus du deck de déplacements, cela permet de ne pas prendre connaissance de la suite des cartes du deck de déplacements.
    • Pour la suite de la vérification, prenez la carte du dessus du deck de déplacements et glissez dessous la carte du lieu où vous vous trouvez, en retournant ce « bloc » de deux cartes vous verrez apparaître ou non dans le trou de la carte la tête de la Dark Lady.
  • Si c’est le cas, vous venez de croiser la Dark Lady ! Vous pouvez soit :
    • piocher la première carte du deck  de Lady, ce qui vous permettra d’obtenir de nouveaux indices dans le but de confondre la Dark Lady.
      • soit tenter de révéler qui est la Dark Lady, mais cela entraîne la fin de la partie. Vous placez les 3 indices que vous pensez être les bons et révélez la carte sur laquelle vous enquêtez. Si ce sont les 3 attributs, à vous la victoire, sinon c’est la défaite.
  • ou alors la tête n’apparait pas et vous vous êtes trompé !

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Si votre partie n’est pas terminée, vous devez alors passer autant de cartes Déplacement que de carte(s) Lady révélée(s).

  • utiliser une carte Brouillard. Pour cela, il faut que la carte en haut du deck de déplacements soit une carte brouillard. Commencez par en glisser une autre sous celle-ci puis révélez-la et effectuez son action obligatoirement.
  • vous pouvez également passer si vous ne voulez pas quitter le lieu où vous êtes.

Les tours s’enchaînent alors avec un tempo donné par deux choses :

  • le deck de déplacements et surtout la carte numérotée qui une fois arrivée à 0 quand elle sera de nouveau révélée déclenche votre défaite,
    • les cartes Brouillard. Quand vous n’en avez plus, la partie est… perdue.

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Le jeu dispose donc d’un gameplay plutôt simple où la seule difficulté ou plutôt le point fastidieux vient des manipulations de cartes que vous allez effectuer tout au long de la partie.

La partie se termine si vous démasquez la Dark Lady, si vous êtes à court de cartes Brouillard ou si la carte numérique dans le deck de déplacements est sur 0 quand vous la révélez.

Mais au final ce Black Sonata est-il agréable ? Et a-t’on envie d’y retourner ?

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VERDICT

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Black Sonata est un ce jeu solo qu’on garde dans sa ludothèque précieusement parce qu’on aime en refaire une petite partie le soir au coin du feu.

Un petit « classique » avec son thème si particulier et son graphisme à l’ancienne.

On retrouve très vite la patte de l’éditeur que j’ai découvert avec Maquis et confirmé avec Orchard. Avec Black Sonata, il détient là son meilleur jeu pour le moment.

Une fois la mise en place du deck de déplacements maitrisée le jeu se joue rapidement, les parties pouvant aller de 10 minutes si vous êtes très chanceux à 45 minutes si vous pataugez dans la semoule sans jamais réussir à croiser la Lady.

Pour autant, on ne s’ennuie pas, il n’existe pas de stratégie gagnante à tous les coups, le hasard des déplacements de la Lady ainsi que les cartes des autres Lady révélées assurent une excellente rejouabilité.

Pour les anglophobes, seules les 10 cartes Brouillard ont du texte il est donc facile le franciser le jeu même si ce dernier mériterait une édition tout en français.

Le jeu me rappelle dans son fond de mécanique le Qui Est-Ce ou le récent Nom d’un Renard mais avec un format plus adulte, ce qui n’est pas pour me déplaire.

La variante avec la ligne du bas sur les cartes Déplacement permettant à la Lady de rester sur un même lieu ajoute un degré de complexité bienvenu après quelques parties.

Il existe aussi une extension, The Fair Youth, proposant plusieurs modules pour varier les parties.

Avec Black Sonata, vous aurez un jeu solo agréable au thème intéressant et bien intégré au gameplay, on s’imagine vraiment courir à travers les rues de Londres après cette femme insaisissable.

On passe un bon moment et au final c’est bien le but d’un jeu solo, déconnecter le temps d’une partie.

À noter le livret qui vous présente chacune des femmes de la vie de William Shakespeare et de l’époque ainsi que les lieux proposés sur le plateau de jeu.

Avec Black Sonata, à vous les enquêtes au cœur de la capitale anglaise à l’époque du plus grand des dramaturges.

Et donc, être ou ne pas être un enquêteur digne de William Shakespeare, telle est la question dont vous seul avez la réponse.

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Test: Orchard

Test: Orchard

Issu d’un PnP, ce petit jeu vous propose un joli casse-tête dans un verger aux fruits multicolores.

L’auteur du jeu, Mark Tuck, est assez prolifique en termes de petits jeux et ce Orchard a même gagné le titre Golden Geek du meilleur PnP de l’année 2018.

Le jeu est édité par Side Room Games chez qui on peut trouver Maquis ou Black Sonata. Et pour Black Sonata, on vous en parlera très bientôt ! La VF est assurée par Abigames.

Il s’agit d’un jeu solo, à partir de 10 ans et pour une durée de 10 minutes environ.

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A quoi ça ressemble ?

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Comment on joue ?

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Le jeu se compose de 9 cartes et quelques dés. Le but est de superposer les cartes pour augmenter la valeur des dés posés dessus.

Les cartes représentent 6 arbres de ce verger aux arbres colorés. 3 couleurs d’arbres composent chaque carte : 2 jaunes, 2 violets et 2 rouges.

Toutes les cartes représentent 6 arbres en 2 lignes et 3 colonnes.

En même temps, chaque carte est unique dans le placement des couleurs. Vous n’aurez pas deux cartes avec exactement les mêmes placements d’arbres colorés. C’est d’ailleurs là que réside la magie du jeu.

Le matériel complet comprend 18 cartes, 15 dés et 2 marqueurs « fruit pourri ». Sur ces 18 cartes, vous en utiliserez 9 tirées au hasard à chaque partie.

De ces neuf cartes, vous en piochez 2 et en placez une en jeu. Vous piochez ensuite une carte et recommencez.

A partir de la deuxième carte, il vous faut superposer les cartes.

Pour cela, vous devez placer des arbres sur des arbres de même couleur. Le but étant d’en recouvrir un maximum tout en anticipant les poses suivantes. Le tout sans savoir les cartes qui vont tomber. Pas mal de hasard, même si, à force de jouer, on finit par entrevoir les schémas de cartes qui pourraient arriver.

Quand vous recouvrez un arbre, vous placez un dé sur sa face de valeur 1. Si vous recouvrez l’arbre sur lequel se trouve ce dé augmentez sa valeur d’un cran sur le dé on a donc 1>3>6>10.

Ce sont les points de victoire que représentent ces faces de dés.

Durant la partie, vous pouvez deux fois recouvrir un arbre par un autre d’une autre couleur. Si c’est le cas, placez un marqueur fruit pourri. Il n’est pas possible par la suite de recouvrir un fruit pourri. De plus, les fruits pourris dans votre verger en fin de partie vous retirent 3 points chacun.

A vous de bien superposer les cartes pour maximiser vos points. A l’arrivée, votre score est à comparer avec le barème donné dans le livret de règles. Un beat your own score tout simplement.

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VERDICT

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Orchard est donc un casse tête agréable. Il n’est pas complexe et le hasard est tout de même omniprésent. On se rend rapidement compte que certaines parties seront « perdues » d’avance et réussir à décrocher les 55 PV ne se fera pas qu’au talent. Certaines sorties des dernières cartes peuvent être rageantes et casser complètement la partie.

Il faut prendre ce jeu pour ce qu’il est : un petit casse-tête qui permet de se vider la tête le temps de 10 minutes.

Avec Orchard, cultivez votre verger de poche !

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Disponible ici :

Prix constaté : 14 €