J’avais eu l’occasion de jouer à Endless Winter il y a plus de 2 ans, lorsque j’avais reçu un proto de la part de l’éditeur juste avant le début de la campagne de financement sur Kickstarter. Je me rappelle à l’époque avoir eu le sentiment d’un jeu correct, mais pas mémorable. La localisation française est dorénavant disponible en boutiques, et j’ai pu jouer à cette version définitive.
Mon avis sur ce jeu a-t-il changé en 2 ans ? Intègrera-t-il ma ludothèque ?
Petit retour en arrière sur ce que j’en avais dit à l’époque (et pour voir si je ne fais pas la girouette ^^), ça se passe ici.
Et maintenant, retour dans la vraie vie, avec un vrai jeu (on l’espère) :
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L’effet oignon
Voilà on attaque direct avec une bonne blague, ça m’a aussitôt fait penser à l’effet papillon, un superbe film d’ailleurs que je vous conseille. Rien à voir mais n’hésitez quand même pas à le regarder.
La 1ère chose qui frappe avec Endless Winter, c’est la profusion de plateaux, de zones de jeux, et la place qu’il occupe sur une table. Ça déborde littéralement de partout. J’ai vraiment l’impression d’un jeu de base, avec son plateau central, et des modules ajoutés au fur et à mesure du développement.
Et dire que 5 ou 6 extensions sont déjà disponibles… Le syndrome du jeu pensé pour avoir du succès sur Kickstarter : quelques figurines, beaucoup de matos, plein d’extensions.
Ergonomiquement, c’est assez désastreux. Mention spéciale au petit plateau à construire pour la zone quadrillée où l’on pose ses jetons pour débloquer la ressource recouverte, et ensuite revenir poser un cube au-dessus de 4 autres et gagner des PV. Lui, on ne sait pas ce qu’il fait là, il arrive comme un cheveu sur la soupe, n’a même pas l’air de faire parte du jeu, et reste dans son coin. Illustration parfaite de mon propos en comparant ce jeu à un oignon, j’ai une impression d’ajouts de mécaniques de manière artificielle.
Sans volonté de me moquer, j’imagine l’auteur en pleine recherche sur son jeu, et qui se rend sur BGG en prenant la liste des jeux qui ont le plus de succès :
« Ok, le deckbuilding marche toujours aussi bien, les gens aiment avoir de belles cartes en main, on va en mettre. Le placement d’ouvriers est un indispensable dans les euro-games, alors on fonce. La piste de points de victoire autour de la table c’est bien mais un peu dépassé. On va rajouter un plateau avec une piste de réputation avec une prime au joueur le plus haut. J’aime bien cette idée de déclin, on va ajouter ça au cycle de vie des cartes et de gestion de la main du joueur. Et un petit plateau modulable en plus, ça fera pas de mal, on va quadriller tout ça, et y poser des jetons. Ok, pas mal, maintenant on va essayer de faire fonctionner tout ça ensemble. »
Je ne parlerai donc pas des extensions, j’ai vu que certaines rajoutaient des plateaux en plus … no comment, je n’ai même pas envie de les essayer.
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Un jeu très correct
Malgré tout ça, vous pourriez vous dire que je n’ai pas aimé ce jeu, encore une fois ^^
Eh bien même pas. Endless Winter n’est pas un mauvais jeu, loin de là. Est-il mémorable et mérite-t-il sa place dans ma ludothèque ? Non, mais pas (que) à cause de défauts qu’il aurait, mais plutôt à cause d’un manque (Oui la boite déborde, vous me direz qu’il ne manque rien à ce jeu, il pourrait même en redonner à d’autres.).
Oui mais ce jeu manque d’évidence. Manque d’effet waouh, et manque de personnalité. Les parties sont agréables, le matos est très chouette, chaque joueur peut essayer différentes stratégies, et n’est pas réduit à 1 seule action possible. Mais ça n’en fait pas un excellent jeu selon moi, et ce côté addition de mécaniques me fait le même effet qu’avec Narak que j’ai revendu. C’est bien, c’est beau ça tourne, mais ça ronronne, et ça ne me donne pas envie d’en faire 10 parties. C’est typiquement le jeu qui fait dire aux joueurs après la partie « Ouais c’est sympa, et puis c’est joli en plus ! »… Généralement ce qu’on dit quand on ne sait pas trop quoi dire d’autre justement.
Mais, forcément, quand on utilise des mécaniques bien rodées et qui ont fait leurs preuves, on fait rarement un très mauvais jeu. Et là on retrouve un peu de tout ce qu’on adore dans nos eurogames, mais par petites doses. J’ai apprécié le cycle des 4 tours du jeu, avec une phase de déclin à la fin de chacun d’eux. Il y a vraiment possibilité de scorer pas mal de points avec cela en plus, et thématiquement c’est plutôt bien amené. On accompagne les membres de la tribu au cimetière, d’autres prennent la place et continuent à œuvrer pour le collectif.
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Découper les jeux
Kickstarter oblige, Endless Winter a été proposé avec plusieurs extensions. Comme d’habitude, on ajoute du contenu afin de faire paraitre la mariée plus belle qu’elle n’est, et s’assurer un financement conséquent sur la plateforme de financement participatif. Matagot va distribuer 3 extensions pour le jeu, Ancêtres, Peintures Rupestres et Rivières et Radeaux.
Je n’ai aucune idée de ce qu’elles apportent, et je n’irai pas me renseigner. Le jeu de base me paraît tellement disproportionné en termes de contenus, de place prise sur la table, et de mécaniques de jeux différentes, que je ne vois absolument pas à quel moment on doit encore lui ajouter quelque chose. On est vraiment dans la surconsommation et ce projet illustre les dérives de Kickstarter, et de plusieurs éditeurs qui suivent cette voie.
Auparavant, une extension était commercialisée si un jeu avait du succès, s’il y avait de la demande, si l’auteur avait des idées intéressantes, et plein d’autres raisons plus ou moins bonnes. Mais surtout, le questionnement respectait un sens logique, à savoir la boite de base, jouée et poncée par le public, puis une extension pour répondre à une demande.
Dorénavant, on observe tout à fait l’inverse. Endless Winter illustre totalement ce changement dans la réflexion éditoriale, Kickstarter ayant sa part de responsabilité. J’en viens à fuir les extensions… Et pourtant, Dune : Imperium est grandement amélioré avec sa 1ère extension.
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En résumé, Endless Winter n’est pas un mauvais jeu, mais c’est un jeu que je n’intègrerai pas à ma ludothèque et que je ne conseillerai pas. On est à l’inverse d’un jeu épuré et ce gloubi-boulga de mécaniques et de plateaux me donne un sentiment de trop plein.
Un jeu de placement auquel on accole une mécanique de déploiement caché, dans le principe ça me plait. En plus, ce jeu se base dans l’univers héroïc-fantasy de Roll Player, et moi j’aime bien Roll Player. Créé par Stan Kordonskiy, à qui on doit Dice Hospital, Endless Winter ou Les Sombres Royaumes de Valeria, le jeu débarque enfin en version française, après une campagne Kickstarter réussie avec 2360 contributeurs, menée par l’éditeur Thunderworks Games, et son créateur Keith Matejka (Roll Player, Skulk Hollow).
Vous allez devoir guider votre clan dans la prison de Kulbak pour devenir au bout des 6 tours de jeu, le clan le plus respecté de la prison, et ainsi gagner le droit d’aller combattre dans le Colisée, et éventuellement en réchapper ^^ Enfin ça sera toujours mieux que de croupir en prison !
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A quoi ça ressemble ?
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Comment on joue ?
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Le jeu est plutôt simple et les tours s’enchainent bien. 6 tours à jouer, 3 phases par tour.
Au début, chaque joueur va à tour de rôle poser des ouvriers dans un lieu de la prison. Ces jetons (qui ont une valeur numérique indiquée) sont posés face cachée. Une fois que tout le monde a posé les jetons qu’il souhaite, et passé son tour, on passe à la 2ème phase du tour, à savoir la résolution des lieux.
On retourne les jetons dans chaque lieu, et on résout les forces en présence. Le joueur avec la majorité l’emporte et gagne la récompense (ressources ou possibilité de recruter ou de crafter un objet), les autres n’ont que leurs yeux pour pleurer (sauf le 2ème plus fort du lieu dans certains cas).
En 3ème phase, on prépare le plateau pour le prochain tour, et on vérifie si les gardes ne déclenchent pas un raid parce que vos actions ont entrainé leur suspicion !! Dans ce cas-là, gare à celui qui a le plus de cubes suspicion (que l’on récupère en « récompense » de certains lieux), qui va perdre des points de victoire aussi sec.
Voilà en allant vite ce que vous trouverez dans une partie de Lock Up.
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VERDICT
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J’adore quand un plan se déroule sans accroc.
Le placement c’est une mécanique plutôt classique, il y a du bon, du très bon, et plein d’autres nuances, négatives ou positives. Là où Lock Up devrait susciter un intérêt, c’est avec ce côté déploiement caché, qui ne vous laissera pas récolter vos ressources comme vous le souhaitez, afin de recruter telle carte bandit, ou bien crafter tranquillement vos objets. Là, tous vos besoins en ressources vont se heurter aux plus fourbes et vils prisonniers de Kulbak, cad les autres joueurs …
Clairement, ça va être compliqué d’anticiper sur la pose des ouvriers de tout le monde. Forcément quelqu’un autour de la table va anticiper sur votre anticipation, et faire totalement autre chose que vous aviez prévu, ou même que ce joueur avait peut-être lui-même prévu ! Mais là, faudra se poser la question sur la logique de vos adversaires et c’est parfois déroutant…
En tout cas, 6 tours ça passe vite, et heureusement il y a plusieurs manières de scorer. Que ce soit en recrutant des brigands qui rapportent des points de victoire selon différents axes (PV secs, plus vous en avez du même type, plus vous gagnez de points, etc…), ou bien en craftant des objets contre des ressources, en validant les objectifs communs ou encore en allant à la bibliothèque (oui oui !) récupérer des cartes secrètes.
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C’est frais, mais c’est pas grave.
Pour moi, Lock Up apporte un vent de fraicheur bienvenu dans le monde ludique actuel. Les sorties se bousculent tellement qu’on est proche de l’indigestion, pour au final si peu d’originalité, de fraicheur, de prise de risque ou d’intérêt ? Ici, Stan Kordonskiy me surprend. Ce qui n’était pas gagné, vu ses précédents jeux qui ne m’avaient pas laissé sur mon séant. Lock Up m’a donné ce sentiment de rafraichissement ludique. Le jeu est abordable sans être trop simple, et apporte une vraie interaction qui décidera du tournant de la partie. Jouez avec des adversaires bien retors et calculateurs, et vous vous arracherez les cheveux presque à chaque tour car vos actions seront annihilées par celles d’un ou des adversaire(s), et inversement. Et ça, c’est jouissif. Arrachez ces ressources au nez et à la barbe des autres joueurs, et craftez cet objet qui rapporte 20 points de victoire avec un grand sourire qui ne devrait pas manquer de vous attirer quelques insultes au passage. Recrutez ce 4ème brigand du même type qui vous assure 20 PV à la fin, et riez en votre for intérieur de votre stratégie payante (pour le moment).
Lock Up vous propose plusieurs façons de scorer, plusieurs salles dans lesquelles vous mesurer à vos adversaires, plusieurs plans qui tombent à l’eau, de nombreuses frustrations de voir un joueur retourner son jeton dans la salle que vous convoitez, et voir apparaître un 5 qui vous fait perdre la majorité du lieu, et rentrer presque bredouille …
Oui, Lock Up c’est frais, c’est très fun, ça s’explique bien, ça se joue aussi bien à 1 qu’à 4 (je ne l’ai pas testé à 5, je me pose la question de cette configuration), et surtout c’est agréable car ça change un peu ! Tous les joueurs à qui je l’ai fait essayer ont aimé, et c’est pour moi le meilleur signe de plaisir ressenti en jouant à un jeu.
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Bon autant vous le dire, j’adore l’univers de Valeria donc là on a quand même un nouveau jeu, et non une extension, dans cet univers déjà bien riche et qui propose déjà, pour faire court, un jeu de dés et d’activation, Valeria le Royaume, et ses moultes extensions, et Margraves de Valeria, qui propose du placement d’ouvriers (pour faire très court). Il y en a encore d’autres, mais comme ils ne sont pas encore traduits, et peu disponibles en France, je ne les mentionne pas.
Cette fois-ci, nous incarnons les « méchants » de l’univers de Valeria et c’est plutôt rare dans les jeux. Nous devrons réunir nos forces, monter en puissance, et nous préparer à reconquérir nos terres !
Il est prévu pour 1 à 5 joueurs, à partir de 14 ans et pour une durée de 1 heure environ.
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A quoi ça ressemble ?
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Comment on joue ?
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Allez les vilains, il est temps de reconquérir nos terres et d’aller montrer à ces elfes, humains et nains de Valeria de quel bois on se chauffe !!! Ils nous narguent avec leurs citadelles, il est temps de leur rentrer dedans !
Rassemblez vos troupes, recrutez vos champions et utiliser vos sanctuaires afin de récolter des ressources. Prouvez votre valeur et vous serez peut-être le prochain commandant de l’armée des Ombres !
A votre tour vous devrez déplacer votre gardien dans l’un des 5 sanctuaires du plateau de jeu, ou sur le 6ème emplacement possible qui se situe sur votre plateau individuel, votre camp.
Si vous allez dans un sanctuaire, vous prenez un dé et vous le placez sur votre plateau. Vous réalisez ensuite l’action du lieu.
La valeur et le choix du dé sont doubles. Vous prenez un dé de valeur faible, vous bénéficiez aussi d’une valeur de réduction pour la carte champion ou stratagème que vous pourrez acheter sur ce sanctuaire. Vous prenez un dé de valeur forte, pas ou peu de réduction pour l’achat d’une carte, mais une force plus élevée pour ce dé, qui vous permettra donc de potentiellement gagner plus de PV lors de la validation de votre stratagème en utilisant ce dé.
En vrac pour les actions des lieux, vous pourrez acheter une carte stratagème, récupérer une gemme, gagner de l’or, de la magie ou bien acheter une carte champion.
Quand vous irez avec votre « ouvrier » dans votre camp, vous pourrez valider une carte stratagème préalablement achetée et placée en réserve sur votre plateau.
Pour valider une carte, vous devez avoir le bon nombre de dés, dans la bonne couleur.
Même si vous pourrez modifier leur valeur et/ou couleur avec vos gemmes, compétences etc…
Vous défaussez les dés utilisés, vous empochez les points de victoire, et vous débloquez un marqueur conquête de votre plateau, qui vous permettra aussi de gagner un bonus.
Concrètement, votre plateau individuel est limité au début de la partie. Par exemple, vous ne pouvez accueillir que 3 dés, 1 carte stratagème, 3 cartes champions etc… Au fur et à mesure des stratagèmes validés, et donc des marqueurs conquête que vous enlèverez de votre plateau, vous débloquerez la possibilité d’accueillir par exemple jusque 5 dés, 1 ou 2 cartes stratagèmes supplémentaires, ne plus limiter votre influence etc…
Clairement, vous aurez envie de tout améliorer et ce sera très frustrant de devoir ne sélectionner qu’un seul marqueur à enlever. Vous aurez besoin de débloquer ces emplacements si vous voulez monter en puissance dans la partie.
Je ne m’étale pas plus sur les règles puisque là vous devriez déjà cerner les contours du jeu, et le déroulement d’une partie. Il y a bien entendu plusieurs éléments de règles que je ne vous ai pas présentés, mais ça n’apporterait rien à ce test de tout vous détailler.
Une fois qu’un joueur a validé son 7ème stratagème, on finit le tour et la partie s’arrête. Vous ajoutez à votre nombre de PV sur la piste au tour du plateau les PV apportés par certains de vos champions, ainsi que 1 PV par dé sur votre plateau.
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VERDICT
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Comme je vous l’ai dit, j’adore cette série Valeria, qui n’est pas à mettre au panthéon ludique en termes de mécaniques ou d’originalité, et qui n’est pas exempte de défauts (« trop d’icônes tue l’icône » devrait être tatoué sur les bras de Isaias Vallejo, l’auteur du premier jeu et le créateur de cet univers ^^), mais j’y prend à chaque fois du plaisir et c’est bien le plus important.
Mais pour Les Sombres Royaumes, ça n’est quand même pas fou-fou… Le jeu est très (trop ?) mécanique, dans le sens où vous répétez les actions afin de valider un stratagème. Besoin d’un dé vert, je vais sur tel lieu je récupère le dé, je fais l’action du lieu. Un dé rouge, je vais dans un lieu je prends le dé et l’action du lieu. Une carte stratagème, je vais dans le sanctuaire dédié, je prends 1 dé je prends une carte stratagème. Je retourne sur mon plateau, je valide le stratagème, défausse les dés, prends les PV et améliore mon plateau. Allez, on y retourne, je prends 1 dé gris… Bon, vous avez compris l’idée.
Ça tourne bien, les tours sont assez rapides puisque vous n’avez qu’une action à effectuer par tour, mais pour le coup ça laisse quand même l’impression de tourner en rond, à récupérer des dés pour valider des stratagèmes (je simplifie volontairement), et ainsi de suite. Tout ça aussi parce que le thème passe très vite au second plan, à savoir qu’on ne prête même plus attention aux illustrations et à l’univers pourtant très détaillé pour ne se concentrer que sur la couleur des dés, et les symboles des actions à débloquer.
Ah mais on faisait quoi au fait ? Ah oui, préparer son armée, regrouper ses forces ? Euh bah non en fait…
C’est fort dommage je trouve, parce qu’il ne reste qu’une succession de tours à répéter des actions assez similaires. Alors on va tout de même optimiser son plateau, et ça c’est plutôt chouette. C’est vraiment ce but qu’il va falloir poursuivre durant la partie d’ailleurs, optimiser vos déplacements, les cartes que vous achetez, les dés que vous récupérez, et les gemmes qui permettent de modifier ces dés. Ne pas s’encombrer d’un dé qui ne vous sert pas rapidement car les emplacements sont au début de la partie limités, et il vous faudra améliorer votre plateau personnel afin d’être plus à l’aise dans la partie, et réussir à valider des stratagèmes rapportant plus de PV. Il y a donc une petite gymnastique intellectuelle à enclencher, et essayer d’avoir une vision à quelques tours d’avance pour optimiser tout cela, et ne pas faire des tours par dépit, car les autres joueurs en profiteront certainement ! Mais le sentiment général après la fin de partie, est quand même moyen… Un bon OK Game, et pour moi le jeu le moins intéressant de la gamme Valeria.
Enfin, et même si le jeu est assez léger, je ne le conseillerai pas à des « novices » tant l’accumulation d’icônes diverses et variées rend l’ensemble assez peu lisible sans avoir passé du temps à lire la règle. Et malgré cela, les retours à la règle sont fréquents lors de la 1ère partie pour se rappeler ce que fait telle ou telle icône (mention spéciale à l’icône bonus de chaine et à l’icône gagnez 1 dé sanctuaire qui sont vraiment très (trop) proches).
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